Publié dans Politique

Sénatoriales 2020 - Quand l’opposition facilite la tâche au régime

Publié le mardi, 06 octobre 2020


Un petit tour et puis s’en va ! C’est ainsi que l’on imagine le déroulement des prochaines élections sénatoriales. Puisque les membres de l’opposition à savoir le parti «Tiako i Madagasikara » et le HVM ont décidé de ne pas participer aux prochains scrutins prévus le 11 décembre, il n’y a donc pas de risques de contestations majeures à l’issue des votes. Entre le choix de participer puis risquer la défaite, et celui de ne pas participer, les détracteurs du régime ont choisi le moindre mal. Venant de l’opposition, un tel acte est pourtant contraire aux principes de la démocratie qui prônent le pluralisme politique et la règle de la majorité lors des élections. D’ailleurs, la décision de retrait est plus davantage dictée par la peur de la défaite que toute autre raison.
Si l’objectif des opposants est donc d’invalider les sénatoriales, ils font complètement fausse route. Rappelons qu’au cours d’une interview en marge de l’inauguration de l’usine « PHARMALAGASY », la semaine dernière, l’ancien président de la Haute Cour constitutionnelle, Norbert Lala Ratsirahonana avait clairement assuré qu’il est question de jurisprudence internationale. « Peu importe si un ou des partis se rétractent, cela n’invalide en rien les résultats électoraux. Les vainqueurs sont toujours élus de manière purement démocratique », a précisé ce grand juriste et politicien.
D’autant plus que la Haute Cour constitutionnelle a considéré la requête faite par un groupe de sénateurs en dénonciation des présumés irrégularités des procédures d’un texte de valeur législative se référant à une procédure prévue par l’article 118 de la Constitution. Ce fut l’occasion pour les juges d’Ambohidahy de rappeler que les ordonnances en question, dont celle relative au fonctionnement du Sénat ainsi qu’aux modalités d’élection et de désignation des sénateurs, ont déjà fait l’objet d’un contrôle de constitutionnalité et été déclarées conformes à la Constitution. Peine perdue donc pour l’opposition qui facilite ainsi la tâche au régime dans la poursuite du processus électoral ainsi qu’à la concrétisation de la vision du Président Andry Rajoelina.
La Rédaction

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Editorial

  • Cercle vicieux brisé !
    Après avoir erré, tourné en rond dans le désert de l’indifférence et de la désolation durant des décennies, Madagasikara semble avoir pu tracer le chemin de la réussite, l’issue de secours ou la voie menant vers la sortie. Comme beaucoup d’autres du continent africain notamment des pays évoluant après le joug de la puissance coloniale française, la Grande île menait une vie d’errance d’une crise politique à une autre. La dernière en date, la longue crise de 2009 à 2014 fut particulièrement meurtrière pour l’économie nationale. Le pays s’enlise dans une misère insoutenable. Prise au piège à l’intérieur d’un système qui se referme par un verrou à double tour, la Grande île étouffe par strangulation ou par apnée. Un redoutable cercle vicieux actionné par un imparable tourbillon s’enfonçant vers le fond. A partir de 2019, le retour aux affaires du jeune visionnaire Rajoelina Andry Nirina, les choses commencent à ……

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