tadium de Dubaï du 27 septembre au 12 octobre, réserve un défi de taille aux Ladies Makis. En outre, un consultant technique du World Rugby, Stephan Nel est de retour à Madagascar. Et cet émissaire de l’instance internationale de la discipline ovale va apporter son soutien technique aux entraîneurs malagasy de l’équipe nationale Ladies Makis en vue de sa participation à cette Coupe du monde WXV 3 à Dubaï .Chaque joueuse bénéficiant de ce soutien technique travaillera avec son entraîneur pour comprendre comment sa méthode a conduit à un jeu efficace sur le terrain. Rappelons que les Ladies Makis, l'équipe nationale féminine de rugby à XV de Madagascar, entameront leur campagne en Coupe du monde WXV3 face à l'Espagne. D’ailleurs, les vice-championnes d'Afrique débuteront leur parcours le 27 septembre à 19 h face à l'Espagne. Leur deuxième match se jouera le 5 octobre, également à 19 h, contre Hong Kong, suivi d'une rencontre décisive contre les Samoa le 12 octobre. « Madagascar est l'outsider de cette compétition, mais les joueuses doivent rester confiantes. La préparation se poursuit », souligne Antsoniandro Randrianorosoa, directeur technique national.
Bien que classées dernières dans cette division, les Ladies Makis ne manquent pas d'ambition. D’ailleurs, les sociétaires de l’équipe nationale malagasy veulent mettre toutes les chances de leur côté afin d’obtenir le ticket pour la Coupe du monde d’Angleterre. A travers cette coupe du monde WVX3, les Ladies ont en ligne de mire l'un des deux précieux tickets pour la promotion en WXV2 ou la qualification pour la Coupe du monde en Angleterre en 2025.
E.F
La compagnie nationale d'eau et d'électricité (JIRAMA) entre dans une phase cruciale de restructuration avec l'élaboration d'un plan de redressement ambitieux. Face aux difficultés rencontrées ces dernières années, ce plan vise à réformer profondément les pratiques de gestion et les opérations de l'entreprise. Une rencontre importante a eu lieu le 30 août dernier à Ampandrianomby, regroupant le ministre de l'Energie et des Hydrocarbures, Jean-Baptiste Olivier, ainsi que la Direction de la JIRAMA, sous la conduite de Ron Weiss, directeur général. Cette réunion a marqué une étape clé dans la présentation du plan de redressement, illustrant la détermination des autorités malagasy à résoudre les problèmes récurrents de production, de transport et de distribution d'électricité sur l'île. Le plan de redressement de la JIRAMA s'articule autour de quatre axes stratégiques essentiels, comme il a été précisé par le ministère. Premièrement, il vise à optimiser le système de gestion interne pour améliorer l'efficacité globale de l'entreprise.
Engagements auprès des bailleurs
Deuxièmement, la restructuration financière est un volet fondamental pour assurer la stabilité économique de la JIRAMA. Sur le plan technique, le projet prévoit de moderniser les infrastructures et d'optimiser les chaînes de production et de distribution d'énergie. Enfin, l'amélioration de la qualité de service est mise en avant pour répondre aux attentes des clients et augmenter le taux d'électrification dans tout le pays. Ce plan ambitieux s’inscrit dans le cadre des engagements pris par Madagascar auprès du Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre de la Facilité élargie de crédit. Le Gouvernement prévoit de présenter ce plan pour approbation au Conseil des ministres en novembre 2024, suivant les accords établis avec le FMI. Bien que des efforts similaires aient été envisagés en novembre 2022, ceux-ci n'ont pas abouti comme prévu. Toutefois, avec la nomination de Ron Weiss à la Direction générale et la détermination renouvelée des autorités, les perspectives de réussite de ce nouveau plan sont prometteuses. La réussite de ce plan de redressement est non seulement vitale pour assurer la durabilité de la JIRAMA, mais elle est également cruciale pour améliorer les conditions de vie des Malagasy en garantissant un accès élargi et stable à l'électricité.
En tournée européenne, la chorégraphe malagasy Soa Ratsifandrihana fait forte impression sur le continent avec sa pièce « Fampitaha, fampita, fampitàna », présentée au Kunstenfestival des Arts à Bruxelles (Belgique) du 25 au 29 mai 2024 et au Théâtre de l’Aquarium à Paris, le 6 juin dernier. L'œuvre sera à nouveau présentée sur une scène parisienne dans deux semaines. Aussi, les artistes seront présents pour le Festival d'Automne qui aura également lieu dans la capitale française du 18 au 22 septembre prochain.
« Fampitaha, fampita, fampitàna », qui se traduit par « Comparaison, transmission et rivalité », explore des thèmes qui ont marqué l'enfance de Soa, exprimant un désir d'entendre et de voir des histoires qui résonnent profondément avec son héritage culturel. Avec cette pièce coproduite par le Fonds Yavarhoussen, elle se prépare à partir en tournée dans d’autres grandes villes européennes, notamment Berlin, Orléans, Strasbourg, Toulouse, Avignon et Genève. Cette tournée représente une belle opportunité pour faire découvrir « Fampitaha, fampita, fampitàna » à un public international.
Soa Ratsifandrihana, résidant à Bruxelles, est une artiste franco-malagasy vouée à une carrière florissante. Ayant suivi une formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMD), elle a collaboré avec des figures emblématiques de la danse comme James Thierrée, Salia Sanou et Anne Teresa De Keersmaeker. Son premier solo, « Groove », présenté en octobre 2021 à Bruxelles, a rencontré un succès retentissant, avec plus de quarante représentations à la clé. En parallèle, Soa développe un diptyque artistique en racontant une histoire qu’elle aurait aimé entendre durant son enfance. Ce projet comprend une création radiophonique intitulée « Ce n’est pas moi qui mens, ce sont les anciens » ainsi que son spectacle phare. S'appuyant sur la tradition orale malagasy et en intégrant les témoignages des défenseurs de la culture, elle donne vie à sa vision créative. Pour réaliser cette œuvre, elle a collaboré avec Joël Rabesolo ainsi qu'avec les danseurs-performeurs Audrey Merilus et Stanley Ollivier, créant ainsi un véritable chef-d'œuvre artistique.
Si.R
Deux réservistes rejoignent la liste officielle. Il s'agit du jeune El Hadari et de Carolus Andriamahitsinoro. Ce schéma suffit pour montrer déjà que le sélectionneur malagasy, Romuald Rakotondrabe, mise sur les jeunes, mais aussi sur les expériences pour faire une coupe courte aux Tunisiens.
Depuis le jeudi 29 août, les Barea de Madagascar ont déjà débuté le regroupement avec quatre joueurs dans le but d’accélérer leur préparation face à la méfiance aux Aigles. Ce dimanche 1er, 15 Barea sur les 26 convoqués sont déjà sur place. L’arrivée des autres est attendue ce jour.
Sans doute, août dernier était- il le mois le plus meurtrier de 2024. Au moins, il fut marqué et ensanglanté par une série de trois meurtres, les uns aussi atroces que les autres. Il a démarré comme nous l'avons vu par ces enlèvements de 5 personnes, des collecteurs de produits, filière riz à Marotsipohy, Anjozorobe, le 5 août dernier. L'affaire s'est malheureusement terminée en une effroyable effusion de sang lorsque les ravisseurs ont exécuté quatre victimes, jeudi dernier. Et pourtant, ces assassinats odieux se produisaient juste à un moment où les proches des victimes venaient de payer la rançon dont on ignore si c'était en totalité, soit le montant de 200 millions d’ariary, ou du moins une partie seulement.
Des campagnes menées tout au long de l’année. Les femmes atteintes de fistule obstétricale bénéficient, dans la plupart des cas, d’une prise en charge gratuite. De nombreux centres sont répartis dans toute l’île, dont deux à Antananarivo, pour ce faire. Pour le service « urologie » au sein du centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona, connu de tous sous l’appellation HJRA, près d’une centaine de femmes fistuleuses ont été réparées et prises en charge depuis le début de cette année. « La plupart des patientes proviennent des zones isolées, en milieu rural.
En réponse aux défis énergétiques, le solaire a de plus en plus la cote comme solution et les jeunes veulent connaître les dessous de cette technologie. Dans ce contexte, le Lycée technique professionnel (LTP) d’Alarobia se démarque en instituant une formation destinée à former des techniciens en solaire photovoltaïque, répondant ainsi aux besoins croissants du marché de l'énergie renouvelable. Cette initiative, qui séduit déjà une centaine de jeunes, marque le début d'une nouvelle ère de collaboration entre l'éducation technique et le secteur privé pour favoriser l'emploi et la durabilité énergétique. La formation en solaire photovoltaïque sera dispensée sur une période de huit mois, avec un rythme alterné de 40 % d'enseignement théorique au LTP d’Alarobia et 60 % de pratique en entreprise auprès de partenaires du programme.
Le chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, sort de ses gonds. En sa qualité de chef suprême des Armées, il donne ordre formel aux Forces de la Défense et de la Sécurité (FDS) et cela à cause de la recrudescence préoccupante des actes de banditisme à travers le pays, plus particulièrement dans la zone ultra-rouge comprise dans le « triangle de la mort », Ankazobe – Tsaratanana – Anjozorobe. Un ordre formel, sans fard ni complaisance, pour que finalement cessent ces barbaries sans nom essentiellement sous la forme de kidnapping qui sème le chaos, la panique voire la psychose au sein de la population vivant à l’intérieur de ce triste triangle.
Sur le front. Le président du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Francis Rabarijohn, a récemment eu une entrevue avec David Ralambofiringa, le nouveau ministre de l'Industrialisation et du Commerce. Cette rencontre a été l'occasion pour Rabarijohn de féliciter Ralambofiringa pour sa récente nomination, tout en soulignant l'importance de son rôle dans la facilitation du dialogue entre le secteur public et privé.