Si Tsaratanàna retient les esprits avec la succession des rapts qui s'y déroulent actuellement, dans la Capitale, la situation est tout autre. Les récentes investigations de la Police l'ont menée sur la piste des commanditaires supposés de ces rapts à Andraisoro. Les Forces de l'ordre enchaînent les coups de filet de certains auteurs d'enlèvements qui ont marqué cette ville l'année dernière. Ainsi, le matin du jeudi 7 février dernier, dans le quartier d'Andraisoro, la Brigade criminelle (BC4) a interpellé trois cerveaux supposés, dont deux femmes, de deux kidnappings de citoyens indo-pakistanais survenus en juillet et en décembre 2018.
Coup dur pour la Mairie de la Commune urbaine d’Antananarivo et la mairesse en particulier. En effet, son directeur de cabinet vient d’être placé en détention préventive à la prison d’Antanimora. Présentée devant le Pôle anti-corruption (PAC) mercredi, la femme de confiance de Lalao Ravalomanana est accusée d’abus de fonction et de détournement de deniers publics et complicité.
Les tananariviens seraient-ils les damnés de la Terre ? Les Malagasy ainsi que les diverses nationalités résidant à Antananarivo auraient-ils fait un mauvais choix ou auraient-ils eu la mésaventure d'habiter la Capitale de Madagascar ? Réellement, c'est la galère de tous les jours ! Insécurité et insalubrité dans tous les états sont le pain quotidien des citoyens de la Capitale.
6,6 %. Tel est le taux d’évolution des arrivées de touristes à Madagascar, constaté au niveau des agences de voyages. Les chiffres sont en effet passés de 115 387 en 2017 à 123 018 pour l’année dernière. Un grand pas en avant vu qu’il y a deux années, la hausse a été estimée à seulement 1,6 %. Ces résultats sont ainsi palpables grâce à la contribution de tout un chacun, allant des opérateurs aux promoteurs de la destination, sans oublier le ministère de tutelle. Toutefois, ces efforts doivent encore être renforcés pour que le secteur touristique soit un réel pilier pour le développement économique du pays.
Organisé par l’agence 2HP, le Salon du transport de marchandises et de la chaîne logistique en est aujourd’hui à sa seconde édition. Durant deux jours, les visiteurs auront l’opportunité de découvrir plus de 40 stands tenus par les différents acteurs du milieu. Pour cette deuxième édition, le salon se déroule à l’Alliance française d’Antananarivo, sise à Andavamamba. La précédente édition a eu lieu au Parvis de l’Hôtel de ville à Analakely.
L'opinion publique est toujours dans l'attente de la suite des deux affaires judiciaires impliquant le nommé Mbola Rajaonah, l'ancien puissant conseiller spécial de l'ex-Chef d'Etat Hery Rajaonarimampianina. Si l'une de ces affaires, celle portant sur des suspicions de corruption à grande échelle, serait déjà entre les mains de Pôle Anti-corruption (PAC), la seconde, relative à une atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat, a disparu pour le moment des écrans radar après pourtant un démarrage sur les chapeaux de roue. Ce qui fait craindre à certains une issue « au nom de l'apaisement » alors que les faits reprochés aux prévenus sont loin de procéder de « simples » divergences de point de vue politique, comme certains des concernés le soutiennent, mais constituent des délits de droit commun d'une particulière gravité.
Un nouveau visage de la sécurité à Madagascar dans les six mois à venir. Telle est l’ambition du Président de la République Andry Nirina Rajoelina. « Il faut fixer des objectifs », rapporte le Conseil des ministres d’avant-hier. L’Exécutif est décidé à taper fort sur la table pour renverser la tendance croissante de l’insécurité à Madagascar. Des actions urgentes pour lutter contre le fléau ont été annoncées. L’Etat va procéder à l’achat de cinq hélicoptères à mettre à la disposition des Forces de sécurité pour qu’elles puissent agir très rapidement. Selon le rapport du Conseil des ministres, ces hélicoptères seront disponibles à Madagascar dans deux mois. Andry Rajoelina réaliserait ainsi la moitié de son engagement de campagne de doter de 10 hélicoptères les Forces de l’ordre malgaches.
Il a fallu plus d'une heure de forte pluie hier après-midi pour que l'effet se soit fait durement sentir. Comme on l'a redouté dans pareille situation, la grosse pluie d'hier après-midi a fait une victime. Les premiers éléments d'une information ont avancé un drame lié par la disparition d'un jeune élève, probablement emporté par les eaux de ruissellements tumultueuses du côté d'Andraisoro. Bien qu'on soit encore aussi dans l'attente d'un éventuel bilan définitif parlant de victimes ou de destructions d'infrastructures, gageons seulement que circuler dans la Capitale était donc rendu pratiquement impossible pendant cette averse d'hier après-midi. Tout simplement parce que la plupart de ses rues ont été complètement submergées par de l'eau qui arrive parfois à mi-corps.
7 février 2009 – 7 février 2019. Il y a dix ans, dans un contexte de tensions politiques et sociales grandissantes, des militaires tirent en rafale, et sans sommation, sur des manifestants devant le Palais présidentiel d’Ambohitsorohitra. Une quarantaine de personnes tuées et plusieurs centaines de blessées. Plusieurs personnalités accusées d’être impliquées dans cette affaire ont été traduites en justice. Marc Ravalomanana, ancien président a été condamné par contumace à une peine de travaux forcés à perpétuité. Depuis 10 ans, cette date du 7 février est commémorée, notamment par les victimes regroupées au sein de l’Association des victimes du 7 février ou AV7. Hier, des dépôts de gerbes ont eu lieu à la stèle des martyrs du 7 février.