Le Gouvernement malagasy place l'amélioration du secteur des transports parmi ses priorités pour stimuler la croissance économique. En effet, l’extension des infrastructures portuaires est au cœur de ses projets. Cela a pour objectif d’accueillir des navires internationaux. A titre d’exemple, Madagascar a accueilli 308.275 visiteurs internationaux en 2024, selon le ministère du Tourisme. Ce chiffre inclut notamment les croisiéristes. Par conséquent, le renforcement des transports devient crucial pour soutenir le tourisme et l’économie au niveau national. Dans ce cadre, le ministre des Transports et de la Météorologie, Valéry Ramonjavelo, a rencontré avant-hier le président du Syndicat des industries de Madagascar (SIM), Tiana Rasamimanana. Cette rencontre a permis de faire des échanges à propos des besoins du secteur industriel. Les discussions ont porté sur les enjeux du transport routier, maritime et aérien. Tiana Rasamimanana a souligné l’importance d’une logistique performante. Selon lui, « il est essentiel d’améliorer l’acheminement des marchandises et la collecte des matières premières ». De plus, il a insisté sur la nécessité de renforcer les liaisons internationales pour soutenir la croissance industrielle. Le président du SIM a ajouté : « Cela garantirait la stabilité et la sécurité des investissements ».
Soutien
De son côté, le ministre des Transports a rappelé l’importance du secteur privé dans l’économie malagasy. Il a précisé que le bon fonctionnement de l’économie repose en grande partie sur ce secteur. En effet, ce sont les entreprises qui créent des emplois et participent à la croissance du pays. Par ailleurs, elles contribuent également aux recettes de l'Etat grâce à leurs obligations fiscales. Le ministre a pareillement souligné que l'Etat continuera de soutenir le secteur privé par des politiques publiques favorables. Enfin, les deux parties ont discuté des liaisons aériennes. Ainsi, elles ont évoqué les nouvelles liaisons offertes par Emirates. Elles ont par ailleurs parlé du partenariat de type « Code Share » entre Air France et Madagascar Airlines. Ces développements permettront ainsi d'améliorer les échanges internationaux. De plus, ils faciliteront la mobilité des touristes et des hommes d’affaires. Cette rencontre montre la volonté des deux parties de collaborer pour améliorer les infrastructures. Grâce à des investissements dans ce secteur, Madagascar pourrait se positionner comme un hub logistique clé dans l’océan Indien.
Carinah Mamilalaina
Ce dimanche, deux créatrices de mode malagasy, Mickaëla Kawn et Aina Luciana Rasoloarisoa, s’envoleront vers la France pour un séjour immersif axé sur la mode éthique et durable. Cette initiative, soutenue par la compagnie Air France, partenaire majeur du programme « Mode éthique et durable », offre aux lauréates l’opportunité de découvrir la ville de Paris, véritable épicentre de la mode créative.
Le programme de leur voyage comprendra une visite au salon Première Vision, un événement international incontournable pour les professionnels du secteur. Ce salon, qui met en avant les tendances de la mode éco-responsable, sera une occasion pour Mickaëla et Aina de rencontrer des acteurs clés de l'industrie, d'échanger des idées et de se familiariser avec les pratiques durables qui façonnent l’avenir de la mode. En plus de cette expérience au salon, les lauréates auront l’opportunité de visiter des ateliers d’artistes français, leur permettant ainsi d’appréhender les techniques et savoir-faire locaux. Ces rencontres constituent une étape essentielle pour les créatrices, désireuses de s’inspirer et d’enrichir leur propre démarche artistique. Les frais de voyage, comprenant les billets d’avion offerts par Air France, ainsi que l’intégralité des frais de séjour, sont pris en charge par l’Institut français de Madagascar. Ce dernier, avec le soutien de l’Institut français de Paris, a mobilisé ses ressources dans le cadre de l’appel à projets « Industries culturelles et créatives », témoignant ainsi de son engagement en faveur de la culture et de la création.
Cette expérience représente non seulement le début d’un voyage pour Mickaëla et Aina. Elle s’inscrit également dans la continuité du programme qui, pour la saison 3, s’apprête à lancer un nouvel appel à candidatures pour les créateurs résidents à Madagascar. Fidèle à ses objectifs initiaux, le programme vise à révéler, professionnaliser et accompagner les designers engagés dans une démarche durable et éco-responsable. Ainsi, cette aventure en France représente bien plus qu’un simple voyage. Elle incarne l’espoir et l’ambition d’une nouvelle génération de créateurs malagasy, désireux de faire entendre leur voix et de promouvoir une mode qui allie créativité, éthique et respect de l’environnement. Le voyage des lauréates est un pas vers l’avenir, un avenir où la mode éthique pourra briller sur la scène internationale.
Si.R
Les Makis de Madagascar de rugby à 7, masculine s'apprêtent à relever un défi de taille : le Challenger Series 2025. Cette compétition internationale, qui se déroulera du 26 février au 10 mars à Cape Town, en Afrique du Sud, représente une opportunité unique pour les rugbymen malagasy de se mesurer aux meilleures équipes du monde et de faire briller le rugby malagasy sur la scène internationale.
Un groupe relevé pour les Makis. Pour cette édition, les Makis ont été placés dans le groupe D, aux côtés de Hong Kong, Chine et du Canada. Un groupe qui s'annonce difficile, avec des adversaires expérimentés et habitués aux compétitions internationales. Cependant, l'équipe malagasy ne manque pas d'atouts. Son jeu rapide et explosif, qui a déjà surpris de grandes nations du rugby, pourrait bien être une arme redoutable pour les Makis.
Depuis le 22 janvier 2025, les Makis Seven sont en pleine préparation au vu de ce rendez-vous important. Les joueurs s'entraînent intensivement au stade Maki d'Andohatapenaka, avec des séances biquotidiennes supervisées par leur staff technique. Au programme, travail physique, tactique et technique, afin d'être prêts à relever le défi du Challenger Series.
Une étape cruciale pour le rugby malgache. Cette participation au Challenger Series est une étape cruciale dans la progression de l'équipe de rugby à 7 de Madagascar. L'objectif est clair, se mesurer aux meilleures équipes mondiales, réaliser une performance de haut niveau et promouvoir le rugby à 7 malgaches sur la scène internationale. La Fédération Malagasy de rugby, soutenue par le ministère de la Jeunesse et des Sports, met tout en œuvre pour garantir que les Makis soient dans les meilleures conditions pour représenter Madagascar avec fierté et détermination.
Derrière les Makis, tout un pays retiendra son souffle. Les Malagasy sont invités à soutenir massivement leur équipe nationale dans cette aventure humaine et sportive. Les Makis ont besoin de leurs supporters pour aller chercher la qualification et faire retentir l'hymne malagasy à Cape Town.
Elias Fanomezantsoa
L’homologation par la CAF toujours en suspens. L'attente concernant l'homologation du stade Barea de Mahamasina par la Confédération africaine de football (CAF) se poursuit. Alors que les experts de la CAF sont attendus dans le pays après le 10 février pour inspecter les améliorations apportées au stade, leur visite ne garantit pas pour autant l'homologation.
L'incertitude plane toujours sur la capacité du stade Barea à accueillir le match crucial contre le Centrafrique, prévu initialement le 17 mars, dans le cadre de la 5e journée des qualifications pour la Coupe du Monde 2026.
Avec les motos, on dirait que les effusions de sang semblent ne pas être sur le point de s'arrêter. Pas plus tard qu'hier, dans l’après-midi, la portion de la récente voie rapide d'Ambohitrimanjaka, qui mène vers Andranotapahina, a été le théâtre d'une collision meurtrière ayant impliqué deux motos. Un homme, encore dans la force de l'âge, mais dont on ignore encore l'identité, aurait succombé sur le coup tant le choc était si brutal. Par ailleurs, celui qui était au guidon de l'autre deux-roues était gravement blessé avec un pronostic vital engagé, selon une source. Le concerné serait encore sous soins intensifs, au service des urgences d'un centre hospitalier de la capitale.
Bien que la tempête tropicale Faida n'ait causé aucun décès, ses effets sur les infrastructures ont été significatifs, particulièrement sur la Route nationale n° 6 (RN 6). Sous l'effet des torrents d’eau, une portion de cette route s’est effondrée au niveau d’Andrevorevo, précisément au point kilométrique 194. La chaussée s’est littéralement scindée en deux. Une étroite partie reste praticable, formant une sorte de « lunette » qui permet aux usagers de circuler temporairement. A cette détérioration des routes s’ajoute le fléau du vandalisme. Le vol des buses drainantes, essentielles à l’évacuation des eaux, a aggravé la situation.
Une coopération de longue durée est établie entre la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et le Japon. Mercredi dernier, l'ambassadeur japonais, Abe Koji, a effectué une visite de courtoisie au bureau de la nouvelle maire d’Antananarivo, Harilala Ramanantsoa, situé à l’Hôtel de Ville, Analakely.
Cette rencontre a été l'occasion d'échanger sur divers projets en cours et à venir, renforçant ainsi les liens entre les deux pays.
Une Opposition désaxée. Le pays, mis à part des problèmes récurrents liés à la misère et l’insécurité, souffre des causes de l’errance des acteurs politiques notamment ceux de l’Opposition. La démocratie qui est le moteur de la relance dans tous ces états de la vie nationale claudique. L’absence d’une contrebalance crédible vis-à-vis du pouvoir en place affaiblit la démocratie. La dynamique pour relancer le pays nécessite la présence d’une Opposition équilibrée et responsable.
« La gouvernance et la lutte contre la corruption : impact sur les activités des entreprises » ont été au cœur des discussions entre le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) et le Fonds monétaire international (FMI), la semaine dernière. Cette rencontre se concentre sur la transparence et les améliorations économiques. Francis Rabarijohn, président du GEM, souligne que « cette réunion permet de discuter des problématiques économiques majeures pour le secteur privé ».
Une avancée majeure dans la sécurisation foncière des terres agricoles a été enregistrée hier dans la Commune rurale d’Ambohitromby, District d’Ankazobe. Sous le haut patronage du ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire, Naina Andriantsitohaina, 25 668 certificats fonciers ont été remis aux bénéficiaires locaux dans le cadre du projet TAFITA.