Oman, ce pays arabe du Golfe persique, serait un autre choix du réseau du trafic d'êtres humains au pays. Le vaste coup de filet du 16 janvier dernier par deux services de Police dont la direction du contrôle des migrations et le Sceslf, a mis la lumière sur l'affaire. En effet, 15 suspects, dont des femmes, ont été arrêtés dans les environs d'Anosy, puis soumis à une enquête. Depuis, les choses se sont développées rapidement. Mardi dernier, les suspects ont été déférés au Parquet. Seuls 6 d'entre eux ont été retenus par la justice. Sitôt leur déferrement terminé, tous ont été placés sous mandat de dépôt à Antanimora. Ils sont les organisateurs supposés du voyage tandis que les 9 autres personnes trempées sont des candidates au départ pour ce périple sans lendemain, selon la Police.
Par la suite, l'enquête a révélé que le même réseau, qu'on pointe du doigt, est soupçonné d'avoir préparé et monté plusieurs documents nécessaires dont ceux prévus pour l'octroi de passeports, mais qui sont bien entendu, tous faux, pour le voyage des clandestines jusqu'à Oman. L'enquête suit son cours.
Franck, R.
Une quarantaine d'employés méritants au sein du groupe Indian Ocean Services & Trading Company (IOSTC) et M3Tv Fm ont reçu des distinctions honorifiques. La cérémonie s’est tenue hier à l'hôtel Cristobal, situé à Antanetibe. De nombreux invités ont honoré cet évènement, parmi lesquels le secrétaire général du ministère des Transports et de la Météorologie, Rado Rajoelison, qui représentait le ministre, ainsi que des hauts responsables au sein du groupe SODIAT.
Lors de son discours, Miamina Ravelonjato, directeur des Transports au sein du groupe IOSTC, a déclaré que les normes requises dans l'exécution des activités liées au transport suivent les normes internationales en termes de prévention des accidents ou de respect de l'environnement. Il a aussi mis un point sur les rôles des médias dans l'éducation des citoyens, ainsi que le développement du pays. Sur ce, les journalistes devraient avoir un point de vue positif afin de partager une onde positive pour leurs compatriotes.
Quant au secrétaire général du ministère
des Transports et de la Météorologie, il a réitéré l’importance du bien-être des travailleurs. Une vision que l’IOSTC partage avec le Président de la République : le développement du capital humain. « La reconnaissance fait rehausser la volonté et la motivation des travailleurs afin de continuer à faire mieux dans l’exercice de leurs fonctions », dixit-il. Ainsi, il a avancé que le secteur privé est un pilier du développement. « Les entreprises bénéficient sans doute de la reconnaissance attribuée aux travailleurs, ce qui génère également un impact positif sur le pays », poursuit-il.
En tout, 19 employés ont reçu une médaille d'argent et 26 autres ont obtenu une médaille de bronze.
Anatra R.
A son arrivée à Ivato, une bonne nouvelle a été annoncée par le président de l’Union africaine de judo (UAJ) concernant Laura Rasoanaivo, étoile montante du judo malagasy. Un accord a été conclu pour que la judokate bénéficie d’un soutien pour quatre ans, incluant la prise en charge de sa participation à six Grands Chelems par an par la Fédération malagasy, la Fédération internationale et l’UAJ. Ces compétitions lui permettront de cumuler des points en vue de sa qualification pour les Jeux Olympiques. Cependant, la décision finale de son engagement dans ces tournois reviendra à la Fédération.
Malgré cette annonce prometteuse, et présente à la cérémonie, la réaction de Laura Rasoanaivo a surpris. Interrogée par des journalistes suite à cette nouvelle, elle a répondu de manière sèche : « Je ne veux pas parler de ça, j’ai encore beaucoup de problèmes en ce moment. » Une déclaration qui contraste avec l’enthousiasme attendu, laissant les observateurs perplexes.
Ce n’est pas la première fois que la jeune athlète adopte une attitude jugée distante ou peu coopérative envers les journalistes. Plusieurs d’entre eux, y compris des figures médiatiques locales, ont exprimé leur frustration face à ses réponses abruptes. « Je suis fatiguée des interviews, laissez-moi tranquille », aurait-elle déjà déclaré par le passé. Certains affirment qu’elle rejette souvent les demandes d’interview, même pour des événements importants, ou répond de manière expéditive.
Ces comportements soulèvent des interrogations sur l’attitude d’une sportive qui, en tant qu’ambassadrice du judo malagasy, porte les espoirs de toute une nation. Si son talent sur le tatami est indéniable, son image publique et sa relation avec les médias pourraient nécessiter un ajustement pour mieux représenter son pays sur la scène internationale.
Elias Fanomezantsoa
L’année 2024 a été marquée par des exploits mémorables pour le rugby malagasy. L’organisation d’une compétition internationale a permis à Madagascar de décrocher une place de vice-championne, grâce a l’exploit des Makis dames, qui ont brillé avec une 2e place au championnat d’Afrique Women 7's et une qualification pour le World XV3, où elles ont terminé 6e malgré des conditions climatiques difficiles.
Les ambitions pour 2025 sont élevées, notamment pour les Makis à 7, qui participeront à plusieurs compétitions internationales. Le World Series Challenger du 1er au 8 mars à Cape Town, avec deux tournois intercontinentaux, impliquant 12 équipes, qualificatifs pour les HDBC, qui se déroulera les 11 et 12 avril en Pologne.
Sous les verrous ! C'est le sort réservé à ces deux hommes entrainés dans une affaire de meurtre à caractère de matricide, et qui s'est produit à la Cité Anjezika, dans le quartier d’Andavamamba, la semaine dernière. Il faut rappeler que dans l'une de nos précédentes publications, nous avons évoqué le cas de cet habitant de la Cité d'Anjezika, Andavamamba, arrêté avec un complice, car poursuivi pour avoir enterré en cachette sa propre mère dans leur maison, sans prévenir ni ses proches, ni les autorités.
Le Président de la République, Andry Rajoelina a lancé hier la Concertation nationale pour la transformation agricole à Madagascar, un événement marquant au Centre de conférence international (CCI), situé à Ivato. Devant des responsables gouvernementaux, des gouverneurs, des parlementaires et des acteurs du secteur agricole, il a exposé les objectifs d'une réforme destinée à atteindre l’autosuffisance alimentaire du pays.
Andry Rajoelina a mis en avant l’importance de l’agriculture pour l’économie malgache, soulignant que 80 % de la population vit de ce secteur et que 23 % du PIB provient des zones rurales. Dans son discours, il a rappelé que la « transformation agricole » était une priorité pour lutter contre la pauvreté et encourager un développement durable centré sur l’humain.
A partir de la semaine prochaine, les tarifs des transports régionaux et nationaux connaîtront une baisse. Cela est dû à la diminution du prix du carburant. Cette mesure a été annoncée hier par Martin Randriamparany, président du comité de gestion de la gare routière « Fasan'ny Karàna » (KMMTF), lors d’une conférence de presse qui s’est tenue au ministère des Transports et de la Météorologie. Il a précisé que « les frais de transport seront révisés en concertation avec les responsables au niveau des stations de transport publiques et privées, ainsi que les transporteurs ».
La culture, une activité de base utile pour l’homme ! Comme il y a une mauvaise culture, nuisible pour les êtres humains, il existe une bonne culture nécessaire à la meilleure condition de la vie humaine.
La culture peut s’agir aussi de l’entretien minutieux et continu de quelque chose, et ce, pour le bon rendement d’une production quelconque, pour une bonne qualité. Il peut y avoir une culture de maïs, de manioc, de riz, de vanille dont le métier est exercé par un cultivateur ou cultivatrice. On parle aussi de culture physique, l’entretien du corps humain, effectué par un culturiste, le « bodybuilding ». Un agriculteur est celui qui s’occupe en tant que métier, à plein temps, d’un ensemble d’activités culturales liées aux activités productives rurales.
La promotion de l’artisanat malagasy prend un nouvel essor avec la signature d’une convention entre le ministère du Tourisme et de l’Artisanat et l’ONG Tourisme sans frontières (TSF), hier à Tsimbazaza. Cet accord vise à garantir l’authenticité et la qualité des produits artisanaux du pays afin de mieux répondre aux exigences des marchés internationaux. Un aspect clé de cette initiative est la création d’un label pour les artisans locaux. Celui-ci met en valeur la filière raphia, un matériau emblématique de Madagascar. Cette démarche vise à assurer une reconnaissance officielle des produits artisanaux, tout en préservant les savoir-faire traditionnels.