Des allers-retours auprès de divers services pour un dossier. Bon nombre de ménages qui projettent de construire des maisons à Antananarivo font face à ce tracas. Ceci d’autant plus que l’obtention d’un permis de construire requiert différentes pièces. L’alignement, la prescription d’urbanisme, le certificat de situation juridique, la demande proprement dite ou encore le plan d’architecture en font partie. Outre la méconnaissance du plan d’urbanisme, la lourdeur administrative et les procédures compliquées freinent les citadins. Et pour preuve, seule une construction sur quatre suit les normes requises. Autrement dit, « 60 à 70 % des constructions à Antananarivo demeurent non réglementaires et/ou illicites. Certaines d’entre elles disposent de permis de construire, mais ne suivent pas les normes imposées », confirme Tiana Randrianasoloarimina, directeur général de l’aménagement du territoire auprès du ministère de tutelle.
Pourtant, 30 à 33 % de la population des grandes villes malagasy habitent dans l’agglomération d’Antananarivo. Cette situation favorise la vulnérabilité des habitants, lesquels endurent entre autres les inondations ou les risques d’effondrement. D’ailleurs, certains continuent à bâtir leurs habitations dans les zones non constructibles, à l’exemple d’Ambatomaro, Ambanidia, Ambanin’Ampamarinana, etc.
Une campagne pour le grand Tanà
Alléger les procédures d’urbanisme. Cela pourra se concrétiser bientôt, avec la digitalisation des autorisations de construire via l’application web baptisé « MATAC ». Ce dernier sera opérationnel à partir de l’année prochaine, permettant l’informatisation de la gestion et le traitement en ligne des dossiers de permis de construire. Sa conception résulte du partenariat entre le ministère de l’Aménagement du territoire et des Services fonciers (MATSF) et le Projet de développement urbain intégré et de résilience du grand Antananarivo (PRODUIR).
Cet allègement des procédures figure également parmi les objectifs fixés pour la campagne d’urbanisme pour le grand Tanà, laquelle va se faire très prochainement. Cette campagne vise à sensibiliser les citadins sur les normes requises, les avantages de la mise en œuvre du plan d’urbanisme ou encore la vulgarisation des lois et la présentation des textes d’application. Pour ce faire, des affiches sur les procédures d’urbanisme seront affichées au niveau des 38 Communes de l’agglomération d’Antananarivo ainsi qu’auprès du Service régional de l’aménagement du territoire. Les médias contribueront également à cette campagne s’étalant sur 2 mois ou plus. En fait, des spots TV et radios transmettant les messages clés quant aux avantages du respect des procédures d’urbanisme seront diffusés. A cela s’ajoute un film court de 6 mn, présentant les procédures, les effets néfastes de leur non-respect, etc. Une chanson de sensibilisation interprétée par l’artiste Bolo servira d’appui. La campagne cible non seulement les citadins mais également les autorités compétentes, y compris les responsables des Communes et Districts, ainsi que les professionnels de l’urbanisme…
Patricia Ramavonirina
Une minorité des travailleurs concernée. Le travail décent fait encore défaut à Madagascar. Bon nombre de salariés ne jouissent pas de leurs droits, dont la santé et la sécurité au travail ou encore la prévoyance sociale. Pour ce dernier volet, moins de 20 % des travailleurs en sont couverts. Les paysans producteurs en sont privés alors qu’ils constituent la majorité, ce qui explique le faible accès à un travail décent.
Une grande première à Madagascar. L'organisation internationale du travail (OIT), à travers ses 4 projets phares, organisera le premier « Business Forum » sur le travail décent à Madagascar, ce 10 et 11 novembre à Alarobia. Une occasion d'aborder les opportunités et les défis pour les chaînes d'approvisionnement malagasy du point de vue des enjeux de travail décent ainsi que de la gouvernance sociale et environnementale.
Depuis quelques semaines, le nombre de nouveaux cas de coronavirus recensés dans la Région d’Analamanga est de nouveau sur l’ascendant. En effet, après les 29 cas enregistrés la semaine précédente, cette fois-ci la Région compte 59 personnes présentant la maladie parmi les 71 nouveaux cas. Le nombre de patients présentant la forme grave de la maladie a aussi évolué. Il est actuellement à trois individus. Les autres Régions qui ont recensés des cas confirmés à la Covid-19 sont l’Atsinanana avec 4 cas et Vakinankaratra où 3 personnes ont été testées positives. Les Régions d’Itasy, Diana, Alaotra-Mangoro, Boeny et Androy ont chacune un nouveau cas confirmé.
Aux oubliettes ou classé dans les tiroirs ! Tel serait le sort attribué aux îles Eparses. D’après le calendrier établi conjointement par Paris et Antananarivo, le second round relatif à la négociation devant sceller l’avenir des îles Eparses devait avoir lieu dans le courant du mois d’octobre à Paris. Mais, le dit mois s’est écoulé sans qu’il y ait « quelque chose » de ce genre à moins que les deux délégations se réunissent dans la discrétion totale, à l’abri des oreilles et yeux indiscrets ! Vu le penchant pour le « m’as-tu vu » presque généralisé, il est fort probable sinon formel qu’aucune rencontre n’ait eu lieu. Et le « débat » est renvoyé aux calendes grecques voire sine die par silence !
En ce mois de novembre, une période festive sous le signe de la communion se profile à l'horizon. Tous les regards se tournent vers le Qatar, où se tiendra dans, à peine quelques jours, la « Coupe du monde de football » pour une durée d'un mois à compter de ce 20 novembre 2022. Dans cette optique, la société « Baolai » gâte le public avec des offres exceptionnelles dans tous leurs show- rooms de Soarano, Analakely et Bazar Be Toamasina.
La pépite malagasy toujours dans la course. Lors du cinquième prime de l’émission « Star Academy », diffusée samedi soir sur TF1, après un long suspens, la candidate malagasy Anisha qui était assise sur le banc des nommés a été sauvée par le public. Encore une fois, les spectateurs ont eu foi en la capacité et le talent de la candidate. Durant ce prime, Anisha a défendu sa place dans une chanson en duo avec le chanteur Patrick Fiori, ébloui par le talent de la jeune femme. « Avec Anisha, franchement je me suis régalé. Elle a fait des prouesses vocales extraordinaires. Elle a mélangé à la fois la puissance et l’émotion. C’est rare de chanter avec les frissons. Elle m’a mis les frissons pendant notre duo (…) Elle a été "super" et je lui souhaite bonne route (…) », a déclaré Patrick Fiori.
Le week-end dernier, l’insécurité a atteint un degré alarmant dans la Capitale et ses environs. On peut dire une effusion de sang. C’est ce qui s’était produit en l’espace d’un jour dans deux localités différentes de la ville. A commencer par les faits survenus vers 19h à Ankazomanga, samedi dernier. Quatre bandits qui ont gagné la sinistre réputation d’avoir semé la terreur sur place mais également à Tsaramasay, ont pris d’assaut la maison d’un particulier. Les assaillants ont fait main basse sur un ordinateur portable, une somme de 200 000 ariary ainsi que deux téléphones portables.
L’information a fait l’effet d’une bombe hier dans la matinée. Le maire de la Capitale de Madagascar, Naina Andriantsitohaina affirme avoir été victime d’un attentat. « Des personnes ont attenté à ma vie », dit-il. L’annonce a été faite sur la page Facebook de l’édile d’Antananarivo et a ensuite été confirmée par la direction en charge de la communication au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo.