Super User

Super User

C’est avec une profonde tristesse que le monde du cinéma et de la culture malagasy a appris le décès de Minouchette Babiche Harimanana, actrice et écrivaine de renom, survenu hier alors qu’elle n’avait que 34 ans. Connue pour son charisme et son talent indéniable, elle laisse derrière elle un héritage inestimable dans le domaine des séries télévisées malagasy. D'après son fils, elle est tombée malade de manière brusque jeudi soir et a perdu connaissance, ce qui a conduit à son décès. 

Le choc et  l’émoi ont affecté les habitants de la Commune de Marotsipoy, District d’Anjozorobe, mais aussi l’ensemble du pays suite à l’exécution de 5 otages par leurs ravisseurs à Anjozorobe, jeudi dernier. Cette tragédie n’a pas laissé de marbre, le Président Andry Rajoelina qui a exprimé sa profonde désolation, hier, dans son discours lors de la cérémonie de sortie de promotion des 107 nouveaux officiers de l’ACMIL.

%PM, %30 %992 %2024 %22:%Aoû

ACTU-BREVES

La maîtrise de la production de riz, pierre angulaire de la sécurité alimentaire nationale
La production de riz à Madagascar représente un enjeu crucial pour la sécurité alimentaire nationale. Cette culture, considérée comme la base de l'alimentation pour une grande partie de la population, est au cœur des discussions entre Madagascar et le Japon. Hier, une rencontre a eu lieu entre l’ambassadeur du Japon, Abe Koji, et le ministre de l'Agriculture et de l’Elevage, Hajarison François Sergio, afin de passer les projets en cours et en préparation. La représentante de la Japan international cooperation agency (JICA), Madame Tanaka Kaori, a également pris part à ces discussions. L'accent a été mis sur la nécessité de renforcer les efforts pour soutenir la production de riz à Madagascar. Le ministre a partagé les stratégies de son département qui sont en accord avec la vision du Président de la République Andry Rajoelina. Ces stratégies visent à atteindre l'autosuffisance alimentaire à travers plusieurs axes. D’abord, le développement de la production rizicole avec l'extension des superficies à cultiver. Cela inclut la réhabilitation des périmètres irrigués, ce qui est essentiel pour améliorer les rendements. Puis, l’accès facilité à des intrants de qualité tels que les engrais, est également priorisé. Cela est appuyé par la mise en place de centres de production de semences pour garantir la disponibilité de semences aux agriculteurs. Le ministre n’a pas manqué de souligner l'importance de la coopération avec le Japon, un des pays qui maîtrise à la perfection ce type de culture dans le développement de la filière rizicole.



Depuis un certain temps, cinq individus ont eu maille à partir avec trois services de Police pour différents motifs ou méfaits perpétrés et dont les préjudices se chiffreraient à plusieurs millions d'ariary. Mais face aux plaintes et autres accusations qui pèsent sur eux, les concernés n'ont pu trouver qu'une solution : disparaître simplement du circuit, donc fuir, et personne ne sait plus où peuvent-ils bien se trouver pendant leur cavale. Ce qui fait que les fugitifs ont maintenant, non seulement  la Police à leurs trousses mais un avis de recherche doit actuellement ne pas laisser les fuyards dormir sur leurs oreillers.
« Nous allons maintenant les mettre à la loupe, c'est-à-dire au cas par cas, et ce, par ordre,  du haut en bas, et de gauche à droite,  d'après leurs photos comme nous le trouvons sur cet avis de recherche. Aussi, les 3 premiers suspects se trouvant au premier rang, en haut de cette photo, sont poursuivis  pour un motif similaire, donc recherchés pour cela par la Brigade criminelle  : un vol et détournement de carburant, avec différents plaignants. L'un des trois est poursuivi pour cela par une société
de télécommunication, et qu'ils sont activement recherchés par la Brigade criminelle ou BC Anosy. Aussi, tous ceux détiennent une information sur les trois fugitifs répondant respectivement aux noms de RaveliharinaivoTojohary Francklino  (36 ans),
Razafindranaivo  Laha Philibert (33 ans), et Rabarijoela Andry Mahefa (32 ans) sont priés d'appeler au plus vite le  034 05  526 94 ou  encore 034 05 517 26.
Concernant le quatrième fugitif, celui qui porte une casquette et nommé Razakantoanina Andriamamonjy (45ans), il est poursuivi pour vol au préjudice de son employeur. Il est trempé dans une affaire de vol de matériaux de construction et autres équipements métalliques. On l'a vu pour la dernière fois à Tanjombato comme adresse ».  Ce qui lui vaut d'être recherché par les fins limiers du commissariat du 7e Arrondissement de la Capitale. Ceux qui sont susceptibles de posséder un renseignement sur le fuyard sont invités d'aviser le commissariat de 67ha sur ces numéros verts dont les 034 05  517 13 et 034 05 998 39.
Enfin, Tahiantsoa Narindra Andrea Andrianaivo est le 5e individu recherché cette fois ci pour escroquerie, et le concerné a eu mailles à partir avec le commissariat d'Ambatondrazaka, qui peut être joint au 034 05 998 56. Cet homme de 31ans a été vu la dernière fois au lot VL 26 LGH Ambohibary- Ampamantanana TANA II, avant qu'il ne disparaisse totalement des radars. La Police garantit l'anonymat de ses informateurs.


Franck R.

%PM, %29 %920 %2024 %21:%Aoû

La une du 30 aout 2024

%PM, %29 %912 %2024 %20:%Aoû

Plus d’excuses !

Le Gouvernement sous pression, du moins sous contrôle ! Face à une situation qui va de mal en pis, le chef de l’Etat, le numéro un du pays et donc le premier responsable, serre la vis. Devant les membres récemment nommés du Gouvernement, Rajoelina établit de façon formelle la règle du jeu. Dès le premier discours dans la soirée du jeudi du 22 août où l’on avait présenté la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par Ntsay Christian, il annonce déjà la couleur.
Un contrat de performance assorti d’une prestation de serment à l’intention de chaque ministre, reconduit ou nouvellement nommé, encadrera les actes et actions de chacun. Le locataire d’Iavoloha, en coordination avec le chef du Gouvernement, entend faire respecter les consignes précises données.
En effet, Rajoelina a envoyé une lettre à l’adresse de chaque ministre dont le motif réside sur la volonté réelle du Président de la République à afficher le caractère sérieux de sa démarche et cela en cochant sur papier les instructions présidentielles à tous les membres du Gouvernement. La lettre demeure tandis que la parole s’envole pour ainsi dire qu’Iavoloha consigne sur papier ce qu’il veut transmettre et que tout le monde soit fixé. Le fait n’est pas nouveau bien qu’il traduise un geste quelque peu insolite en soi mais l’initiative veuille faire entendre la solennité et quelque part le caractère sérieux de la chose. On pourrait se demander pourquoi une telle démarche dans la mesure où le Conseil des ministres est justement là pour servir de cadre de travail direct à toutes les instructions venant du chef de l’Etat. Seulement voilà, le maître des céans voulait noter sur écrit ses directives et que chaque destinataire sache à quoi s’en tenir.
Ainsi, à travers cette fameuse et importante « lettre », le chef de l’Etat Rajoelina transmet à chaque membre du Gouvernement les 12 grandes priorités qui évidemment répondent aux attentes urgentes du peuple. De grands travaux qui sonnent au fait à la ressemblance avec les Douze travaux d’Hercule (Héraclès) de la mythologie grecque. Des travaux ardus et difficiles voire impossibles mais Héraclès doit le faire et le réussir pour satisfaire à la volonté d’Eurysthée. Parmi ces Douze priorités, il existe certaines des plus urgentes telles la gestion efficace de la crise d’eau et d’électricité de la JIRAMA. C’est une priorité absolue ! Les abonnés sinon le peuple en général souffrent jusqu’à la moelle du calvaire vécu au quotidien. La réhabilitation des infrastructures routières notamment sur les grands axes nationaux exige des actes concrets plus qu’urgents et surtout durables. Les défaillances chroniques de la JIRAMA et la dégradation aggravée des routes nationales créent des préjudices inestimables à l’économie nationale. L’amélioration de la production agricole, garante de réussite à l’autosuffisance alimentaire, devra absolument passer à la vitesse supérieure. C’est une honte pour un pays à vocation agricole de devoir importer son aliment de base. Le reste des Douze est d’autant prioritaire qu’il ne faut pas sous-estimer.
Dans sa lettre le Président Rajoelina souligne en clair qu’il ne tolèrera aucun retard ni échec. Plutôt l’intransigeance vient des concitoyens qui, au final, en ont assez de vivre la galère.  C’est dur de subir les revers de la misère.
Ceci étant, les 27 membres du Gouvernement n’ont plus d’excuses.
Ndrianaivo



Un quart de siècle après son ascension au titre de premier magistrat de la ville d’Antananarivo, Marc Ravalomanana veut rééditer son parcours. Pour l’homme fort du Tiako i Madagasikara, chaque opportunité est à saisir pour assouvir sa soif de vengeance et de pouvoir.
Cette tentative de retour de Marc Ravalomanana sur le devant de la scène réveille pourtant de mauvais souvenirs. Il faut dire que l’ancien Président était loin de briller en termes de pratiques pacifiques mais plutôt le contraire. En témoigne l’épisode sombre qui a plongé le village d’Ambilomagôdro, situé dans le Nord du pays, dans un véritable cauchemar.
Ambilomagôdro pleure encore ses morts
Ce fut un village entier qui a été décimé, quand la milice de Ravalomanana quitte les lieux. On ne parle plus d’affrontement, mais clairement d’un génocide. Les instructions étaient claires : tout mettre à feu et à sang, et raser sans distinguer civils et militaires !
Le hazalambo [ndlr : chasse aux porcs] s’est donc fait dans la plus grande cruauté, au grand profit de sieur Ravalomanana, qui a étendu les exécutions massives vers d’autres Régions, pour ne citer que Fianarantsoa durant la bataille d’Andohanatady. Pourquoi en parler ? Tout simplement par devoir de mémoire.
Regagner le pouvoir, quoi qu’il en coûte
S’il y a une chose qu’on ne pourra enlever à Marc Ravalomanana, c’est sa ténacité à revenir au-devant de la scène politique. Et pour cela, il n’a jamais manqué d’imagination. Il a bien essayé d’envoyer son épouse à la Mairie de Tana en 2015, mais ce fut un fiasco, tant pour Antananarivo que pour sa propre politique.
En 2023, après avoir mené ses petits copains en bateau dans les rues d’Antananarivo pour manifester contre les élections, il se lance dans une campagne de dernière minute, balayant au passage les Siteny et autres petits farfelus lui ayant servi pour délégitimer les élections aux yeux de la communauté internationale.
S’il fallait tout recommencer de cet épisode 2001-2002, il n’hésiterait pas un seul instant. Peu importe les pertes humaines, le désastre économique créé par une énième crise socio-politique : le Roi doit reprendre sa couronne. Et celui qui se dressera sur son chemin, il n’hésitera pas à l’éliminer, comme il a éliminé le village entier à Ambilomagôdro.

 

%PM, %29 %906 %2024 %20:%Aoû

Actu-brèves

Rétablissement des transports maritimes entre les Comores et Madagascar. Le Conseil des ministres de mercredi dernier a approuvé la reprise des transports maritimes reliant les Comores à Madagascar. Ces liaisons avaient été suspendues depuis février 2023 en raison d'une mesure préventive face à une résurgence du choléra aux Comores. Cette décision visait à protéger la santé publique et à contenir la propagation de la maladie. Des informations émanant des autorités indiquent que la situation sanitaire aux Comores s'est considérablement améliorée. Aucun nouveau cas de choléra n'a été détecté depuis le 29 janvier. En outre, les autorités comoriennes rapportent que près de 500 000 personnes, soit plus de la moitié de la population, ont été vaccinées contre le choléra jusqu'à présent. Cette vaccination massive a été un facteur clé dans l'amélioration des conditions sanitaires. Les autorités malgaches ont observé l'absence de nouveaux cas de choléra durant les deux dernières semaines, ce qui suggère que la chaîne de transmission de la maladie a été rompue. Cette évaluation a été déterminante pour la décision de rétablir les liaisons maritimes entre les deux pays. La reprise des transports est considérée comme un signe positif pour le commerce et les échanges entre les deux îles sœurs. Bien que les liaisons maritimes soient de nouveau autorisées, plusieurs mesures de prévention restent en vigueur pour assurer la sécurité des passagers et des populations. Parmi ces mesures figurent les dispositifs de lavage de mains et de gel hydro-alcoolique dans les zones de débarquement, la désinfection systématique des bagages et des appareils de transport et la continuité des sensibilisations des passagers sur l'importance de prévenir la maladie.



Promouvoir la Grande île comme destination pour les touristes indiens. Le 28 août, une rencontre a été organisée à Tsimbazaza entre la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Viviane Dewa, et l’ambassadeur de l’Inde, Bandaru Wilsonbabu. L’objectif principal de cette réunion était d’explorer plusieurs axes de coopération entre Madagascar et l’Inde. Au cours de cette rencontre, il a été souligné que la promotion des investissements indiens dans le secteur de l’hôtellerie et des infrastructures touristiques à Madagascar serait essentielle. L’objectif fixé est d’atteindre un million de touristes d’ici 2028. Le développement du tourisme fluvial le long du canal des Pangalanes a été alors évoqué. L’ambassadeur a aussi exprimé le soutien de l’Inde pour attirer des producteurs de Bollywood à Madagascar. Des lieux comme Nosy Be et Morondava ont été cités comme des sites potentiels pour le tournage. Parallèlement, l’organisation d’un voyage pour influenceurs a été proposée pour promouvoir Madagascar comme destination de choix. La question du tourisme médical a également été abordée lors de cette rencontre. Pour faciliter l’accès des touristes malgaches à ces services médicaux, des discussions ont été entamées pour simplifier les procédures de visa. Enfin, des journées portes ouvertes sont prévues pour sensibiliser le public à ces initiatives, et un package touristique pourrait être élaboré en partenariat avec des tours opérateurs locaux. Cela vise à renforcer l’attractivité de Madagascar comme destination touristique pour les Indiens.



La France réaffirme son soutien à la jeunesse et au sport. Peu après la prise de fonction du ministre de la Jeunesse et des Sports, Abdulah Marson Moustapha, une visite a été effectuée par Arnaud Guillois, ambassadeur de France, le jeudi 29 août 2024. Cette rencontre visait à établir un dialogue constructif entre les deux parties et à poser les bases d'une coopération renforcée. Lors de cette réunion, des félicitations ont été exprimées à l'égard du ministre pour sa nomination à la tête du ministère. L'ambassadeur a souligné l'importance de cette fonction et a manifesté son intérêt pour le développement des relations bilatérales. La discussion a également porté sur la nécessité de renforcer la coopération dans divers domaines, notamment le sport et la jeunesse. Il a également apprécié la présence du Président Andry Rajoelina lors de l'ouverture des Jeux olympiques organisés à Paris. Cet événement a été vu comme un symbole fort de l'engagement de Madagascar dans le domaine sportif et de son partenariat avec la France. La réunion a permis d'évoquer la poursuite de plusieurs projets existants, dont le handisport, le rugby et le projet « Ampy'zay ». Ces initiatives sont considérées comme essentielles pour promouvoir le sport et l'inclusion en Madagascar. En ce qui concerne le volet jeunesse, il a été confirmé que l'aide aux jeunes dans le domaine des affaires continuera. En matière d'infrastructures, la demande d'accompagnement dans la rénovation des installations a été discutée, notamment pour le bâtiment des jeunes. De plus, la formation des employés du ministère sur la gestion et l'entretien des infrastructures a été jugée cruciale pour assurer la pérennité des projets.



Carlos Manuel Rodríguez décoré de la médaille de  Chevalier de l'ordre national  malgache.
Carlos Manuel Rodríguez, président directeur général du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), a récemment été honoré d’un titre prestigieux. La médaille de  Chevalier de l'ordre national malgache lui a été décernée en reconnaissance de l'engagement de son organisation envers la protection de l'environnement. Lors de sa visite dans la Grande île, il a participé au dialogue national du FEM 8. Cet événement a permis de renforcer les liens entre Madagascar et le FEM, soulignant l'importance de la coopération internationale dans le domaine environnemental. L'objectif de ce huitième cycle de programmation est notamment d'évaluer l'impact des trente années de collaboration dans les vingt-quatre Régions du pays ayant bénéficié des soutiens du FEM, tout en planifiant les futures collaborations. La cérémonie de remise de la médaille s'est tenue hier, et a été marquée par des discours élogieux. Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Max Andonirina Fontaine a exprimé sa gratitude envers le PDG du FEM et son équipe. Ce soutien a été particulièrement notable dans les efforts de préservation de la mégafaune malgache, un aspect crucial de l'écosystème unique de Madagascar. Il est important de noter que cette distinction ne fait que souligner les trente années de collaboration entre Madagascar et le FEM. Cette coopération a permis de mettre en œuvre plusieurs projets visant à protéger la biodiversité et à promouvoir un développement durable sur l'île.



Un projet à long terme. Le développement du capital humain figure parmi les priorités du Gouvernement. Un projet d’exode rural est en cours. D’ici la fin de cette année, plus de 500 ménages devraient être déplacés dans les Communes de Fieferamanga et Ambohimiarina, Région d’Itasy. Selon la ministre de la Population et des Solidarités, Aurélie Razafinjato, durant la distribution des aides financières qui s’est tenue hier au Lycée moderne Ampefiloha, 83 maisons sont déjà prêtes à accueillir ces familles. Par ailleurs, un terrain de 2.000 m2 sera attribué à chaque famille afin qu'elle puisse œuvrer dans l’agriculture et l’élevage pour subvenir à ses besoins. « La volonté ainsi que la détermination sont les critères réclamées pour ces personnes. Au sein du ministère de la Population, un département établit la liste de ceux qui sont prêts à relever ce défi », dixit-elle.

Ces ménages sont formés sur les techniques de culture zimbabwéennes. Celles-ci consistent à la rotation des cultures, exigeant aux agriculteurs qu'ils alternent la culture de légumineuses et celle de maïs pour améliorer la fertilité du sol. Ces familles sont principalement venues de la campagne pour trouver un emploi dans la Capitale, en espérant y bâtir une vie meilleure. Malheureusement, dès leur arrivée à Antananarivo, elles sont confrontées à de grandes difficultés comme l’escroquerie, le chômage,...

Projet « Tsimbina »
 
Au Lycée moderne Ampefiloha, 1.579 familles vulnérables issues de 6 Fokontany situés dans la capitale ont bénéficié hier du premier versement du projet « Tsimbina ». Elles ont reçu une subvention de 100.000 ariary. Ces ménages viennent des Fokontany Hangar Antohomadinika III G, Antohomadinika FAAMI, Ankazomanga-Atsimo, Antohomadinika-Atsimo, Ankorondrano-Andrefana, 67 Ha Nord-est. Selon la ministre, pour pouvoir bénéficier de la 2ème tranche de paiement d’une somme de 150.000 ariary, ces ménages devraient scolariser leurs enfants et être prêts à prendre en main leur vie. Ce sont d'ailleurs les principaux critères de sélection pour les bénéficiaires.

Le projet « Tsimbina » est un programme du Gouvernement qui consiste à soutenir les populations vulnérables afin qu’elles puissent faire face aux effets néfastes de l’inflation et procéder à la scolarisation des enfants. Le programme est coordonné par le ministère de la Population et des Solidarités, mis en œuvre par le Fonds d'intervention pour le développement (FID) et financé par la Banque mondiale.

Les ménages concernés par ce programme résident dans les zones les plus touchées par l’inflation et ayant rempli toutes les conditions requises : inscrits volontairement au niveau des fokontany, sélectionnés par le Comité de protection sociale (CPS) selon les critères d’éligibilité, enquêtés, classés comme vulnérables et validés par la communauté.

Il convient de noter que le principal objectif de ce programme est de scolariser les enfants issus de ménages vulnérables. 821.000 ménages devraient bénéficier de cette aide financière. Le projet couvre 119 Districts situés dans 23 Régions de Madagascar. Pour cette première vague, les personnes en situation de handicap ont été priorisées. Le ministère de la Population travaille en étroite collaboration avec le ministère de la Communication et de la Culture pour mettre en œuvre ce projet.

Anatra R.

Le Gouvernement a lancé une initiative ambitieuse visant à former un million d’agriculteurs à la technique agricole « Pfumvudza » sur une période de quatre ans. Cette initiative s'inscrit dans un contexte où l'amélioration des pratiques agricoles est cruciale pour répondre aux défis de la sécurité alimentaire à Madagascar. Cette approche permet non seulement d’améliorer la qualité des sols, mais aussi de réduire le travail agricole et d’augmenter le rendement. Elle entre dans le cadre du projet « Ankohonana miarina », déjà déployé dans les localités de Fieferamanga et Ambohimiarina. Ce 28 août, Tahiana Razanamahefa, Secrétaire d’Etat chargée de la Souveraineté alimentaire, a tenu une réunion à Ampandrianomby avec les responsables du Programme Pfumvudza & Crown (PPC) pour discuter de la mise en œuvre et de la diffusion de cette technique à l’échelle nationale.
Il est à rappeler que cette technique est mise en application sur le site pilote d’Ambatolampy- Tsimahafotsy. Ce dernier a une superficie de 5.000 m2 et est divisé en 4 parcelles de 624 m2 pour une culture en rotation de mucuna, de maïs, de riz et de soja. Cette technique peut être appliquée à tout type de semences, qu’il s’agisse de légumes ou de légumineuses. Depuis sa mise en place en mars 2023, le site pilote a déjà montré des résultats probants. La parcelle rizicole de 624 m2 a permis d’obtenir une récolte de 375 kg de riz, soit une projection de 5 tonnes à l’hectare. A la suite de la visite du site par le Président de la République, Andry Rajoelina et son épouse en mars dernier, il a été annoncé que la vulgarisation de la technique « Pfumvudza » à travers Madagascar sera un projet présidentiel, avec comme objectif la formation d’un million d’agriculteurs.
En adoptant cette technique agricole, les agriculteurs malagasy bénéficient de multiples avantages. Tout d'abord, cette méthode permet d'améliorer la qualité des sols en réduisant la dégradation due à une exploitation intensive. De plus, en limitant le travail agricole nécessaire, les agriculteurs gagnent en efficacité et en productivité. Enfin, cette approche favorise une diversification des cultures, ce qui contribue à sécuriser l'alimentation des ménages et à augmenter les revenus agricoles.
Nikki Razaf

Fil infos

  • Corruption - 13 hauts fonctionnaires de l’Etat en prison
  • Pr Lily-Arison René de Roland - Lauréat du Prix Indianapolis 2025
  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

A bout portant

AutoDiff