Politique

L’enquête autour du prêt contracté par la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) au bénéfice de la Société municipale de gestion digitale (SMGD) a connu une évolution hier. Aux alentours de 15 heures, les personnes présumées impliquées ont été conduites devant le Pôle anticorruption (PAC) de 67 ha. Parmi elles figurent notamment la maire d’Antananarivo, Harilala Ramanantsoa, l’épouse de l’ex- maire Naina Andriantsitohaina, l’ancien directeur général de la CNaPS, M.R., la présidente d’un groupement d’entreprises, ainsi que le directeur général de la SMGD, T.A. Ces personnes avaient déjà été entendues par le Bureau indépendant anticorruption (BIANCO) les jours précédents. Selon…
Face aux interrogations et rumeurs entourant certaines opérations financières réalisées sous sa direction à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNaPS), l’ancien directeur général, Rakotondraibe Mamy, a tenu à exprimer publiquement sa version des faits. Dans un communiqué diffusé hier, l’ex-responsable, qui a dirigé l’institution de novembre 2019 à avril 2022, a affirmé que les placements évoqués – notamment celui effectué auprès de la société SMGD – ont été conduits « dans un cadre strictement réglementé » et validés par les instances compétentes, sous le contrôle du Conseil d’administration et de l’agent comptable.
Des figures connues du militantisme à Madagascar, ont fait entendre leur voix sur les réseaux sociaux après la garde à vue de Claudia Andriantsitohaina, épouse de l’ancien ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire, Naina Andriantsitohaina, dans le cadre de l’affaire SMGD–CNaPS. Dans leurs publications distinctes Mbolatiana Raveloarimisa et Marie Christina Kolo, par exemple, rappellent qu’une perquisition a récemment été menée au domicile de l’ancien ministre, suivie du placement en garde à vue de son épouse. Une situation qui soulève aujourd’hui des questions d’ordre humain et juridique, les militantes rappelant que la jeune femme allaite encore son enfant.
Une mobilisation inédite des maires venus de toutes les régions du pays a eu lieu, hier, dans la Capitale. Réunis au gymnase couvert de Mahamasina, les élus locaux ont dénoncé fermement les actes d’intimidation dont ils affirment être victimes et ont demandé au Gouvernement d’y mettre un terme. Selon leur déclaration, ces pressions et entraves surviendraient alors qu’ils exercent des fonctions pour lesquelles ils ont été élus démocratiquement par la majorité de leurs concitoyens.

Actu-brèves

Publié le mardi, 11 novembre 2025
 Les étudiants de l’Ecole normale supérieure de Toamasina réclament des frais de scolarité plus raisonnables. Hier, les étudiants de l’Ecole normale supérieure (ENS) de l’université de Toamasina ont organisé un rassemblement marquant pour faire entendre leurs revendications face à des frais de scolarité jugés excessifs. En effet, les frais annuels atteignent 370 000 ariary pour la première année de licence et peuvent grimper jusqu’à 1 020 000 ariary pour le niveau master 2, des montants que les étudiants jugent insoutenables. Dans une déclaration commune, les manifestants ont exigé une révision immédiate de ces frais, appelant à une limitation à 200…
Lors d’un point de presse tenu hier, l’Observatoire Mahitsy Fijery a exprimé sa préoccupation face à la situation de Claudia Andriantsitohaina, épouse de l’ancien maire de la Commune urbaine d’Antananarivo et ex-ministre de l’Aménagement du territoire Naina Andriantsitohaina. Celle-ci est retenue depuis dimanche dans les locaux du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO). Selon les explications de la porte-parole de l’Observatoire, l’affaire a débuté dimanche dernier lorsque des agents du BIANCO, accompagnés d’autres responsables, se sont rendus au domicile de l’ancien maire pour procéder à une perquisition et à une éventuelle arrestation dans le cadre d’une enquête liée, semble-t-il, à la gestion…
Hier après-midi, à Antanimena, l’avocate de l’ancien maire d’Antananarivo et ex-ministre de l’Aménagement du territoire, Maître Nicole Andrianarivoson, a tenu une conférence de presse pour éclaircir ce qu’elle qualifie de « confusion volontairement entretenue » autour de l’affaire SMGD. Selon elle, Naina Andriantsitohaina est injustement associé à un dossier dont il n’est ni le signataire ni le bénéficiaire. « Il faut que ce soit clair : les 11 milliards d’ariary prêtés par la CNaPS l’ont été à la société SMGD, et non à M. Naina Andriantsitohaina », a-t-elle insisté d’entrée de jeu. L’avocate a tenu à rappeler que la création…

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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