Des promesses aux actes, le défi de la nutrition pour Madagascar. La Grande île se prépare à réaffirmer son engagement en faveur de la lutte contre la malnutrition lors du Sommet Nutrition for Growth (N4G) 2025, qui se tiendra à Paris les 27 et 28 mars prochains. Membre actif du mouvement Scaling Up Nutrition (SUN), le pays participe au sommet N4G depuis 2013 et entend mobiliser des ressources et des partenariats pour accélérer les progrès en matière de nutrition. Le Sommet de Paris représente une occasion unique pour Madagascar d’accélérer la lutte contre la malnutrition et d’assurer un avenir plus sain aux générations futures.
Promotion de l’égalité de genre et de l’autonomisation des femmes. Madagascar participe à la 69e Assemblée générale du Comité sur le rôle de la femme aux Nations Unies qui se tient à New York du 10 au 21 mars 2025, sous la présidence de l’Arabie saoudite. A cinq ans de l’échéance des Objectifs de développement durable pour 2030, la communauté internationale se réunit pour effectuer une évaluation des défis actuels qui affectent la mise en œuvre du programme d’action et la réalisation de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.
Le rideau est tombé sur la célébration de la Journée internationale des droits de la Femme. Presque dans tout Madagasikara, le pouvoir public et l’ensemble des mouvements associatifs en lien de près ou de loin avec la lutte pour les droits des femmes ont organisé des manifestations publiques et officielles durant la Journée du 8 mars.
Dans la Grande île, sur toute l’étendue du territoire de la République Malagasy, depuis que l’Assemblée Générale a adopté la date du 8 mars comme Journée internationale des droits de la Femme en 1977, des cérémonies officielles pour célébrer la « Journée » ont été organisées.
Le Dialogue public-privé (DPP), initiative de collaboration entre les acteurs économiques et les services publics, se poursuit cette année avec un nouvel échange qui s’est tenu le 6 mars à la Cité des Cultures BOA Antaninarenina. Lancé en février dernier, ce cycle de discussions a pour but de renforcer les consultations entre les deux secteurs notamment en ce qui concerne les réformes fiscales en cours et à venir. La rencontre a vu la participation de la Direction générale des impôts et des représentants des entrepreneurs spécialisés dans le secteur bancaire et financier.
L’éminente auteure malagasy Michèle Rakotoson est actuellement à Bruxelles pour participer au Salon du livre, un événement marquant qui se déroule du 13 au 15 mars. Ce jeudi, elle rencontrera les lecteurs à la librairie Tropisme, accompagnée de Fabienne Jonca, une autre voix de l’océan Indien. Cette rencontre sera l’occasion de présenter Lalana, son œuvre emblématique, dont la première édition remonte à plus de 20 ans, publiée par les éditions de l’Aube. Lalana a su conquérir un public exigeant, notamment dans les milieux littéraire et universitaire.
L’exaspération. C’est le sentiment qui domine auprès des usagers de l’axe entre Ankadimbahoaka et Anosy. Alors que des mesures strictes avaient permis d’améliorer la fluidité du trafic sous le précédent mandat du maire, la situation se détériore à nouveau. Stationnements anarchiques, marchands occupant la chaussée, piétons traversant en dehors des passages cloutés, nids de poule laissés à l’abandon, la circulation est redevenue un cauchemar quotidien pour les automobilistes et les usagers des transports en commun.
Le renforcement de la connectivité aérienne entre Madagascar et l'Afrique du Sud est au cœur des discussions actuelles.
Et avec une attention particulière portée à l'augmentation potentielle des vols opérés par Airlink, la compagnie sud-africaine. Cette initiative s'inscrit dans une stratégie plus large visant à accroître l'accessibilité de Madagascar, en capitalisant également sur l'afflux important de vols internationaux en provenance de régions clés telles que les Etats-Unis, l'Asie, le Royaume-Uni et l'Allemagne. La rencontre entre le ministre des Transports et de la Météorologie malagasy et l'ambassadeur d'Afrique du Sud témoigne de l'engagement des deux pays à renforcer leur coopération dans le domaine du transport aérien. Au-delà du transport aérien, l'expertise sud-africaine en matière de transport ferroviaire sera mise à profit pour développer et étendre le réseau existant à Madagascar. La présence déjà établie de la banque "Development Bank of South Africa" (DBSA), qui finance des projets aéroportuaires et portuaires sur l'île, indique une volonté d'approfondir la collaboration économique et infrastructurelle entre les deux nations.
Changeons de paradigme. Pour une nouvelle manière de voir les choses, allons-y vers un nouveau mode de pensée, de conception et d’action.
Des compatriotes râlent à la longueur de la journée pour dénoncer ceci et cela. De la misère à l’insécurité. De délestage à la coupure d’eau aux braquages aveugles en passant au mauvais état des routes, etc. De la corruption généralisée à l’inefficacité des Forces de l’ordre en passant par l’incompétence, dit-on, des dirigeants à relever les défis, etc. Une situation réelle. De vrais problèmes. Mais, un sage observateur et aguerri fait la remarque suivante à l’adresse de tout râleur face à sa litanie : « si les grognes, souvent très méchantes, entendues çà et là, ont fait avancer les choses, Madagasikara serait déjà, depuis belle lurette, parmi les pays émergents sinon plus. Et il en rajoute, tais-toi et travaille, travaille beaucoup et beau. Et tu verras que le pays avancera ».
Et si nous optons tous pour une nouvelle façon de voir les affaires nationales. Nous gardons notre position vis-à-vis des tenants du pouvoir, vis-à-vis des acteurs politiques de quelque bord que ce soit et nous orienterions l’axe de nos pensées et réflexions vers la productivité, le travail et l’amélioration de notre manière de concevoir les choses. Et tout cela dans la discrétion.
Ceci est un appel au changement ! A une révolution ! Mais, faites attention, un changement ou une révolution à notre intérieur. Il ne s’agit pas, d’abord, de changer les … autres mais de moi et de toi, à l’intérieur de chacun. Le réflexe de vouloir toujours changer les autres ou le régime en place est un mauvais paradigme, une mauvaise habitude, un mauvais réflexe qui nous mène nulle part. Un groupe dominé en nombre par des râleurs n’avance guère. Un pays dont la majorité des concitoyens se font constituer par des râleurs, des hurleurs sera au dernier rang vis-à-vis des autres.
Madagasikara est un grand pays qui regorge de richesses naturelles (sous-sol, sur terres et en mer), des potentialités qui ne demandent qu’être appréciées dans leur juste valeur, qu’à être exploitées rationnellement. Nous perdons notre temps à … scruter les autres surtout leurs défauts et en faire une litanie. Nous devons tous rattraper le temps perdu !
L’ancien Président des Etats-Unis Barack Obama, alors qu’il fut candidat aux primaires des démocrates, il a su dénicher une formule magique « We change », « nous changeons », concept qui avait fait tilt. Le jeune avocat afro-américain a ébloui et séduit l’électorat démocrate qui allait l’amener à la Maison Blanche. Pour la première fois dans les annales des élections présidentielles des Etats-Unis qu’un noir (américano-africain), marié à une noire pure, puisse franchir le seuil de la Maison Blanche en sa qualité de 45 ème Président des Etats-Unis d’Amérique.
Le temps arrive pour chaque citoyen de ce beau pays, s’il n’est pas déjà tard, appartenant dans le cercle du pouvoir, simple citoyen, élite nationale, du milieu urbain que rural, bref tout citoyen lambda, de faire examen de conscience sur le juste comportement qu’il faille adopter. Que chacun fasse son métier, fasse son travail consciencieusement.
Si vous êtes encore en chômage, ouvre bien les yeux ! Il y a bien des opportunités offertes, il faut les saisir.
Ndrianaivo