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De fortes rumeurs ont circulé ces derniers temps que des détenus ont bénéficié de traitement de faveur à la maison de force de Tsiafahy. Ces rumeurs, issues visiblement de confidences venant de détenus ou de leurs familles elles-mêmes, ont amené la Direction générale de l'administration pénitentiaire auprès du ministère de la Justice à réagir. Dimanche 20 septembre 2020,  vers 4 heures du matin, une mission emmenée par le DGAP est ainsi arrivée à la maison de force de Tsiafahy pour y effectuer un contrôle inopiné. Une descente qui a confirmé les rumeurs.

Une énième promesse tenue. Le Président de la République, Andry Rajoelina a annoncé récemment la mise en place dans le sud de Madagascar d'une usine de fabrication de produits de malnutrition. Il a fait cette annonce à la suite de son entrevue avec Alain Mérieux, président de la fondation Mérieux à Lyon, l'année dernière. Et tout dernièrement une lourde délégation de cette fondation s'est déplacée à Madagascar pour discuter de la faisabilité de ce projet présidentiel et qui vise à réduire considérablement la malnutrition dans le pays, notamment dans la partie Sud. Depuis, tout s'est accéléré quant à la réalisation de ce projet.

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La une du 26 septembre 2020

  
A près d’une semaine après l’assassinat du Franco-Indien Danil Radjan  (44ans), il existe un possible rebondissement de l’affaire. C’est que récemment, sa famille a annoncé son intention de s’exprimer bientôt devant la presse locale sur le dessous de cet homicide. La question qui se pose cherche donc de savoir si les proches de la victime feront une révélation, chose naturellement attendue par l’opinion dans pareille situation.
En attendant, les Forces de l’ordre poursuivent l’enquête. D’après une source, une arrestation a failli avoir lieu, hier. Mais pour une raison qui échappe encore au commun des mortels, elle ne s’était finalement pas produite.  D’autant plus qu’on ignore encore de qui il s’agit. Néanmoins, notre source au niveau des enquêteurs semble de plus en plus convaincue sur la thèse d’une querelle interne entre des membres de la communauté indienne de la Capitale. « Il semble se confirmer de plus en plus qu’il s’agit d’une affaire entre des Indopakistanais », a-t-elle ajouté.
Raison de plus pour que la petite famille de la victime affirme ne plus cacher sa peur pour leur vie. En attendant la confirmation de quoi que ce soit, la Police continue encore de procéder à l’examen et à l’analyse de quelques indices susceptibles de conduire à une piste.  Les puces de téléphone de tous ceux qui ont les dernières conversations avec la victime ont été réquisitionnées.
L’autre question qui demeure également sans réponse, c’est de savoir si cet assassinat a-t-il un lien avec l’agression par tir d’arme à feu sur Mustapha, le frère du défunt, il y a un certain temps à Ambatobe. Depuis, ce dernier a eu maille à partir avec les autorités et la Justice du pays, lesquels lui ont frappé d’un mandat de recherche, après qu’il a décidé de partir à La Réunion pour un soin, et ce, à cause de sa blessure liée à son agression.    
Franck R.
  

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CFM, quel avenir ?

Le Conseil du fampihavanana malagasy serait-il mal parti ? Les membres dudit conseil plafonnent-ils ? Des questionnements qui suscitent autant d’intérêts aux observateurs. Au final, trop de questions restent en suspens, sans réponses ! Censé apporter des solutions, le CFM pose plutôt problème ! Pourquoi dépense-t-on autant de l’argent public ? Quel avenir pourrait-on réserver à cet organe dont le mandat tire à sa fin ?
L’art. 168 de la Constitution de la IVème République prévoit la mise en place du Conseil du fampihavanana malagasy en ces termes « Dans le cadre du processus de réconciliation nationale, il est institué un Conseil du fampihavanana malagasy … ». Pour ainsi dire, la raison d’être du CFM suivant le texte fondamental consiste à « rétablir » l’unité des Malagasy dans le cadre de la réconciliation nationale.
D’emblée, une question fondamentale nous interpelle « le peuple malagasy a-t-il vraiment besoin qu’on le réconcilie ? » « A quel moment de l’histoire l’unité nationale fait-elle l’objet d’une quelconque menace ? » « N’étions-nous pas partis d’un faux problème ? ».
La question relative à l’unité nationale a été toujours le fer de lance des acteurs politiques en manque d’arguments alternatifs. Une thématique facile que certains politiques mal intentionnés exploitent pour se faire des « clients ».
Les Malagasy formaient toujours un peuple uni. Madagasikara est l’un des rares pays du continent noir à avoir une langue parlée du nord au sud et d’est en ouest. D’une Région à l’autre, la langue malagasy « ny Teny malagasy » est comprise à travers toute l’île. Un atout exceptionnel garantissant l’unité nationale. Entre les peuples de toutes les tribus de Madagasikara, il existe une symbiose naturelle. Un Malagasy des Hauts plateaux s’intègre aisément parmi les Malagasy de la côte. Et vice-versa. L’image d’une division entre les « Ambaniandro » (peuples des Hauts-plateaux) et ceux des côtes ou « Tanindrana » est un phénomène d’une pure invention des colons dans le cadre de la délétère politique « diviser pour régner ». Les Vazaha ont toujours cherché à faire éclater l’unité naturelle des Malagasy. A ce titre, ils montaient l’élite locale des côtes contre celle des Hauts-plateaux. La zizanie politique politicienne d’aujourd’hui n’est que l’avatar des pratiques coloniales.
Ceci étant, le CFM part d’une base erronée. Il ne s’agit pas en fait de la   recherche d’une réconciliation « nationale » mais plutôt d’un règlement de conflits entre leaders politiques. Les dirigeants politiques de différentes Régions de Madagasikara ont des comptes à régler entre eux. En principe, le CFM avait du mal à les faire entendre. Il s’agit, en réalité, des conflits d’intérêts souvent contradictoires. Depuis des années, on a entretenu l’idée selon laquelle un Ambaniandro « ne peut pas prétendre » le poste de la magistrature suprême du pays. Et cela pour des raisons fallacieuses. Depuis les crises cycliques, les choses ont changé. Et le peuple n’éprouve aucun problème.
Ainsi, de quelle réconciliation parle-t-on. Si c’est pour régler le problème entre politiciens, le pays n’a pas besoin de faire intervenir un organe national, budgétivore, aux frais de l’Etat. En cinq ans d’existence, quels résultats concrets peut-on inscrire sur le compte du CFM ? Que les politiciens règlent entre eux leur contentieux et laissent le peuple en paix !
Ndrianaivo


Les ténors du parti « Tiako i Madagasikara » ont tenu un rassemblement hier à son quartier général à Bel’Air. Les actualités politiques ont été au cœur des discussions à cette occasion et ce, en présence de l’ancien président, Marc Ravalomanana. D’après les propos de ce fondateur du TIM, cette réunion avait pour objectif de « rappeler les idéologies politiques, les règles du parti, ainsi que les motivations dictées par l’intérêt du peuple».  Force est pourtant de constater que les décisions qui y ont découlé sont loin de revêtir un caractère d’intérêt général. En effet, comme il fallait s’y attendre, les barons du TIM ont officialisé leur décision de boycotter les élections sénatoriales le 11 décembre prochain. Un boycott déjà prévisible vu les nombreuses gesticulations auxquelles cette formation politique s’est adonnée envers d’autres opposants ces derniers temps. Des démarches visant à torpiller les scrutins pour le renouvellement des membres du Sénat.
Plus d’un observateur estiment que cette démarche du TIM n’est rien d’autre qu’une nouvelle manœuvre politique dans le but d’esquiver une nouvelle épreuve des urnes. En effet, bien que les sénatoriales concernent uniquement les grands électeurs, les partis de l’opposition auront beaucoup de mal à faire élire des candidats étant donné le nombre très réduit de siège à la Chambre haute.
La CENI dans la ligne de mire
Outre une peur farouche de la défaite par la voie des urnes à travers ce boycott, l’on ne peut s’empêcher d’y voir un acte de sabotage. Ces scrutins étant une étape qui tend vers la promesse du Président Andry Rajoelina de diminuer l’effectif au Sénat à défaut de suppression de cette institution pour le moment. L’opposition souhaite ainsi faire perdre le régime en crédibilité en tentant le tout pour le tout afin de décaler les élections sénatoriales le plus tardivement possible.
Dans leur manœuvre, les opposants y compris le parti de l’ancien Chef d’Etat ont pris pour cible la Commission électorale nationale indépendante (CENI). L’opposition multiplie les critiques et attaques ouvertes contre ladite commission qui est alors accusée de tous les torts dont le manque de transparence dans l’organisation des dernières élections, par exemple. Des élections auxquelles le TIM n’a pourtant pas hésité à y participer à l’instar des communales et municipales, ou encore les législatives. Au final, il est plus que certain que cette démarche du TIM aboutira à des contestations post – électorales, une fois que les scrutins seront achevés.
La Rédaction

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La une du 25 septembre 2020

Contrairement aux apparences, la Cour suprême de Madagascar et le ministère de la Justice malagasy ne se tournent pas les pouces dans l’affaire Raoul Arizaka Rabekoto. Des éléments obtenus récemment rapportent en effet qu’une demande d’entraide judiciaire internationale en vue d’une extradition de l’intéressé a été adressée par la plus haute instance juridictionnelle malagasy de Faravohitra, aux autorités judiciaires françaises et suisses.
Dans deux lettres distinctes datées du 09 septembre 2020, la Cour suprême a adressé une demande d’entraide judiciaire internationale en vue d’une extradition d’Arizaka Rabekoto Raoul Romain, aux autorités judiciaires compétentes ou « toutes autres autorités compétentes » de la France et de la Confédération helvétique (Suisse). A la même date, le même magistrat instructeur près la Cour de cassation de la Cour suprême a également délivré un mandat d’arrêt international contre Arizaka Rabekoto Raoul Romain.
Cette démarche de la Cour suprême malagasy a été appuyée par le ministère de la Justice. Ainsi, le 16 septembre 2020, Faravohitra a ainsi transmis la demande d’entraide pénale internationale en vue d’une extradition du fugitif, d’une part au directeur des affaires criminelles et des grâces, sous-direction de la Justice pénale spécialisée, au niveau de la Justice française, et d’autre part, au chef de Département fédéral de justice et police (DFJP) de la Confédération helvétique.
Voie diplomatique
Outre la transmission « directe » entre autorités judiciaires, le ministère de la Justice a également emprunté la voie diplomatique. Le 16 septembre 2020, le dossier de demande d’entraide pénale internationale en vue d’une extradition a ainsi été transmis par Faravohitra au ministère malagasy des Affaires étrangères, qui le fera suivre. L’étau semble donc se resserrer autour de l’ex-DG de la CNAPS.
La France, en vertu de la convention de coopération en matière judiciaire franco-malgache du 4 juin 1973, est dans l’obligation d’appréhender et d’extrader le concerné vers Madagascar s’il se retrouve sur son territoire. Pareil pour la Suisse. S’il n’existe aucune convention bilatérale relative à l’extradition judiciaire entre la Confédération helvétique (Suisse) et la République de Madagascar, la demande d’entraide pénale internationale, faite sur la base du principe de réciprocité, devrait aboutir à l’interpellation du patron de la Fédération malagasy de football avant une éventuelle extradition.
L’affaire avait éclaté au grand jour au mois de février de cette année. Raoul Arizaka Rabekoto a fait l’objet d’une enquête du Bureau indépendant anti-corruption dans le cadre d’une affaire de détournement de fonds résultant d’actes suspectés de corruption grave commis avec la CNAPS. Il serait question de détournement présumé de plusieurs dizaines de milliards d’ariary. L’ex-patron de la CNAPS a refusé d’honorer les convocations du BIANCO. Les autorités ont alors pris une interdiction de sortie du territoire contre Arizaka Rabekoto. Déclarant dans le passé être disposé à faire face à la Justice, celui qui est un magistrat de son état avait par la suite préféré fuir de manière rocambolesque vers l’étranger.
La rédaction

D’ après un article publié par le site d’information belge 7sur7.be hier, l’Afrique est un bon élève de la lutte contre la Covid-19. Dans l’émission “Newsday” de la BBC, le virologue John Nkengasong, directeur des Centres africains de contrôle des maladies (CDC), une agence de la santé des 55 membres de l’Union africaine, a affirmé que les interventions précoces mises en place par différents pays ont également contribué à contenir le virus sur le territoire africain.   L’intensification des tests et le suivi de la recherche des contacts et, ce qui est très important, le port du masque en constituent.
 A Madagascar par exemple, la mise en quarantaine des passagers venant des pays à risques a constitué les premières mesures de prévention suivies par la suite de la suspension des vols commerciaux. Ces dispositions se sont accompagnées d’une importation des appareils respirateurs, des Equipements de protection individuelle (EPI) ainsi que des concentrateurs d'oxygène pour faire face à un risque de contamination massive.  Au cours des mois de juin et juillet, un dépistage ciblé a été effectué. A cela s’ajoute la sensibilisation sur les risques encourus par les personnes vulnérables. La lutte s'est aussi caractérisée par une approche stratifiée avec l'opérationnalisation du Laboratoire d'analyse médicale malagasy (LA2M) et des machines GeneXpert.  
En outre, le continent africain dispose d’une expérience de la recherche des contacts par le biais de maladies comme le virus Ebola souligne le virologue. Et d’ajouter que la population relativement jeune du continent a également contribué à l’endiguement de la Covid-19 en Afrique.
Aux dernières nouvelles, ce continent représente moins de 5 % de tous les cas confirmés et 3,6 % de tous les décès liés au coronavirus au niveau mondial. Depuis février, l’Afrique totalise quelque 1,4 million de cas confirmés et 34 000 patients infectés morts contre les 4,7 millions de cas et 220 000 décès en Europe, 9,7 millions de cas et 180 000 décès en Asie et les 6 millions de cas et 540 000 décès des deux Amériques.  Lundi dernier, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Afrique avait enregistré une baisse de 12 % des nouveaux cas de virus. A Madagascar, durant les 30 derniers jours, une baisse d'environ 30% du nombre de nouveaux cas a été constatée a précisé le Premier ministre dimanche dernier.
Recueillis par K.R.

Augmenter les frais des taxis-brousse est passible d’une lourde sanction. Le directeur de l’Agence des transports terrestres (ATT), le Général Reribake Jeannot, de rappeler que changer les frais de transport, que ce soit à la hausse ou à la baisse conduit les coopératives à de lourdes sanctions. « Bien que nous soyons actuellement en période de vacances, où bon nombre des transporteurs en tirent profit pour combler la perte durant l’année, Madagascar est encore dans une crise sanitaire », avance-t-il. Par conséquent, la hausse des frais de transport est intolérable.
Les autorités ont gardé la configuration classique des places dans les taxis-brousse. Tous les tarifs doivent être affichés de façon visible à la gare routière et dans le véhicule.
Ces sanctions iront jusqu’au retrait temporaire ou non de la licence d'exploitation du véhicule à la suspension temporaire ou non des autorisations des coopératives, le retrait du permis du chauffeur ou de la suspension de la délivrance des papiers administratifs pour la ligne de transport. Ainsi, chaque destination de la RN1, RN2, RN4 et RN6 devrait disposer d’une caisse unique. Ce qui veut dire qu’aucune intermédiaire ne devra plus amener des voyageurs ailleurs. Pour le renseignement et réservation, les passagers sont invités à rejoindre directement les guichets.
 En rappel, la ligne régionale et nationale reliant Analamanga avec DIANA et SAVA va reprendre à compter du 26 septembre prochain. Tous les mesures restent inchangées notamment le nombre des places. Il est de 4 personnes par banquette pour les minibus, 5 pour les sprinters, 6 pour les carandal et 2 au-devant pour les zones régionales tandis qu’ils sont respectivement de 3, 4, 5 et 2 pour les zones nationales. Les données de tous les passagers doivent être obligatoirement enregistrées dans le serveur de la gare routière.
 Anatra R.


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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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