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Dans l’urgence, les trois cadors de l’eau et de l’électricité du pays, à savoir le ministre de l’Eau, celui de l’Energie ainsi que le directeur général de la JIRAMA se sont exprimés devant les journalistes hier en fin d’après-midi dans les locaux de la JIRAMA à Ambohijatovo- Ambony. Face à un risque imminent d’explosion sociale avec les manifestations dont les fréquences se multiplient ces dernières semaines dans les différents quartiers de la Capitale, des solutions à moyen et à court terme ont été avancées conjointement par Lalaina Andrianamelasoa, ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, Jean Baptiste Olivier, ministre de l’Energie et des hydrocarbure (MEH) et Ron Weiss, directeur général de la JIRAMA. « Il faut savoir que nous avons un besoin quotidien de près de 300 millions de litres. D’un autre côté, la production peine à atteindre les 230 millions et encore moins en période d’étiage comme en ce moment. A cause de cela, tout le système d’approvisionnement en eau et électricité est perturbé », déplore Ron Weiss qui a pris la parole en premier pour détailler les difficultés auxquelles la JIRAMA fait face au quotidien. A ce même responsable de rajouter : « Les infrastructures de distribution d’eau ont été conçues à l’époque où Antananarivo ne comptait qu’un peu moins d’un million d’âmes. Aujourd’hui, c’est ce même système vétuste qui approvisionne quotidiennement un peu plus de trois millions de personnes ». Cela va sans dire que l’écart entre l’offre et la demande est conséquent.
Au calme
Afin de remédier à ces problématiques, plusieurs solutions ont été avancées par le MEH. Notamment la mise en œuvre du projet d’extension de la centrale thermique d’Ambohimanambola. Il permettra d’augmenter la production électrique au niveau du Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). La centrale thermique d’Ambohimanambola et sa nouvelle extension devraient répondre à très court terme à ces problématiques. « Les 7 groupes ayant une puissance de 15 MW attendent depuis janvier, entreposés à Toamasina. La majorité de ces groupes sont destinés au RIA mais certains resteront tout de même à Toamasina pour renforcer le réseau Atsinanana. Pour autant, il faudra résoudre de nombreuses questions logistiques avant de pouvoir mettre ces groupes dans un état opérationnel à Antananarivo », déplore Olivier Jean Baptiste. Avant  d’annoncer l’accélération de la mise en place des centrales solaires à moyen terme pour couvrir temporairement les besoins du RIA en attendant les premières productions des grands projets hydro tels que Sahofika ou Volobe qui ont été discutés la semaine dernière à l’occasion de la venue des investisseurs africains dans nos frontières. Enfin, sur la question de l’eau, Lalaina Andrianamelasoa d’appeler les Tananariviens au calme et d’exprimer leurs frustrations dans le calme. « Nous comprenons la situation. Cependant, il est primordial de ne céder à aucune forme de violence qui pourrait causer des dégâts sur les installations déjà vétustes de notre système de distribution », argue le ministre de l’Eau. Afin de rassurer l’opinion, ce dernier a exposé les solutions d’urgence à l’instar du renforcement des forages aux alentours d’Antananarivo, de la multiplication des centres de traitement d’eau conteneurisé ainsi que la reprise des approvisionnements des citernes dans les quartiers les plus affectés par la pénurie d’eau. 


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Agenda du week-end

Vendredi 27 septembre

Benny, Bebey et Nini
 
Les fans du groupe « Lôlô sy ny Tariny » auront de quoi se réjouir ce soir ! Les trois amis de scène, à savoir Benny, Bebey et Nini Kolibera, se réuniront à nouveau pour offrir un concert mémorable au Piment Café de Behoririka à partir de 20h 30. Avec eux, l'ambiance promet d'être exceptionnelle. Ce soir, ils invitent le public à revivre des moments inoubliables en remontant le temps. Benny et son équipe plongeront les fans dans l'atmosphère des années 70-80, mettant à l'honneur le folksong, le blues, le « bà gasy » et la musique « country » à travers un répertoire riche en chansons emblématiques comme « Fibata », « Dimbaka avy any Nazareta », « Tablier manga », « Raha mankany ilahy » et « Lemizo ».

Olombelo Ricky

Ce soir, les mélomanes de la capitale se retrouveront pour une soirée exceptionnelle, marquée par un spectacle en « live » avec Olombelo Ricky. Ce dernier fera vibrer l’antre du Food Court, La City Ivandry avec une performance en version cabaret. Le choix de ce cadre intimiste séduira à n’en point douter ses fidèles admirateurs. Olombelo Ricky, connu pour son répertoire festif et entraînant, promet une soirée riche en émotions et en musique. Le chanteur s’élancera sur scène à partir de 20h 30. Les fans auront le plaisir de redécouvrir des titres emblématiques tels que « Tsy mety milaza », « Zanahary », « Napetrany » et « Anabaviko masaka ». Aux côtés de ses mûrs musiciens, Olombelo Ricky s’apprête à offrir un show mémorable.

Tselatra

Après son concert couronné de succès le mois dernier, le groupe de rock « Tselatra » est de retour pour un nouvel événement incontournable de l'année. Bien qu’il réside en France, Eric, le lead vocalist de ce groupe, a annoncé un concert qui se déroulera ce soir au Cask Pk0, Soarano, l'un des lieux les plus prisés des noctambules. Eric et ses camarades de scène sont déterminés à donner corps et âme à leurs fans, qui devraient se déplacer en masse pour cet événement. Une fois de plus, malgré l’âge respectif de ses membres, le groupe prouvera qu'il n'a rien perdu de son énergie et de son talent. Rendez-vous ce soir à partir de 21 heures !

Samedi 28 septembre

Ljo

Le très attendu concert de Ljo, la star montante de l'afro-pop, aura lieu demain soir à l’O2 Lounge Bar, situé à Antanimena. Après plusieurs semaines d'absence sur la scène de Tananarive, le chanteur, extrêmement apprécié par la jeunesse, s'apprête à faire un retour en solo qui s'annonce inoubliable. Les festivités commenceront à partir de 20 heures, et les fans, clairement enthousiastes, s'organisent sur les réseaux sociaux pour manifester leur impatience. Ljo, reconnu pour sa capacité à créer une ambiance survoltée, est décrit comme un artiste aux multiples facettes, naviguant entre les genres de musique Afro, RnB et Ragga. Ce retour tant attendu se déroule dans un contexte où le public, avide de ses performances, connaît déjà la plupart de ses titres sur le bout des doigts.

Nabaoh

La nostalgie sera de mise ! Le groupe de « boys band » Nabaoh, qui avait enflammé le cœur des adolescents dans les années 2000, est de retour pour un concert exceptionnel. Tous les membres du groupe se réunissent pour interpréter les tubes qui ont marqué leur succès, promettant ainsi un événement 100 % nostalgique. Ce sera une occasion en or pour le public, en particulier pour les jeunes de cette génération, de revivre cette époque dorée. Rendez-vous demain à 15h sur la grande scène d'Antsahamanitra. Ces garçons enflammeront la scène pendant plus de trois heures, en vous transportant dans une autre époque, le temps d'une soirée festive et nostalgique.

Dimanche 29 septembre
 
AmbondronA

Le groupe de pop rock « AmbondronA » s'apprête à retrouver son public avec une annonce très attendue. Ce groupe emblématique est célèbre pour attirer des foules impressionnantes lors de ses concerts, notamment dans des lieux renommés comme Antsonjombe et le Palais des sports de Mahamasina, ainsi que sur l'avenue de l'Indépendance à Analakely lors de l'événement « Arabe ». Cette fois-ci, AmbondronA sera en mesure de lancer son  « 2024 Tour Live » au stade Coliseum d’Antsonjombe, l'un des plus grands espaces de spectacle de l'île, le 29 septembre à 15 heures. Les spectateurs peuvent s'attendre à un show exceptionnel, avec une production promettant un son et des éclairages à couper le souffle. Ce concert sera bien plus qu'un simple événement musical. Il s'agira d'un véritable spectacle de « rock soft » enflammé, riche en lumière, adrénaline et émotions.

Si.R


La deuxième édition du WXV débute cette semaine, avec 18 des meilleures équipes de rugby féminin au monde. Le WXV (Women’s XV) est un tournoi international de rugby féminin qui se déroule sur trois niveaux : WXV1, WXV2 et WXV3. Les matchs se dérouleront au cours de trois week-ends consécutifs pour tous les niveaux, du 27 septembre au 12 octobre.
Dans le groupe WXV3, les Ladies Makis à XV entreront en lice dans le match inaugural, ce vendredi 27 septembre à 20h, heure malgache, face à l’Espagne. Le deuxième match du groupe WXV3 opposera les Fidji et Hong Kong demain, vendredi, à 17h (GMT), et les Pays-Bas affronteront les Samoa à 19h30 (GMT).
La pression est maximale dans le WXV3, car les deux dernières places pour la Coupe du Monde de Rugby 2025 sont en jeu. Les Fidji, champions d'Océanie, ont assuré leur place en Angleterre l’année prochaine pour le Rugby Women’s Championship 2024. La participation des Fidji à ce tournoi sert principalement de préparation en vue de la Coupe du Monde 2025, mais les cinq équipes restantes se battront pour les deux dernières places. Ces deux tickets se disputeront donc entre Hong Kong, Madagascar, les Pays-Bas, les Samoa et l’Espagne. Si les Fidji terminent premières de la compétition, les deux tickets seront attribués aux deux meilleures équipes, deuxième et troisième du classement.
Les vainqueurs de chacun des trois niveaux se verront offrir des trophées et la compétition se déroulera dans un format de poules croisées, ce qui signifie que chaque équipe participera à trois matchs.
Rappelons que pour le WXV3, les six équipes sont composées par le vainqueur et l’équipe vice-championne du Championnat d’Océanie féminin de rugby à XV (Fidji et Samoa), tandis que deux autres places sont réservées aux équipes ayant terminé deuxièmes de la Coupe d’Afrique féminine de rugby à XV (Madagascar) et du Championnat d’Asie féminin de rugby à XV (Hong Kong) ainsi qu'aux équipes européennes (Espagne et Pays-Bas).
Chaque niveau comprend six équipes, qui doivent toutes se qualifier selon leurs performances dans les compétitions continentales chaque année.
Cette année, le Canada accueillera pour la première fois le WXV1 à Vancouver et Langley, tandis que les WXV2 et WXV3 retourneront au Cap et à Dubaï.
Elias Fanomezantsoa

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La une du 26 septembre 2024

Fini la longue cavale ! Le 20 décembre 2021, le bateau baptisé Francia III a fait naufrage au large d'Antsiraka, Soanierana-Ivongo, faisant plus de 88 morts parmi ses passagers. Mais l'armateur et à la fois commandant du navire répondant au nom de Franck A. , a survécu au drame et prit la fuite. Depuis, les autorités n'ont pas réussi à retrouver la trace du fugitif. Mais hier, coup de théâtre à l'affaire ! Les gendarmes, n’ayant donc pas cessé de le rechercher, ont finalement réussi à mettre la main sur l'évadé à Soanierana-Ivongo. Ne se doutant de rien, Franck A. a tranquillement arpenté les rues de cette ville lorsque les gendarmes l'ont arrêté. "Grâce au renseignement fourni par un informateur, nous avons pu mettre la main sur le fugitif", précise une source au niveau de la brigade de Gendarmerie de Soanierana-Ivongo. Interrogé ensuite par les enquêteurs, le concerné a avoué avoir cru que l'affaire a été depuis jetée aux oubliettes pour s'autoriser ainsi à réapparaître en public.

Dernière ligne droite pour les travaux de construction du village agricole autonome. Le village communautaire, sis à Antsapanimahazo, Commune d'Antsohatany, District Antsirabe II, est prêt à accueillir les familles bénéficiaires d’ici quelques mois. La semaine dernière, le ministre de la Population et de la Solidarité nationale, Razafinjato Aurélie, a effectué une visite dans cette localité. Elle est allée voir le village où une soixante-dizaine de maisons seront construites. Le ministre a avancé que d’ici quelques mois, le village pourrait accueillir les familles bénéficiaires, dans le cadre du projet “Ankohonana miarina”.

Parmi les 5 pays participants. Madagascar a été représenté par le ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, ainsi que celui de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), Max Andonirina Fontaine, lors de la réunion de haut niveau “Net Zero Carbone”. Il s’agit d’une initiative du Premier ministre de Bhoutan, organisée lundi dernier à New York, en marge de la 79è session de l’Assemblée générale des Nations Unies. La réunion a conduit à la création de la plateforme “ G- Zéro”, laquelle souligne le rôle clé de Madagascar dans la promotion de la neutralité carbone. Malgré les défis, Madagascar s'affirme comme un leader environnemental, réaffirmant son engagement à développer des solutions durables et à servir de modèle de séquestration carbone.

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Sommet de l’Avenir !

De l’utopie ! De la rêverie ! De l’idéalisme ! Sinon, d’un réalisme qu’il fallait démontrer ! Etc.
Le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Gutteres, entretenait depuis quelques années l’ambition de réunir  les dirigeants et dirigeantes de la planète Terre les 20 et 21 septembre au siège des Nations Unies aux fins de débattre ensemble sur les grands problèmes qui polluent l’atmosphère politique planétaire. L’objectif étant de remettre à l’ordre les désordres mettant en péril la paix et l’ordre du monde pour un Avenir durable et prospère. Une ambition pharaonique, herculéenne voire pyramidale fort louable qui relève de prime à bord d’une utopie, de la rêverie sinon d’un idéalisme. A moins que le Saint-Esprit veuille bien visiter les âmes irréductibles et réfractaires de certains tenants de la manette du pouvoir dans les points sensibles du globe afin d’abaisser les hostilités. Pour le moment, les avis divergent et s’écartent au fil des ans.

La République de Madagascar, par le biais de la Cellule de prévention et d'appui à la Gestion des urgences (CPGU) et du ministère de l'Economie et des Finances, a officiellement lancé l'initiative « Global Shield against Climate Risks ». Ce programme, en partenariat avec le Secrétariat du Global Shield, a débuté avec un atelier de deux jours qui marque également le commencement du processus national. L'initiative vise à répondre aux risques climatiques croissants auxquels Madagascar est exposé tels que l'augmentation des températures, la rareté et l'irrégularité des précipitations, ainsi que la fréquence des sécheresses. Les cyclones, devenus plus intenses, et la montée du niveau de la mer constituent d'autres menaces majeures pour l'île.

Après plus de quatre années d'engagement dans la promotion de l'art contemporain, Hakanto Contemporary s'apprête à franchir une nouvelle étape significative. Situé dans un espace vaste de 3000 mètres carrés, ce lieu, fruit de la vision de Hasnaine Yavarhoussen et de l'artiste Joël Andrianomearisoa, s'ouvre sur une saison inaugurale riche et diversifiée, articulée autour du thème "Histoires de famille". La réinvention de Hakanto Contemporary s’inscrit dans une volonté de réaffirmer son rôle de plateforme dynamique dédiée à la création contemporaine. La programmation de cette nouvelle saison se décline en six expositions, chacune explorant les multiples facettes des liens familiaux et des récits qui façonnent notre identité.

Fil infos

  • Stade Barea - Homologation, aux calendes grecques
  • ACTU-BREVES
  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  
  • Système d’identification des personnes - L’Assemblée et le Sénat valident la réforme  
  • Atteinte à la sûreté publique - Le colonel R. Patrick condamné à 20 ans de travaux forcés
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  • Conseil des ministres décentralisé  - 27 milliards pour la réhabilitation de la RN7
  • Canal Olympia Iarivo - Une salle de cinéma ferme ses portes 
  • Le Président Rajoelina à Fianarantsoa - Série d’inaugurations d’infrastructures au programme
  • Tensions à la JIRAMA - La population, éternelle victime !
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Editorial

  • Fianar jubile !
    Alors que cinq des six Chefs-lieux de Province sont, pour certains, fiers de leurs atouts économiques et touristiques, et pour d'autres, empêtrés dans un cimetière de projets inaboutis, Fianarantsoa, capitale du pays Betsileo, semble quant à elle sombrer dans une léthargie faite d’immobilisme. D’Antsiranana à Toliara en passant par Mahajanga, Toamasina et Antananarivo, les cinq Provinces possèdent chacune des éléments pouvant contribuer à leur développement notamment cultures de rente (vanille, girofle, …), atouts touristiques, grand port, grandes installations industrielles, réserves minières.

A bout portant

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