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« Miara-mirona ». Députée du District d’Ambatofinandrahana, Christine Razanamahasoa a été élue, sans surprise, présidente de l’Assemblée nationale lors de la rentrée parlementaire d’hier. Seule et unique candidate en lice pour le poste, elle a été « plébiscité » lors d’un vote à bulletin secret en séance plénière, avec 147 voix sur 147 exprimées.  4 députés étaient absents lors du vote. Elle avait été désignée, la veille, par la coalition majoritaire à la Chambre basse, Isika Rehetra miaraka amin’ny prezida Andry  Rajoelina, dont elle est issue, comme candidate au perchoir. Hier, sa candidature a reçu le soutien des députés élus sous l’étiquette d’indépendants, notamment ceux du « Groupe parlementaire de la République » présidé par le député Neypatraiky Rakotomamonjy. Opposition au pouvoir actuel, le Tiako i Madagasikara, par le biais de la députée Maître Hanitra Razafimanantsoa, élue dans le premier arrondissement de la Capitale, affirme également soutenir la candidature de Christine Razanamahasoa espérant que cette dernière respecte  la démocratie au sein de l’Hémicycle, soit ouverte et à l’écoute des députés. Son élection est logique. La parlementaire est une proche du Président de la République Andry Rajoelina.

L’enquête menée dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte par le Parquet national financier (PNF) français concernant les époux Ravatomanga (Groupe Sodiat) vient de prendre une tournure en faveur de ces derniers. En effet, la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris a infirmé, le 24 juin dernier, les ordonnances autorisant les saisies immobilières prises le 15 juin 2018 par le juge des libertés et de la détention concernant des biens appartenant au couple suscité situés sur le sol français. En clair, la Cour a ordonné la mainlevée immédiate des saisies en question, ayant estimé que les mis en cause n’ont violé aucune norme fiscale ou comptable en vigueur. Pour mieux comprendre cette affaire, il faut savoir qu’elle a démarré suite à des dénonciations, orchestrées visiblement par des politiciens malagasy, apparues dans la presse aussi bien nationale qu’internationale. Les délations en question accusent Maminiaina Ravatomanga de trafic de bois de rose, de corruption et de fraude fiscale. Selon certaines sources également, les accusations auraient été appuyées par une « déclaration de soupçon » de bien mal acquis effectuée auprès de la Justice française, une démarche qui aurait eu pour effet de déclencher l’enquête préliminaire du PNF.

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Que des ratages !

 L’audiovisuel public peine à sortir de l’auberge. Etant la plus ancienne sinon l’ainée des chaines de télévisions locales, la télévision malagasy (TVM) traine encore les pattes et se trouve, en dépit de tout, dans le peloton de la queue. Il fut un temps à ses débuts,  des années 60, où la TVM faisait la fierté du pays. Des Jean-Louis Rafidy et bien d’autres animaient les émissions avec brio. Des commentateurs d’évènements de haut vol avec des analyses intéressantes et instructives. Rien d’étonnant dans la mesure où ces animateurs de chaine avaient bénéficié des formations dans les grandes écoles spécialisées sous d’autres cieux. Les responsables de l’époque misaient en premier plan la formation des agents. Mais depuis, abandonnée à elle-même, la TVM ne cesse de dégrader. Les matériels à la disposition ne parviennent plus à suivre l’évolution des progrès technologiques de la communication. Or les besoins ne cessent de croître. Les régimes successifs dont notamment celui de la Deuxième République firent de la négligence en la matière. Les reportages des derniers évènements d’importance capitale pour le pays laissèrent à désirer. Un goût amer empoisonne la gorge des téléspectateurs. Le reportage en direct du grand défilé militaire du 26 juin au stade municipal de Mahamasina par le bon soin de la TVM provoquait un sentiment d’insatisfaction. Tant sur le plan technique que dans le domaine de la consistance des commentaires, la qualité de la prestation frise la médiocrité. En effet, la qualité technique des images transmises frôle le … n’importe quoi et les commentaires y afférents sont plats. On aimerait savoir l’historique complet de l’Armée malagasy, tout le parcours qu’elle a traversé. Un effort de documentation s’imposait. Les reportages en direct des évènements autour de l’accueil triomphal que toute population réserva à nos héros laissèrent perplexes les téléspectateurs. Non seulement, la qualité technique vole en basse altitude, au ras-du-sol, que la teneur des commentaires avoisine le creux.

La première participation de Madagascar à une phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) s'est avérée une belle aventure. Non seulement du fait que c'est une grande première mais surtout de la prouesse réalisée par sa sélection nationale en ne faisant éliminer qu'en quarts de finale. Et ce après avoir dompté certaines grandes nations du football continental à l'image de la Guinée, du Nigeria et de la RD Congo. Ces deux derniers, notons-le, sont des illustres du ballon rond africain à travers respectivement leur équipe nationale, vainqueur de l'épreuve et maintes fois mondialistes, et de leur club à savoir le Tout puissant Mazembe, multiples champions d'Afrique. Ainsi, le parcours des Barea mérite amplement d'être salué à sa juste valeur.

 

Samedi dernier, des éléments de la brigade des stupéfiants de la police ont arrêté 3 personnes âgées entre 25 et 46 ans pour trafic de chanvre. Depuis le 4 juillet, les limiers de ladite brigade furent informés sur les agissements suspects de présumés trafiquants à Anosizato. Lors de leur descente sur les lieux, ils ont repéré un suspect débouler d’une ruelle et qui était flanqué d’un sac à dos noir.

 

Des victimes humaines de la rage canine et féline. 99 % de la rage affectant les êtres humains proviennent des chiens et des chats. A Madagascar, ce sont notamment les chiens qui en constituent les principaux vecteurs. Mais que ce soit un chien ou un chat enragé, la salive, la morsure, la griffure ou le léchage de ces animaux de compagnie entrainent annuellement la mort  d’une dizaine de personnes à Madagascar. Et les statistiques publiées par le ministère de la Santé publique (MSP) le confirment. « On enregistre annuellement 10 à 15 personnes décédées à cause de la rage », précise la Direction de veille sanitaire et de surveillance épidémiologie (DVSSE).

 

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Elus dignes et responsables

Sans transition, le pays passe d'un évènement de taille à un sujet capital. A peine les Malagasy viennent de vivre avec forte et intense émotion grâce aux prestations inédites des Barea que voilà le Parlement fraîchement élu qui entre en action nous coupe déjà le souffle. L'exploit sans précédent de la bande à Faneva fascine le pays tout entier. Elle a réussi à émerveillé les 25 millions de malagasy. Depuis que la Fédération malagasy de football (FMF) existait, Madagascar n'a jamais pu franchir au-delà du Canal de Mozambique pour participer à des compétions continentales en phases finales du niveau de la CAN ou à d'autres joutes internationales de la taille des mondiales. Tellement, Nicolas Dupuis et ses protégés nous ont conduits aux anges que les réalités nationales toutes aussi importantes et décisives nous échappent. Maintenant, il faut revenir sur terre !

 

Associer le développement de l’agriculture à la conservation de l’environnement. Notre biodiversité est aujourd’hui en grand danger. Effectivement, les mauvaises pratiques agricoles prédominent encore jusqu’à maintenant. Les feux de brousse restent la technique la plus utilisée pour fertiliser le sol. Pourtant, leurs conséquences sont d’autant plus néfastes pour l’environnement que pour le secteur agricole, pour ne citer que les impacts liés au changement climatique. Il est alors plus que nécessaire de réagir afin de sauvegarder ces deux filières.

Le banditisme prend  toujours une proportion alarmante dans le District d'Andilamena. Les Forces de l'ordre  y font de la lutte contre la circulation illicite d'armes leur cheval de bataille.  La semaine  dernière, trois suspects ont été arrêtés par des éléments de  la section 3 du peloton de gendarmerie  d'Andriamenakely,  un quartier d'Andilamena ayant gagné une sinistre réputation  en matière d'insécurité. Les trois individus sont en possession d'armes à feu dont deux  copies locales de  fusils Mas36  ainsi qu'un  autre de type  Baikal, le tout avec trois munitions.

 

Reconnaissance du mérite. Les joueurs de l'équipe nationale de Madagascar de football ont été décorés au rang de « Chevalier de l'ordre national », hier. La récompense leur a été remise par le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, au Palais d'Etat d'Iavoloha. « C'est une chose importante que vous avez montré durant les matchs de la Coupe d'Afrique des Nations. Vous nous avez rendus fiers. Vous avez ravivé le feu du patriotisme et avez réussi à unir tous les Malagasy », a indiqué le Président de la République avant de remettre les décorations aux joueurs et au sélectionneur français des Barea, Nicolas Dupuis.

 

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Editorial

  • Mouroirs
    Triste vraiment triste ! C’est désolant de devoir parler de la mort alors qu’on vient tout juste de passer des moments d’allégresse durant la célébration la date du 26 juin 2025, le 65ème anniversaire du retour à la souveraineté nationale. Une réjouissance légitime ! En effet, après avoir passé et vécu 64 ans sous le joug du pouvoir colonial, parfois inhumain et même bestial, le pays revient dans sa dignité, à l’indépendance. Encore faut-il en croire « de quelle indépendance » s’agit-il ! Dans tous les cas de figure, on a droit à une fête. Et ça a été ! Mais, il va falloir redescendre sur … terre.

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