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15 milliards d’ariary. C’est le montant total du financement débloqué jusqu’à ce jour par le crédit « Miarina » initié par le Président de la République. Selon les dernières statistiques reçues, hier, ce financement à l’endroit des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et Petites et Moyennes Industries (PMI) a soutenu 280 sociétés jusqu’à ce jour. L’objectif étant d’apporter un soutien financier aux sociétés en difficulté à cause de la pandémie. C’est pourquoi le Gouvernement a mis en place cette ligne de crédit à taux bonifié de 8% et garanti par le fonds « Fihariana ».

Les travaux entrent dans la dernière phase. Afin de lutter contre la dégradation forestière et de l’environnement en général, le ministère de l’Environnement et du Développement durable promeut aujourd’hui l’économie circulaire. C’est dans cet état d’esprit qu’une première usine de tri et de valorisation des déchets est en cours de construction dans le Fokontany d’Antsaramasina, à 5 km de la ville portuaire de Toamasina. Les travaux ont commencé au début de l’année.

Le niveau d'insécurité observé à Isotry et ses environs est tel que la Police ne peut croiser les bras. Pas plus tard qu'hier, dans la matinée, certains de ses éléments, en tenue civile, ont été dépêchés sur les lieux afin de surprendre des suspects. C'était le cas dans le secteur de l'église du quartier où deux jeunes malfaiteurs, 18 ans chacun, étaient tombés dans un piège de la Police.

 

La seconde session extraordinaire du Parlement a débuté hier. Le ton, d’emblée contradictoire, est donné par les présidents des deux Assemblées. Les discussions risquent de devenir houleuses au sein de la Commission mixte paritaire, objet de la session.

 

Ludovic Raveloson dit Leva, Jo Willy Rabe, Gérald Ramangasoavina ont-ils été mis à l’ombre ou courent-ils toujours ? Nombre de leurs victimes se posent des questions. Leurs noms ont été associés à des affaires qui ont défrayé la chronique policière et celle judiciaire malagasy, ces dernières années. Des avis de recherche ont été émis à leur encontre et un tapage médiatique a été effectué autour de leurs affaires. Aujourd’hui, un silence radio existe autour de ces affaires. Le grand public ignore tout de ce qu’il est advenu de ces personnalités.

 

Les réactions à la suite de l’évasion meurtrière de 88 détenus à la prison de Farafangana, dimanche dernier, s’enchaînent. Ce fut au tour d’Amnesty International à travers son directeur régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe, Deprose Muchena, de se positionner sur cet évènement, dans un communiqué publié mardi dernier. Notons qu’une vingtaine de prisonniers ont été abattus lors de la course-poursuite avec les Forces de l’ordre. 45 évadés ont déjà été ramenés à la prison tandis que 20 autres sont toujours recherchés.

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LA UNE DU 27 AOUT 2020

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La une du 26 août 2020

Depuis deux mois, sept pêcheurs malagasy se trouvent dans la prison de l’île de Mohéli (Union des Comores). Les autorités comoriennes les accusent de trafic de drogue avant de leur infliger un nouveau chef d’inculpation de tentative de coup d’Etat.

Ils sont placés en détention préventive dans la prison de l’île de Mohéli depuis le 1er juin et ce dans des conditions peu enviables. Aucun juge n’est venu les auditionner depuis leur arrestation et la santé de l’un d’eux s’est détériorée au fil des jours. C’est un Malagasy résidant aux Comores qui a accepté de prendre soin de ce détenu gravement malade, renvoyé de l’hôpital pour succession d’impayées. En aidant ses compatriotes, ce bon samaritain a été à son tour arrêté et placé en garde à vue pendant une journée pour usurpation de fonction. En effet, celui-ci n’est autre que l’ancien agent consulaire de Madagascar à Mohéli mais faute de représentant malagasy officiel aux Comores, c’est lui qui s’est porté volontaire d’aider ces infortunés.

Depuis le mois de mars dernier, le consul honoraire de la Grande île aux Comores, Rafanomezantsoa Andrianaivo, a été démis de ses fonctions après plus d’une décennie de bons et loyaux services. « J’étais notifié par le chargé d’affaires de notre ambassade en Ethiopie de mon limogeage en tant que consul. A ma connaissance, mon successeur n’est pas encore désigné », nous a-t-il répondu au téléphone hier. Néanmoins, à l’instar des Malagasy aux Comores, ajoute Rafanomezantsoa Andrianaivo, je suis cette affaire de très près et m’inquiète du sort de ces compatriotes, victimes à mon avis d’acharnement et de fausses accusations.

La mésaventure de ces pêcheurs malagasy est largement rapportée dans les médias de l’océan Indien. D’après la narration des journalistes des Comores, ces sept pêcheurs ont quitté l’île de Nosy-Be dans le courant du mois de mai et sont arrivés à Mohéli le 1er juin dernier. Leur bateau aurait connu une avarie dans une zone poissonneuse située à 200km à l’ouest de l’île de Mohéli. En dépit de la panne, les sept Malagasy ont pu tout de même rejoindre les eaux comoriennes et ont tenté vainement d’entrer en contact avec le  responsable du port de Moroni. Peine perdue, la Gendarmerie locale a procédé à leur interpellation avant de fouiller le bateau. Ils sont accusés de trafic de drogue avant que les charges furent changées en tentative de coup d’Etat. Or, ni kalachnikov, ni grenade encore moins des lance-roquettes et des missiles ne se trouvaient dans leur bateau lors de la fouille.  Rien de suspect, les gendarmes ont pu constater que l’embarcation des pêcheurs malagasy ne contenait que des poissons et des concombres de mer. Bref, des « matériels de guerre » qui ne peuvent même pas destituer un chef de village. La paranoïa des dirigeants comoriens à l’endroit des Malagasy pourrait s’expliquer, selon la presse comorienne, des faits qu’ils considéreraient  Madagascar  comme une des bases arrières des opposants du régime.

A l’heure actuelle, les sept pêcheurs malagasy attendent leur sort. Ils craignent que leur audition et leur procès soient remis aux calendes grecques par la Justice comorienne.  « J’espère que leurs dossiers seront transmis cette semaine aux autorités judiciaires locales pour qu’elles rendent leur décision. Mon souhait, c’est que  ces pêcheurs  recouvrent la liberté et rejoignent  leurs proches à Madagascar le plus vite après 46 jours de détention », poursuit l’ancien consul honoraire de Madagascar aux Comores.
La rédaction

Amélioration. La Région d’Analamanga qui a été longuement le foyer épidémique de la Covid-19  voit une nette amélioration quant au maintien de la propagation du coronavirus. Effectivement, il y existe de moins en moins de cas positifs identifiés. Il a été remarqué que les  données statistiques de ces derniers jours ont été maintenues  aux alentours d’une vingtaine de contaminés par jour.Par exemple au cours de ces dernières 48 heures, ladite Région n’a plus enregistré que 55 cas positifs  contre 100  il y a encore un mois. Le  cumul des cas confirmés publiés sur le site web du Centre de commandement opérationnel  (CCO) Covid-19 Ivato a indiqué dimanche dernier qu’il ne restait plus que 591 personnes testées positives au niveau de cette Région  sur  le nombre total de 10 963  cas confirmés répertoriés à compter du 19 mars dernier.De tels résultats encourageants proviennent  certainement du suivi du confinement  et du respect des mesures de sécurité sanitaire dont le port de masque obligatoire, la distanciation sociale d’un mètre ainsi que le lavage systématique des mains.
Hier, le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte-parole du CCO Covid-19 Ivato a annoncé  73 nouveaux cas  positifs à la Covid- 19 sur 446 analyses en laboratoire effectuées  durant les dernières 24 heures. 26  de ces personnes testées positives au coronavirus sont localisées à Analamanga. Diana en a répertorié 21 porteurs  du virus.  Les 26 cas infectés restants sont répartis dans le Vakinakaratra, Sofia, Boeny, Haute Matsiatra, Atsinanana et Anosy.
Sur les 58 patients guéris également déclarés à cette occasion, 17 nouvelles guérisons sont recensées pour Analamanga,  la Région  de Boeny a déclaré 14 patients remis. Les Régions Atsimo Andrefana et Vakinankaratra  ont recensé respectivement  5 personnes testées positives ayant rempli les critères de guérison. 8 individus infectés ayant recouvré la santé sont répertoriés pour Haute Matsiatra, 6 pour la Région de Diana.  Un seul cas de rémission a été identifié dans l’Alaotra Mangoro.
A la date d’hier,  75 patients sur les 805 en cours de traitement développent une forme symptomatique grave. Depuis le 19 mars, le Centre de commandement opérationnel  (CCO) Covid-19 Ivato a comptabilisé 14 475 cas positifs dont 178 patients ont succombé. Heureusement, 13 492 individus ont été déclarés officiellement  non infectés et non contagieux.
Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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