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Après les 37 médailles, dont onze en or à Tokyo en 2021, l’Afrique visait 50 médailles à Paris. Au final, le continent quitte ces J.O avec 39 médailles dont 13 en or, 12 en argent et 14 en bronze. Un résultat loin du compte. Mais l’Afrique peut tirer quelques motifs de satisfaction.
Interrogé sur les chances du continent avant l’ouverture des J.O, l’Algérien Mustapha Berraf (président de l’ACNOA) avait énoncé ses attentes : une augmentation de près de 20% en termes de récompenses.
« Cela suppose une moyenne de 50 médailles » avait-il lâché, avant de répéter régulièrement auprès des médias.
A l’heure du bilan, objectif non atteint. Mais l’Afrique a fait mieux qu’à Tokyo en 2020 avec 37 médailles, dont 10 en or.
Comme toujours, l’athlétisme reste la discipline dans laquelle les Africains ont raflé le plus grand nombre de médailles, principalement grâce au Kenya (11).
Un peu moins en boxe, gymnastique artistique, rugby à 7, cyclisme ou escrime, même si ces compétitions ont généré des médailles.
Le football représente l’unique discipline collective dans laquelle une médaille a été remportée. L’Afrique aurait pu en glaner deux si le Maroc, médaillé de bronze ou l’Egypte (4e) s’étaient hissés en finale.
Plusieurs chances de médailles, considérées comme certaines, se sont en revanche évaporées. Pression du jour, adversité supérieure ou tout simplement blessure, ils n’ont pas validé ces promesses.
Ainsi, le triple-sauteur burkinabè Hugues Fabrice Zango, le taekwondoïste nigérien Abdoulrazak Issoufou Alfaga, la sprinteuse ivoirienne Marie-Josée Ta Lou, le Kenya Ferdinand Omanyala, deuxième meilleur performeur de l’année au 100m sont rentrés bredouilles.
Akpaki Deladem, président du CNO de Togo, estime que les raisons de ce recul africain en termes de médailles s’expliquent par « le niveau de plus en plus élevé des J.O », tout en admettant qu’il y a « une marge de progression ».
La fuite des athlètes africains vers d’autres cieux, notamment les pays du golfe peut être également une raison. 
Ils n’ont pas accroché de médailles mais accompli des performances historiques. C’est justement le cas de l’équipe féminine de basket du Nigeria en quart de finale. Une première aux J.O, toutes catégories confondues.
De même, les débutants Sud-soudanais, pour leur premier tournoi olympique, ont titillé les Etats-Unis. Une élimination au premier tour, mais un succès historique de la plus jeune nation au monde face au Porto-Rico.
Parallèlement, le continent a explosé des records olympiques. Des exploits signés par le Botswanais Letsile Tebogo sur 200m (19''46), premier Africain sacré sur 200m, et le marathonien éthiopien Tamirat Tola (2h06'26").
Certains ont saisi l’occasion, bien qu’étant éliminés, de battre des records nationaux ou continentaux.
La Malgache Rosina Randafiarison s’est offert trois records continentaux en haltérophilie (arraché, épaulé jeté et total olympique).
Cheikh Tidiane Diouf a fait tomber le record du Sénégal, vieux de 58 ans au 400m.
Dès ce lundi 12 août, lendemain de la clôture des J.O, il faudra se projeter sur les prochains, en 2028 à Los Angeles, avec comme étape intermédiaire les J.O.J de Dakar. Mais attention : les grandes nations s’y sont déjà attelées…
(Recueillis par E.F.)
(Source : Kiady Arivony et Bernabé Kabré
2424.Mg-Madagascar, Oméga Médias-Burkina Faso)

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Simon Randria - Le départ d’une icône

Triste nouvelle. Le monde de la musique pleure la perte d’un grand compositeur et chanteur de l’ère « Kaiamba ». Le 10 août 2024 restera à jamais gravé dans les mémoires comme une journée de grande tristesse pour la Grande île. Simon Randrianatoandro, connu sous le nom d’artiste Simon Randria, le légendaire chanteur détenant les morceaux célèbres comme  « Ianao irery », « Mba rahoviana re » ou encore « Izay rehetra sitrakao » est décédé à l'âge de 70 ans. La nouvelle a été annoncée sur les réseaux sociaux. Son parcours, Simon Randria n'avait que sept ans lorsqu'il est tombé amoureux de la musique. Un groupe de jeunes guitaristes, mené par son voisin du quartier d'Ankazomanga, lui a appris à jouer cet instrument. Plus tard, grâce à sa passion pour la musique, il arrivait à maîtriser d’autres instruments dont le violon, le saxophone, la guitare, le clavier.... Beaucoup le considèrent comme un artiste emblématique originaire de Toamasina, bien que Simon Randria vienne en réalité de la Capitale où il a vécu toute son existence.
Autodidacte
 En 1972, il s'engage davantage dans les arts après avoir reçu une formation dans une chorale d'église. Cette même année, il sort son premier album, contenant deux chansons dont « Aok'é Aok'étsy »qui connaît un grand succès et figure parmi les œuvres les plus remarquées de cette époque. Depuis sa tendre enfance, Simon Randria a toujours été passionné par le quatrième art. En observant ses amis plus âgés jouer de la guitare, il a vite compris que l'expérience était essentielle. Il a d’ailleurs pris en photo toutes les séances où ces amis jouaient, ce qui lui a permis d'apprendre en les regardant. Au fil du temps, Simon a fabriqué une petite guitare, qu'il considérait comme « rare » à l'époque. L’un des conseils qu'il a retenus consistait à réviser les notes qu'il suivait, car cette pratique l’a aidé à progresser. Notons que c’était l’artiste producteur Jean Rabary de la troupe « Telo Miova » qui l’a soutenu à faire diffuser ses chansons à la station Radio Madagascar, après que celui-ci a été convaincu de son talent artistique. Une opportunité pour Simon Randria d’enregistrer ses chansons au studio Discomad.  En 1976, le chanteur était appelé à servir dans l'Armée pour une période de deux ans. Tout en poursuivant sa carrière artistique, il a été chargé de la gestion des instruments au sein de l'organisation musicale de l'Armée CAPSAT.
Révérence 
Simon Randria, à l'âge de seize ans, a composé une chanson marquante. Parmi ses œuvres, on peut particulièrement mentionner la chanson intitulée « Ianao Irery » dont la mélodie et l’arrangement musical continuent de toucher de nombreuses personnes. Cette chanson puise son inspiration dans une histoire vraie, vécue par l'une de ses sœurs. Les paroles résonnent avec des émotions profondes et des souvenirs poignants, rendant l'œuvre intemporelle et inoubliable. Les réactions à la nouvelle du décès de ce grand artiste ne cessent d’affluer. De nombreux artistes, célébrités et fans lui rendent hommage sur les réseaux sociaux. Dans un geste poignant, Solo Andrianasolo a rendu hommage à son homologue en se remémorant des moments partagés avec ce dernier. « Je me souviens de tout le temps qu’on a passé ensemble, lorsque nous étions encore élèves au Lycée J.J Rabearivelo en 1970. Dès fois, on priait ensemble à l'église St François Xavier d’Antanimena. J’admirais toutes les chansons que tu écrivais à cette époque, mon frère, y compris la chanson « Mba rahoviana re » que je n’ai jamais oubliée jusqu'à ce que j'aie pu obtenir la permission de l'emprunter. Merci pour tout l'art que tu avais apporté. Repose en paix mon frère Simon Randria ». Cet hommage de Solo Andrianasolo rappelle l'importance des liens et de la solidarité entre les artistes, ainsi que la pérennité de l'art, même en cas de perte de l’un de ses régisseurs.
Intemporelle
La disparition de ce grand nom de la musique a suscité une immense tristesse et une émotion palpable parmi les fans, les collègues artistes et l'ensemble de l'industrie musicale. Le chanteur Ndrina Ranaivo du groupe Zopanage  a partagé son chagrin sur Facebook : « Adieu le grand chanteur. Repose en paix Simon Randria ! ».
« Simon Randria était non seulement un grand artiste, mais aussi un homme de paix et un ami. Sa musique vivra à jamais dans nos cœurs », ajoute Mahery du groupe Johary. La disparition de ce chanteur très célèbre, lors de l’époque « Kaiamba », laisse un vide immense dans le cœur de ses proches, ses admirateurs et tous ceux qui ont eu le privilège d'être touchés par sa musique. Sa voix, désormais silencieuse, continuera de résonner à travers les enregistrements et les souvenirs, perpétuant l'héritage d'un homme qui a dédié sa vie à cet art. Il laisse derrière lui une richesse culturelle inestimable, de la musique qui continue de toucher l'âme et d'influencer les mélomanes, même ceux issus de la nouvelle génération.
Sitraka Rakotobe

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La une du 10 aout 2024

Le programme « Tsimbina » dans la Région Analamanga, visant à accroître l’accès des ménages extrêmement pauvres aux services de protection sociale, à développer le système de protection sociale et à promouvoir la résilience aux chocs a été lancé officiellement par le Président de la République, Andry Rajoelina hier  à Mahamasina. Avec un budget de 250 millions de dollars, « Tsimbina » fait partie du projet Filets de Sécurité et de Résilience (FSR), prévu de mars 2024 à mars 2027 et bénéficie à 821.250 ménages à travers l'île. Hier 2.600 familles ont ainsi reçu cette aide financière  pour Analamanga et  s’étalera à 150.000 dans la province d’Antananarivo.  Le programme est financé par la Banque mondiale et exécuté par le Fonds d'intervention pour le développement (FID). Le montant de 250 000 ariary est distribué en deux paiements : un premier de 100.000 ariary et un second de 150.000 ariary, permettant ainsi aux bénéficiaires de mieux planifier leurs dépenses. La gestion des paiements a été améliorée grâce à l'utilisation de systèmes de « mobile money », facilitant un accès plus rapide et sécurisé aux fonds. Afin de pouvoir continuer et bénéficier de l'assistance, il est nécessaire que chaque famille suive et participe à des activités qui favorisent l'amélioration de la vie familiale telles que la formation au contrôle des naissances, la scolarisation des enfants, la participation aux travaux d’assainissement, la participation aux élections. En somme, la prise de responsabilité comme le devoir de tout citoyen. De ce fait, « Le paiement de la deuxième tranche est conditionné par la participation des bénéficiaires à des séances de sensibilisation visant à promouvoir des pratiques positives pour améliorer le bien-être familial », selon le Chef de l’Etat. Il est à noter que la distribution de filets sociaux effectuée par l’Etat et ses partenaires se poursuit. D’après le  Conseil des ministres de mercredi, ce sont actuellement 251 191 ménages issus de 67 Districts qui ont bénéficié d’une dotation de 250 000 ariary dans le cadre du programme « Tsimbina ».
Nikki Razaf

En ouverture de la session extraordinaire du Parlement, le Premier ministre a présenté, hier, le Programme de mise en œuvre de la Politique générale de l’État (PMO-PGE) à l’Assemblée nationale. Ce programme, qui se concentre sur le renforcement du capital humain, la transformation économique par l’industrialisation et la bonne gouvernance, a été l’occasion pour l’Exécutif de réaffirmer sa détermination à faire face aux défis socio-économiques du pays.
Le chef du Gouvernement a mis en avant les actions prévues pour concrétiser ces objectifs, insistant sur l’importance de l’industrialisation comme levier pour la transformation économique. Il a entre autres souligné les efforts du Gouvernement pour promouvoir la bonne gouvernance, un pilier essentiel pour assurer une gestion transparente et efficace des ressources publiques.
La présentation du PMO-PGE a également été marquée par une réponse claire du Premier ministre aux critiques de l’Opposition. Cette dernière avait en effet remis en question la conformité de la présentation du programme, arguant que celle-ci était prématurée en l’absence de nomination complète des membres du Gouvernement.
Respect de la Constitution
Le Premier ministre a fermement réfuté ces accusations, rappelant que la Constitution exige que le PMO-PGE soit présenté devant le Parlement dans un délai de 30 jours suivant sa nomination. « C’est une question de respect pour les députés, » a-t-il affirmé, soulignant que le Parlement doit être pleinement informé des lois, des stratégies et des politiques en cours de mise en œuvre. Pour lui, l’Opposition méconnaît l’esprit de la Constitution en interprétant de manière erronée cette disposition.
Pour étayer ses arguments, le Premier ministre a invité les membres de l’Opposition à consulter l’article 66 de la Constitution, soulignant que nulle part il n’est précisé à quel moment exact le PMO de la PGE doit être présenté. Il a également appelé cette Opposition à saisir la Haute Cour constitutionnelle (HCC) qui est la seule autorité compétente pour juger de la conformité des actions du Gouvernement à la loi, si elle pense avoir raison.
Rappelant par ailleurs le principe de continuité de l’État, le numéro un du Gouvernement a noté que le PGE et son PME ont été adoptés respectivement en Conseil des ministres et en Conseil du gouvernement, et sont déjà en cours de mise en œuvre, se référant à la Loi de finances 2024, qui a été élaborée sur la base de ce programme. « Nous avançons dans leur mise en œuvre, » a-t-il conclu.
Recueillis par L.A.

Fin de la manifestation estudiantine. Les étudiants au sein de l’Ecole supérieure polytechnique d’Antananarivo (ESPA), située à Vontovorona, ont repris les cours depuis hier. Ceci fait suite à la descente d’une délégation du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), conduite par le ministre par intérim, Pr Fidiniavo Ravokatra, jeudi dernier. Une occasion de rencontrer les étudiants ainsi que de discuter des problèmes, avec les solutions y afférentes. A l’issue de quelques heures de rencontre, les étudiants ont accepté de mettre fin à leur manifestation. « Avec la fin de la grève, nous annonçons la reprise des cours et le retour à la normale au campus de Vontovorona. Nous nous focaliserons désormais dans nos études d’ingéniorat, puisque les responsables ministériels ont finalement pris en compte nos revendications », avance Hajalalaina R., président de l’association des étudiants polytechniciens.
Pour sa part, le MESUPRES a avancé des solutions à court et moyen termes face aux revendications des étudiants de l’ESPA. Des techniciens vont faire des contrôles pour réviser le débit et la qualité de la connexion Internet au sein du campus. Quant aux infrastructures en piteux état, des travaux de rénovation seront entrepris, à en croire le ministre de tutelle par intérim, suite à une visite dans les salles d’études et les logements estudiantins. Des blocs sanitaires intégrés seront également mis en place. Pour les bourses d’études, le paiement des arriérés du second trimestre a commencé jeudi dernier pour les étudiants en 4ème et 5ème année, en présence du numéro Un du MESUPRES, assisté par des responsables au sein du ministère du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications. Les boursiers en 3ème année auront leur part le 13 août, suivis par ceux en 1ère et 2ème année à partir du 19 août. Les procédures pour la régularisation des bourses du dernier trimestre de l’année universitaire 2023-2024 sont également en cours, selon les informations recueillies sur place. 
Pour rappel, les quelques jours de grève menée par les étudiants de Vontovorona ont impacté non seulement sur la vie estudiantine, mais aussi sur l’ordre et la paix aux environs. Un manifestant a fini à l’hôpital, après s’être grièvement blessé à l’œil lors des affrontements. Cet étudiant en 2ème année de la filière « mécanique industrielle » a reçu des soins adéquats et dont les frais ont été pris en charge par l’Etat. Les riverains ont, quant à eux, exprimé leur frustration durant la grève des étudiants. Celle-ci a impacté sur leur vie quotidienne, avec la fermeture des boutiques, les vandalismes et autres cas d’insécurité ou encore le problème de transport. Ils ont exprimé leur soulagement hier, en constatant la fin du calvaire. Ces riverains espèrent que le calme continuera de régner sur place, afin qu’ils puissent vivre dans la quiétude...
Recueillis par P.R.





Hajaniaina Patrick Rafalimanantsoa (20ans), ce jeune habitant d'Ankaraobato Tajombato, n'a plus donné signe de vie depuis lundi après-midi dernier. Ce qui a notamment suscité de vives inquiétudes chez ses proches qui n'ont pas cessé de le rechercher. En réalité, il a été enlevé, du moins ce qu'a rapporté la victime elle-même. Nous y reviendrons encore. Hier matin donc, un rebondissement à l'affaire. Car alors que la famille du jeune Hajaniaina a commencé à désespérer, un dénouement inattendu s'est produit. L'otage a été finalement retrouvé, non pas dans la Capitale, mais à......Toamasina ! "Les gens l'ont trouvé encore trop affaibli, affalé sur le trottoir et encore comme sous l'effet d'un puissant sédatif, et ils ont informé immédiatement la Police.Son téléphone et sa carte d'identité ont disparu", explique la mère du jeune homme.
Plus tard, et lorsqu'il a retrouvé ses esprits, Hajaniaina a raconté sa mésaventure, propos toujours rapportés par sa maman. "Mon fils, qui est affairiste et qui vend des motos,  racontait qu'un couple venu en 4x4 de couleur blanche l'avait invité à le suivre jusque dans l'artère principal à Ankaraobato sous prétexte de lui parler justement  business. La dame paraissait très gentille et souriante. C'est cette dernière qui l'a d'ailleurs invité à monter dans le véhicule. Or, une fois à bord, un inconnu qui occupait la dernière banquette au fond, le menaçait avec une arme dont mon fils ne se souvenait pas bien s'il s’agissait d'un couteau ou d'un revolver tant il était traumatisé, n'ayant même pas osé tourner la tête. L'inconnu l'a forcé à boire un breuvage qui l'a fait faire perdre ses facultés", continue la mère de famille.
Puis le 4x4 a longé la voie rapide du Bypass pour foncer hors de l'agglomération tananarivienne. Là, le conducteur a appuyé un bouton et les vitres fumées du véhicule s'étaient toutes fermées. D'ailleurs, c'était la dernière chose que l'otage a affirmé se souvenir de cette situation.  Mais pourquoi donc cet enlèvement pendant lequel la victime a été droguée par ses géôliers ? La balle est dans le camp des enquêteurs  pour apporter des éléments de réponse à cette question. Cependant, un détail intrigue plus d'un et est susceptible de constituer un indice. "Hajaniaina venait de conclure un marché, les journées du samedi et du dimanche, la semaine dernière. Et l'argent gagné dans ces transactions, aurait été viré directement sur son numéro de téléphone. Or, ils l'ont volé", devait expliquer la mère de la victime. Sitôt remis en état, le jeune homme, accompagné de son père, a dû s'en remettre à la Police, du moins pour faire une déclaration de perte, enfin surtout être auditionné.
Rappelons brièvement ce qui s'était produit du côté de sa famille après le constat de la subite disparition de Hajaniaina, le 7 août dernier. Car en essayant de le joindre plusieurs fois de suite,  le téléphone du concerné n'était plus du tout joignable.  D'après le papa du concerné, ce dernier, téléphone et carte d'identité en main, a quitté son foyer et pris la direction de l'artère principal pour un motif non expliqué. Depuis, il n'a plus réapparu.
Sa famille s'inquiète dans la mesure où il n'est pas dans l'habitude du porté disparu de partir sans informer les siens. Et qu'il n'a aucun problème, ni avec eux ni avec ses amis, encore moins les voisins. Son père affirme que la famille a déjà fait le tour des commissariats et autres hôpitaux, mais en vain. Dire que ses proches n'ont songé un seul instant que le jeune homme avait été alors kidnappé. L'enquête suit son cours.


Franck R.


Disparition brutale de Issa Hayatou, ancien membre du comité exécutif de la FIFA, du CIO, président emblématique de la Confédération africaine de football (CAF).
Issa Hayatou, dirigeant emblématique de la Confédération africaine de football (CAF) durant près de trois décennies (1988-2017), est mort, jeudi 8 août, à l’âge de 77 ans, a annoncé l’instance dans un communiqué.
C’est une perte cruelle pour ses proches et sa famille mais aussi pour l’ensemble du mouvement sportif continental. L’ancien président de la CAF Ahmad Ahmad a annoncé ses mots de condoléances.
Dans son message, le député de Madagascar et ancien président de la CAF affirme avoir appris avec émotion la disparition de Issa Hayatou, l'ancien président de la CAF.
 « En prenant sa succession en mars 2017 à la présidence de la CAF, je mesurai la dimension exceptionnelle de son influence sur le monde du football. Dirigeants, joueurs, partenaires, employés de la Confédération, tout le monde disposait d’un lien direct avec lui. Il était omniprésent et garantissait la sauvegarde des idéaux fondamentaux du football africain. Notre Continent perd un homme de conviction et de détermination », confie-t-il.
Et d’ajouter, « Il a été mon président lorsque je fus élu membre du comité exécutif et nous avons entretenu de longues relations de franche camaraderie.
 Je veux aujourd’hui saluer avec le plus grand des respects la mémoire de cet homme qui a consacré les trois quarts de sa vie au sport et principalement le football. Dire aussi à la jeunesse africaine et aux générations futures que le grand- frère Issa restera à tout jamais l’homme qui a bâti et opéré des transformations majeures de notre football et que jamais il ne pourra s’effacer de la grande histoire de ce mouvement du temps qui passe et qui emporte nos souvenirs.
 « A sa femme, ses enfants et petits-enfants, sa famille et tous ses proches, je leur présente du fond du cœur, mes condoléances les plus sincères, les plus attristées et  prie pour la paix de son âme », souligne l’ancien patron du football africain.
Recueillis par E.F.

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Portrait - DJ Andy Marc, un virtuose du son

Dans l'univers vibrant de la musique électronique, certains DJs ou « disc jockeys » se distinguent par leur créativité, leur passion et leur capacité à captiver le public. Aujourd'hui, nous mettons en lumière un DJ dont le parcours, les influences et la vision musicale méritent d'être explorés. Il s’agit du DJ Andy Marc. Considéré comme une véritable virtuose des platines, il a découvert sa passion pour le mixage au début des années 2000, lorsque le célèbre DJ Dina animait une école de DJing dans la Capitale. C'est alors qu'Andy Marc a commencé à se familiariser avec les platines, touchant aux premières vibrations musicales en pleine adolescence.
Influencé par les mélodies et les sons que DJ Dina offrait, allant des disques de dance-hall et R&B aux rythmes électro, Andy Marc a rapidement cultivé un goût éclectique qui le définirait. Il a enflammé des soirées familiales, des anniversaires, et autres événements festifs, développant ainsi son art et son sens du spectacle. Ce n'est qu'en 2010 qu'il décroche son premier contrat, marquant le début d'une carrière prometteuse. Titulaire d'une licence en communication, DJ Andy Marc ne se contente pas de jouer de la musique. Il raconte également une histoire à travers ses sets. Chaque performance est une expérience sensorielle. Les beats, mélodies et lumières s'entrelacent pour créer une atmosphère unique. Son style musical, un savant mélange de « house », techno et influences « world », lui permet de transcender les genres et de plonger son audience dans un univers captivant. Passionné par l'expérimentation, il n'hésite pas à surprendre son public avec des remixes inattendus et des transitions audacieuses. Pour lui, la musique est un puissant vecteur de rassemblement, et il œuvre toujours à établir un lien authentique avec son audience.
Depuis deux ans, Andy Marc accompagne DJ Dina lors de sa tournée à travers la Grande île. En tant que protégé de ce grand maître du platine qui lui a passé le flambeau, il continue d'apprendre et d'évoluer. Les projets d'Andy Marc ne s'arrêtent pas là. Pour l'année prochaine, il a prévu de faire un stage d'un mois en France dans la boîte où DJ Dina se produit actuellement. Une occasion pour lui de perfectionner son art et d'élargir son horizon musical. DJ Andy Marc est aujourd'hui sur la voie rapide vers la reconnaissance dans le monde de la musique électronique, prêt à enflammer les scènes et à faire vibrer les cœurs avec sa passion contagieuse.
Si.R




Un nouveau projet touristique ambitieux s'apprête à voir le jour à Madagascar, offrant une expérience unique aux amoureux de la nature et de l'aventure. Le « Safari Camp », situé à proximité du Parc National des Tsingy de Namoroka, promet d’être une destination incontournable pour ceux qui souhaitent explorer les richesses naturelles de cette Région méconnue. Géré par Madagascar Classic Collection, ce campement haut de gamme comprendra initialement cinq tentes privées, chacune équipée de mobilier de luxe et d'un espace de vie extérieur, permettant ainsi aux visiteurs de s'immerger pleinement dans la beauté sauvage environnante. Les écosystèmes du parc abritent une diversité impressionnante de faune, notamment 10 espèces de lémuriens, 21 espèces de chauves-souris, ainsi que plus de 100 espèces d'oiseaux, offrant ainsi des opportunités incomparables pour les amateurs d'observation d'animaux et de biodiversité.
Le camp, dont l'ouverture est prévue pour la mi-août 2024, fonctionnera jusqu'au début novembre avec une disponibilité limitée pour sa première année de lancement. Cette saisonnalité vise à maximiser les conditions de visite optimales, tout en préservant l'intégrité écologique du site. Outre le confort luxueux des hébergements, Madagascar Classic Collection met l'accent sur l'expérience immersive des visiteurs. Les activités proposées incluent des safaris d'observation des oiseaux, des croisières en bateau, du canoë et des safaris à pied, permettant aux visiteurs de découvrir les « Tsingy » de Namoroka sous différents angles et dans le respect des écosystèmes locaux. Ces offres d'activités variées sont conçues pour répondre aux attentes des aventuriers avides de sensations fortes, tout comme des amoureux de la nature en quête de tranquillité.

Tourisme écologique
L'année 2025 verra l'expansion de ce « Safari Camp » avec une augmentation de sa capacité d'accueil, passant à neuf tentes, ce qui témoigne de l'ambition de Madagascar Classic Collection de renforcer l'attractivité de cette Région isolée, tout en maintenant un modèle de tourisme durable. Cette expansion s'inscrit dans une vision à long terme visant à faire du Parc des Tsingy de Namoroka une destination de choix pour le tourisme écologique. En offrant une expérience de séjour alliant luxe et respect de l'environnement, le camp cherche à attirer une clientèle internationale soucieuse de vivre des expériences authentiques, sans pour autant sacrifier le confort. La popularité croissante de la Grande île en tant que destination touristique unique, grâce à ses paysages diversifiés et sa biodiversité exceptionnelle, renforce l'importance des initiatives comme celle-ci.
Le « Safari Camp » près des Tsingy de Namoroka n'est pas seulement un nouveau lieu de séjour, mais aussi un projet qui pourrait servir de modèle pour un tourisme équilibré, alliant développement économique et préservation de l'environnement. A travers ce projet, Madagascar Classic Collection démontre une fois de plus son engagement envers la promotion d'un tourisme responsable, offrant ainsi aux visiteurs une opportunité rare de découvrir les merveilles naturelles de Madagascar, tout en soutenant la conservation de ses écosystèmes fragiles. Avec l’ouverture prochaine de ce campement, Madagascar se prépare à accueillir une nouvelle vague de touristes en quête d’aventures inoubliables dans des paysages à couper le souffle.


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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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