A cause du mépris de la loi et surtout de leur ignorance du danger qui les guette, des riverains d'Ambanin'Ampamarinana, là où l'éboulement de blocs de vieux granits a fait des victimes, ont encore continué à occuper les lieux. C'était le cas la nuit du lundi où certains d'entre eux ont tout simplement bravé l'interdiction par la Gendarmerie l'accès dans toute la zone exposée au risque de prochains éboulements.
Les deux-roues restent les plus exposés aux accidents. Ils sont souvent impliqués dans des accidents de la circulation à Antananarivo. Le non-respect du Code de la route, le dépassement, le non-port du casque ou encore la course de motos sont les principales causes de ces accidents, souvent meurtriers. De plus, la ville d'Antananarivo ne dispose pas encore des infrastructures routières adaptées et de bonne qualité pour accueillir un grand nombre de motos. Pourtant, depuis quelques années, l'utilisation de ces moyens de transport rapide ne cesse de se développer.
Mandat expiré depuis 2018. Les élections des nouveaux présidents des 6 universités de Madagascar vont être reprises prochainement, tout comme la nomination des directeurs généraux des Instituts supérieurs technologiques (IST). Ceci après leur suspension momentanée pour diverses raisons, validée par une note émanant de la Primature. Telle a été l'une des décisions prises lors de la première réunion du Comité des présidents des universités et des directeurs généraux des IST (« COPRIES »), lundi dernier à Fiadanana.
Le journal « La Vérité » fête ses 10 ans. Plus précisément, 10 ans 8 mois et 6 jours ! Paru pour la première fois le mois de mai 2008 « La Vérité », le quotidien-phare du Groupe de presse Sodiat, tenait à marquer d'une pierre l'anniversaire, dans les locaux du journal, Immeuble Pradon à Antanimena, le samedi 2 février une cérémonie sobre mais hautement solennelle. Une fête familiale, bon enfant, honorée par la présence de hauts dirigeants du Groupe. De ma mémoire d'homme, je garde frais dans mes souvenirs, en tant que lecteur assidu, ce premier jour de parution de « La Vérité ». Personnellement acquis à la ligne éditoriale du journal, je n'ai jamais raté de m'en procurer pas même un seul numéro durant ses 10 ans d'existence.
La Grande île fait face aujourd’hui à un sérieux problème de ressources énergétiques. Ainsi, le projet « Volobe » a été mis en place afin d’apporter des solutions à cette grande problématique. Sous l’impulsion du Gouvernement et avec le soutien des bailleurs de fonds, entre autres la Banque africaine de développement, la Compagnie générale d’hydroélectricité de Volobe (CGHV) veut faire de cette ressource une autoroute de l’énergie. A travers la liaison haute tension entre les réseaux interconnectés de Toamasina et de la Capitale, un véritable pont du réseau électrique malagasy sera ainsi installé.
Place à l'action ! Moins d'un mois après son accession à la tête de la magistrature suprême du pays, le Président Andry Rajoelina enchaîne les visites de proximité pour être plus près du peuple. Hier, le Chef de l'Etat a fait le déplacement dans la partie nord, dont Ambilobe qui est parmi les zones les plus touchées par le fléau de la rougeole. En effet, ce District compte 800 cas depuis le début de l'épidémie dont 86 décès d'enfants. Le Président a apporté des médicaments et fut accompagné d'une équipe destinée à prodiguer des soins gratuits aux patients.
Le mandat de la première législature de la Quatrième République est arrivé à échéance hier à minuit. Les prochaines élections législatives pour élire les prochains députés auront lieu le 27 mai 2019 selon le décret de convocation pris par le Gouvernement en fin de semaine dernière. Pour pallier le vide constitutionnel qu'implique la fin de mandat de l'Assemblée nationale, le Parlement a adopté hier de manière définitive le projet de loi mandatant le pouvoir de déléguer au Président de la République.
Le stationnement sur les trottoirs et d’autres endroits interdits est rigoureusement illégal et est passible d’une contravention dont l’objet est l’adaptation des règles de circulation routière en vue de sécuriser et favoriser le cheminement des piétons. Pour éviter les embouteillages monstres et régler la circulation dans la Capitale, le Département des transports et de la mobilité urbaine (DTMU) auprès de la Mairie d’Antananarivo a procédé depuis hier aux sanctions de tous les véhicules qui se garent dans les stationnements interdits, les trottoirs. Ces mesures ont été prises après une campagne de sensibilisation et des rappels pour les propriétaires irréguliers. Les Polices municipales et nationales ont immobilisé les vehicules en infraction avec des taquets et des chaînes d’arrêt, tandis que les conducteurs ont reçu une contravention. Hier, ces policiers ont procédé aux alentours d’Ambondrona et au boulevard de l’Europe. Face à la propagation des irrégularités constatées quant à l’utilisation des voies publiques dans la ville d’Antananarivo, le directeur de ce département, Raveloson Landy Harilala, sollicite tout un chacun au respect du Code de la route, ainsi qu’à la bonne utilisation des voies publiques.
Après le drame lié à l’éboulement meurtrier ayant fait des victimes, le dimanche 3 février dernier à Ambanin’Ampamarinana, les choses s’accélèrent très vite. Dès lundi matin, la Gendarmerie nationale est montée au créneau. Devant la presse, le colonel Anicet Randrianarivelo a annoncé avec fermeté que tout le site est désormais interdit d’accès. « Cette mesure entre en vigueur à partir de ce soir (Ndlr, lundi 4 février 2019). Personne n’est autorisée à y circuler, ou faire un va-et-vient pour transporter quoi que ce soit, encore moins y passer la nuit », a déclaré le colonel de gendarmerie.
Ce qui veut dire une implication de plus en plus effective de la Gendarmerie dans l’affaire. Sur place, sa présence est de 24h/24. Sa mission consiste à d’éventuelles évacuations de victimes, s’il y en aura encore bien sûr, le règlement de la circulation mais aussi la surveillance du site et le maintien de l’ordre. Malgré cette mesure draconienne, certains riverains se montraient encore récalcitrants pour partir pour des motifs vraiment futiles. Une mère de famille a avoué sa crainte sur le devenir de ses meubles ou autres objets intransportables et qu’elle doit laisser provisoirement dans sa maison à Ampamarinana. Une autre a avancé qu’aucun autre site d’hébergement n’est pas encore prêt pour accueillir les familles en danger. « A l’Ecole normale, c’est déjà la surpopulation. Idem au "Kianjan’ny Kanto" à Mahamasina. Où veulent-ils donc que nous allons ? », s’est-elle permis de demander.