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Le secteur du tourisme à Madagascar, représentant près de 10% du PIB national, est un moteur essentiel pour la création d'emplois, l'attraction d'investissements et le développement des infrastructures. La semaine dernière, le Centre de conférence international d’Ivato a été le théâtre de la matinée "Choose Madagascar", un événement marquant organisé par l’EDBM (Economic Development Board of Madagascar) dans le cadre du salon ITM & IHM 2024. Cet événement a réuni des acteurs clés pour discuter des opportunités et des défis du secteur touristique malagasy. Lors du premier panel, Josielle Rafidy, directeur général de l'EDBM, a introduit les discussions sur le thème « Attirer, retenir et faciliter les investissements, missions clés de l’EDBM ». Selon elle, "la nouvelle vision stratégique de l’EDBM vise à renforcer la gouvernance de l'institution et à digitaliser ses services." Cette digitalisation, en particulier celle du guichet unique de l’EDBM qui regroupe dix ministères sectoriels, est cruciale pour améliorer l'efficacité et faciliter les démarches des investisseurs. Tojo Ramamonjisoa, directeur des réformes et du développement du secteur privé de l'EDBM, a mis en lumière les avancées significatives obtenues grâce au Dialogue public-privé (DPP). Selon lui, "les DPP sont importants pour une meilleure compréhension entre les secteurs public et privé", ce qui a permis de réduire les délais de séjour des marchandises au port de Toamasina de presque 11 jours à un peu plus de 8 jours en six mois. L'EDBM ne se contente pas d'offrir des services centralisés à Antananarivo. En décentralisant ses services vers des antennes régionales, l'EDBM assure une présence accrue dans tout le pays, facilitant ainsi l'accès aux documents nécessaires pour les investisseurs. "La présence de plusieurs ministères au sein du guichet unique permet une délivrance efficace des documents nécessaires aux investisseurs", a précisé une représentante de l'EDBM.
Investissement
Le deuxième panel, intitulé « Modèles d’investissements touristiques : Ceux qui ont fait le choix de Madagascar », a rassemblé des représentants des secteurs public et privé. Le représentant du ministère du Tourisme a souligné la disponibilité de terrains aménageables pour le développement d’infrastructures touristiques. "Madagascar doit répondre à une demande croissante en chambres d’hôtel, estimée à 11.500 unités supplémentaires d’ici 2028", a-t-il expliqué. Du côté du ministère des Transports, les opportunités d’investissement dans les infrastructures de transport ont été mises en avant. François Van Rens, du Radisson Hôtel Group Madagascar, a partagé l'expérience de l'implantation de Radisson à Madagascar avec l'ouverture de trois hôtels en 2022. "Radisson est présent dans plus de 120 pays, et notre expansion à Madagascar témoigne de notre confiance en son potentiel touristique", a-t-il déclaré. Jean-Louis Salles, CEO de l’Exora Beach Hôtel Nosy Be, a insisté sur l'importance de projets d'investissement intégrés, valorisant les ressources humaines locales et l'énergie durable. "Un investissement réussi doit prioriser les impacts sur le développement de l'économie locale", a-t-il affirmé. Cette matinée "Choose Madagascar" a clairement démontré que le tourisme est non seulement un pilier économique  pour Madagascar, mais également un domaine riche en opportunités d'investissement, en dépit des défis à surmonter.
Carinah Mamilalaina

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LA UNE DU 27/06/24

Comme toutes les autres fêtes, celle de l'indépendance nationale a été aussi sanglante, du fait d’accidents de différents types. Les faits survenus le 25 juin dernier reflètent bien cette situation. De source hospitalière provisoire, 4 personnes ont alors trouvé la mort à cause d’ accidents de la circulation qui s'étaient produits dans les quatre coins de la ville, la seule journée de mardi dernier. Une centaine d'autres personnes se sont fait consulter. Par ailleurs, ces accidents de la circulation ont fait une vingtaine de blessés. Sans doute, celui survenu à Ampitatafika a été le plus dramatique d'entre tous.

Hier, lors de la célébration de la fête du retour de l'indépendance, Faniry, une fournisseuse et productrice d' « arendrina taratasy » dans la Capitale, a partagé des nouvelles encourageantes sur l'essor de cette activité artisanale. « Nous avons commencé à fabriquer des « arendrina » au mois de novembre et décembre de l’année dernière et les avons stockés en vue de la saison des ventes », explique Faniry. Grâce à cette préparation, nous avons pu répondre efficacement aux nombreuses commandes qui ont commencé à affluer dès le début du mois de juin. « Les églises, les associations et les Fokontany ont passé beaucoup de commandes, et nous avons vendu le petit reste au marché d'Andravoahangy », précise-t-elle.

“Je n’ai jamais assisté à un tel show de ma vie. C’est la première fois et j’en suis émerveillée”. Ginah R., originaire de Faratsiho mais résidante à Antananarivo depuis quelques mois, faisait partie des milliers de personnes présentes autour du lac Anosy, mardi dernier., pour assister aux feux d’artifice et show de drones. La plupart d’entre eux ont quitté leurs habitations en début d’après-midi pour trouver la bonne place aux alentours. D’autres fonctionnaires et employés des ministères environnants ont préféré rester dans leurs bureaux depuis la matinée et joindre les terrasses ou autres en début de soirée pour éviter de manquer le spectacle. D’ailleurs, il s’agit d’une grande première pour la célébration de la fête nationale. 

Selon une étude récente de la Banque mondiale, d’ici 2025, l’exploitation minière à Madagascar pourrait représenter, dans des scénarios favorables, jusqu’à 14% du Produit intérieur brut (PIB) du pays. Cette année, les exportations de produits miniers de la Grande île ont augmenté de 27,3% au premier trimestre, selon une source officieuse. Cette croissance est principalement soutenue par l’extraction de graphite, menée par des multinationales telles que Nextsource et Tirupati Graphite. Ces grandes industries injectent des milliards d’investissement, dont une partie importante est reversée aux communautés locales et aux caisses de l’Etat. Le rôle d’Ambatovy, un autre acteur majeur du secteur minier, ne peut être ignoré.

Depuis le mois dernier, une augmentation notable des tarifs de fret maritime international a été observée, perturbant considérablement les prix des denrées importées consommées quotidiennement à Madagascar, telles que la farine et autres produits de première nécessité (PPN). Pour comprendre les causes de cette hausse, il est essentiel d'examiner trois facteurs déterminants qui influencent la dynamique tarifaire. Le premier facteur concerne la Mediterranean Shipping Company (MSC), qui a augmenté ses taux FAK (Freight All Kinds) en mai. Cette hausse a été rapidement suivie par d'autres compagnies maritimes, qui ont ajusté leurs tarifs pour les aligner au-dessus des seuils de rentabilité. Ce phénomène, appelé « carrier discipline », est un ajustement basé sur les fondamentaux du marché et non sur une entente entre les compagnies.

Le Kudéta, un lieu parfait pour réchauffer le cœur et faire résonner toutes les musiques. Cet antre, ayant accueilli le groupe de rap inoxydable, a tremblé sous les assauts de Da Hopp et un public copieusement arrosé. Le responsable des lieux a mis les petits plats dans les grands avec l’organisation d’un concert de rap haute volée en invitant le célèbre groupe de hip hop Da Hopp à enflammer la salle. Les hostilités ont débuté vers 21 heures. Et d’entrée de jeu, Da hopp a défié les générations. De son côté, le public ne s’est pas fait prier pour reprendre les chansons du trio. Sachant que c’était un rendez-vous très attendu du public et le groupe était visiblement enthousiaste de retrouver ses fans.

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ACTU-BREVES

Le ministère des Affaires étrangères prêt à accompagner le PECC dans la sensibilisation du public sur des questions environnementales.  Le ministère des Affaires étrangères (MAE) a exprimé sa volonté d'apporter son soutien au Programme d’Education environnementale, citoyenne et civique (PECC) afin de sensibiliser le public sur des questions cruciales telles que le changement climatique, la protection de la biodiversité et la bonne gouvernance. Cette collaboration vise à mettre en place des campagnes de sensibilisation à travers divers canaux de communication pour toucher un large public. Les campagnes de sensibilisation seront déployées à travers différents moyens tels que les médias, les réseaux sociaux et les événements publics. A court terme, l'accent sera mis sur la sensibilisation à Antananarivo et dans le District d’Ambohidratrimo. A long terme, l'objectif est d'étendre ces initiatives à plusieurs régions à travers toute la nation malagasy. Lors d'une rencontre entre la ministre des Affaires étrangères, Mme Rafaravavitafika Rasata, et le coordinateur du PECC, Thierry Raharison, des discussions ont eu lieu sur les moyens de collaboration. Mme Rasata a salué les efforts de M. Raharison dans la mise en place de ce programme visant à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD). Le MAE s'est engagé à soutenir le PECC en renforçant ses capacités, en recherchant des financements pour les formations et en apportant un soutien logistique. Cette collaboration promet d'être bénéfique pour la sensibilisation du public et la promotion de pratiques environnementales durables à Madagascar.

La fierté et la joie étaient palpables lors de la célébration du retour de l'indépendance hier. Le moment fort fut le grand défilé au Stade Barea Mahamasina, plein comme un œuf. Après les 21 coups de canon vers 10 h 30, le Président de la République Andry Rajoelina a inauguré la cérémonie en passant en revue les troupes. Une foule immense, empreinte d'un enthousiasme et patriotisme sans faille, agitait des drapeaux malagasy Rouge, Vert, Blanc et des fanions. La plupart d'entre eux s'étaient rassemblés sur place dès 5h du matin pour ne rien manquer du spectacle.

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Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

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