Le réseau de trafic d'êtres humains a fait de nouveau parler de lui dans le Nord-ouest du pays, vendredi dernier. En effet, ce réseau aurait tenté, en dépit de la répression, de faire transiter encore à Mayotte des clandestins malagasy depuis la localité de Mahazandry, Commune de Mangirakira, District de Nosy Be. Mais grâce à la vigilance du Fokonolona et à l'intervention de la Gendarmerie, la tentative a échoué au dernier moment.
Le Gouvernement malagasy ne se conforme pas entièrement aux normes minimales pour l’élimination de la traite, mais il fournit des efforts significatifs pour y parvenir, selon le Rapport 2024 sur la traite des personnes à Madagascar, publié par le Département d'Etat américain. En collaboration avec les Etats-Unis, Ralihivao Tsitohaina Arthur est sélectionné parmi les participants au Programme de leadership des visiteurs internationaux ou « International Visitor Leadership Program » (IVLP 2025), axé sur la lutte contre la traite des personnes : prévention et atténuation.
L’épilepsie touche 2 % de la population malagasy, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce trouble neurologique affecte 25 millions de personnes en Afrique et 50 millions d’individus dans le monde. A Madagascar, cette maladie reste largement méconnue et entourée de préjugés. Beaucoup l’associent encore à la sorcellerie ou à une manifestation diabolique, ce qui empêche de nombreux malades de consulter un médecin. De plus, le nombre de spécialistes est insuffisant, rendant encore plus difficile l’accès aux soins. L’achat de médicaments nécessite une ordonnance, sinon ils se tournent vers Ambohipo.
Seize ans après, la flamme demeure vive ! La flamme de la mémoire et surtout de la douleur reste allumée ! Plusieurs personnes sont décédées. Le sang a coulé. Drame, on n’est pas jusqu’à présent en mesure d’identifier ni de dresser exactement le nombre des victimes ! Seize ans après, les proches et les amis des victimes attendent toujours des nouvelles de leurs siens. En effet, le bilan reste malheureusement et curieusement du domaine du mystère. Quand est-ce qu’on l’aura élucidé cette triste et douloureuse affaire ?
Exemplaire. Le groupe Ateliers Feel Good a accueilli la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Viviane Dewa, vendredi dernier, dans ses locaux situés à Tanjombato, marquant ainsi une étape importante pour ce groupe devenu, en une décennie, un acteur clé de l'artisanat de luxe à Madagascar.
Mardi 11 février 1975 - mardi 11 février 2025. Jour pour jour, l’assassinat du Colonel Richard Ratsimandrava a 50 ans aujourd’hui. Au moins, une grande question reste sans réponse claire au sujet de ce projet funeste qui a marqué l’histoire contemporaine de Madagascar : qui étai(en)t le(s) vrai(s) commanditaire(s) du crime et pour quelle(s) raison(s) ? En un demi-siècle, personne n’est parvenu à percer le mystère.
L’événement tragique a fait couler beaucoup d’encre sans pour autant que la soif de connaître la vérité soit étanchée. Trop de zones d’ombre entourent cette tragédie parmi les plus sombres de l’histoire moderne de la nation malagasy. La riche littérature historique consacrée à la tentative de mettre la lumière sur elle se révèle incomplète pour apaiser la curiosité générale car l’énigme demeure toujours entière.
Le Sommet mondial des gouvernements (WGS) 2025 se tient à partir de ce jour à Dubaï. Le Président Andry Rajoelina est sur place. En compagnie de son épouse, Mialy Rajoelina, le Chef de l'Etat fait partie des 28 Chefs d'Etat et de nombreux dirigeants d’organisations internationales qui participent à cet événement. Un sommet dont le thème principal est « Façonner les gouvernements de demain ». Les discussions seront centrées sur la gouvernance, l’économie mondiale, le climat, la santé et la technologie.
Solidarité dans la neutralité. Madagasikara envoie un contingent de 50 éléments en République Démocratique du Congo.
En effet, durant le Conseil des ministres du 6 février, le Gouvernement de la Grande île prit la décision de déployer 20 médecins militaires et 30 aides-soignants dans l’Est de la RD Congo. La bataille fait rage à Goma, la capitale de la province de Kivu, dans le secteur Est. Un conflit militaire mettant aux prises l’Armée congolaise et le Mouvement armé du 23 mars (M23) soutenu par l’armée rwandaise. Selon certaines sources, Goma serait déjà tombé sous contrôle du M23 et l’armée rwandaise. Le cafouillage qui y règne ne permet pas d’identifier la situation exacte. En tout cas, il y a des morts et des blessés et de déplacés qui nécessitent des interventions humanitaires urgentes.
Madagasikara, solidaire aux tragédies qui sévissent dans l’Est de la RDC, ne peut pas rester les bras croisés ni indifférent. Les drames humanitaires qui secouent la population de la province de Kivu notamment à Goma, la capitale régionale, ont poussé le Gouvernement et le peuple malagasy à réagir et à apporter secours dans la limite de ses possibilités.
La Grande île, à travers ses valeurs ancestrales légendaires basées sur le « Fihavanana », la solidarité communautaire, s’engage à apporter son aideen faveur de frères et sœurs du continent. Madagasikara, étant membre du Troïka de la SADC, il va de soi que le pays prenne ses responsabilités. Il est loin le temps où l’on faisait l’objet d’intervention de l’organisation sous régionale (SADC) afin de trouver le terrain d’entente entre les parties en crise à partir de 2009. Maintenant, c’est au tour de Madagasikara de se dépêcher auprès des autres pour prêter assistance et aides. Les participants à la réunion à Harare, le31 janvier, devaient féliciter la Grande île de son implication au conflit.
Seulement, Madagasikara, en vertu du principe sacro-saint respectant la neutralité, ne peut pas entrer en lice au front de la guerre. Le communiqué de la Présidence à ce sujet est clair et net : le contingent déployé dans l’Est de la RDC n’ira pas au front. Les 20 médecins militaires et les 30 aides- soignants militaires et civils se limiteront aux endroits sûrs, loin de la fournaise de la guerre. Etant la « Suisse du continent africain » voire des pays du Tiers-Monde, Madagasikara n’a pas vocation à s’impliquer dans des conflits armés ou non. Le pays n’a jamais pris position contre ou en faveur d’un ou des pays en guerre. Et cela depuis la naissance de la République Malagasy, depuis que le pays recouvre son indépendance en 1960. De notre situation insulaire nous a épargnés des conflits de quelque nature que ce soit envers d’autres. D’ailleurs, Madagasikara ne cherche point d’ennuis envers ou contre n’importe quel pays. A titre d’exemple, aux conflits au Moyen-Orient sinon au Proche-Orient, Madagasikara ne prend jamais position pour ou contre les protagonistes. Nous entretenons des relations normales soit avec Israël ou avec l’autorité palestinienne. Soit avec l’Iran ou avec d’autres. Soit avec l’Ukraine ou la Russie. Soit la RDC ou avec le Rwanda. Etc.
La position géostratégique de Madagasikara dans l’océan Indien, le place dans une situation cruciale dans les relations inter-Etats. Une position que la Grande île entend bien capitaliser.
Ndrianaivo