Publié dans Politique

Commémoration du 7 février - Le Président Rajoelina appelle au pardon

Publié le mardi, 07 février 2023

Pardonner. Tel est le mot clé qui a particulièrement marqué le message du Président Andry Rajoelina hier lors de la commémoration de la tuerie du 07 février à Ambohitsorohitra ayant coûté la vie à plusieurs compatriotes. « Je vous invite à concrétiser des passages de prière que nous faisons chaque jour. Aujourd’hui, nous allons pardonner à tous ceux qui nous ont fait du mal. Laissons Dieu faire sa justice. Cela nous apaisera », a déclaré le Chef de l’Etat. Mais pardonner ne veut sûrement pas dire oublier. 14 ans après les faits, la mémoire des défunts est loin d’être tombée dans l’oubli. Le Président Andry Rajoelina a ainsi procédé au dépôt de gerbes devant la stèle commémorative située devant le Palais d’Ambohitsorohitra. 

Sur cette lancée, il a adressé un vibrant appel à l’unité nationale au nom du patriotisme tout en incitant les citoyens à ne pas céder aux tentatives de division. « Nous n’oublierons jamais ce jour funeste. Nous avons un devoir de mémoire envers nos compatriotes qui sont tombés pour la liberté et le patriotisme. Leur sang n’aura pas été versé vainement. Nous nous devons de continuer à œuvrer pour le développement », avait encore lancé l’homme fort du pays. Il a ainsi appelé les hauts responsables élus et nommés à honorer la mémoire des défunts en étant loyal au mouvement qui a été mené depuis l’année 2009. Il n’a pas manqué de réconforter les rescapés, ceux qui portent encore des séquelles ainsi que la famille des victimes de cette tuerie du 7 février. Le leader de la révolution Orange était entouré hier de plusieurs compagnons de lutte de 2009 dont la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa. Plusieurs membres du Gouvernement ont également répondu présent à la cérémonie d’hier.

 

S.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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