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Après avoir déclaré, en fin de semaine dernière, depuis Vangaindrano, que « quand l’AVI s’écarte du pouvoir, il tombe», le président national du parti Asa Vita no Ifampitsarana Norbert Lala Ratsirahonana s’est fendu d’une déclaration hier pour éteindre l’incendie d’une mauvaise polémique.
Le chef de parti au sein de l’Isika rehetra miaraka amin’ny prezida Andry Rajoelina Norbert Lala Ratsirahonana a fait une déclaration hier dans l’après-midi à l’Arena Ivandry où il revient sur ses propos tenus en fin de semaine dernière à Vangaindrano dans la Région d’Atsimo -Atsinanana.
« Quand nous nous écartons d’un pouvoir, il tombe », avait déclaré le  président national du parti Asa vita no ifampitsarana ou AVI, Norbert Lala Ratsirahonana  lors d’une réunion politique de son parti. Des propos qui avaient suscité une levée de boucliers jusqu’au sein de la coalition présidentielle, y voyant une sorte de chantage en direction du régime actuel.
Dans sa mise au point, faite hier, Norbert Lala Ratsirahonana a tenu à remettre les choses dans leurs contextes. « Je tiens à faire une remarque. Il semble qu’une seule phrase a été reprise et relayée. Pourtant, il y a d’autres phrases que j’ai dites avant cette fameuse phrase dans lesquelles je précise que je parle de choses passées et non du présent. J’évoque donc les régimes antérieurs », indique Norbert Lala Ratsirahonana.
Selon lui, il ne s’agit pas « d’un mais de deux ou trois pouvoirs au cours desquels il y des cas de désaccord dans la gestion du pays qui sont apparus et à l’issue desquels l’AVI s’écarte volontairement ». Et lorsque l’AVI quitte un régime, coïncidence ou pas, celui-ci tombe, renchérit le numéro Un des jaunes et bleus. Des propos auxquels certains ont donné une interprétation exagérée.
Plus que jamais soudée
De la même manière, il précise ainsi que lorsqu’il a parlé de la bonne gouvernance et de trafics de ressources naturelles dans le pays à Vangaindrano, il ne s’agit pas de « critiques » mais « un constat ». « C’est un fait et personne ne peut le nier. Ce n’est pas une critique. Ce n’est pas comme si le régime ne prenait pas ses responsabilités. Ce sont des évènements qui se sont produits et il s’agit pour nous d’être vigilants à l’avenir », insiste-t-il.
Cette sortie est en tout cas une réponse aux détracteurs du régime actuel qui, fort des propos de Norbert Lala Ratsirahonana, voyaient un signe d’effritement dans le camp présidentiel. L’ancien Chef d’Etat assure hier d’ailleurs que le ciel est bleu entre l’AVI et l’IRD. « Les affirmations selon lesquelles l’AVI a quitté l’IRD sont fausses. Le parti est pleinement intégré à l’IRD et travaille avec la coalition », a-t-il tenu à clarifier.
Dans sa déclaration, Norbert Lala Ratsirahonana rappelle d’ailleurs que l’AVI a deux représentants au sein de l’actuel Gouvernement. « Il est clair que si l’AVI a deux ministres, il est astreint à une obligation de solidarité avec le régime actuel, et nous respectons cette éthique », assure Norbert Lala Ratsirahonana, dans sa déclaration.
Une déclaration qui a été tenue à l’issue d’une réunion qui a d’ailleurs vu la présence de tous les ténors de la coalition. Pour ne citer que Herimanana Razafimahefa, Christine Razanamahasoa, Hery Rasomaromaka, Augustin Andriamananoro ou encore les chefs de parti  Jean Louis Robinson, Camille Vital, Alexandre Georget et surtout Soja Jean André dit Kaleta (voir encadré). Une manière pour la coalition IRD de montrer qu’elle reste plus que jamais soudée, avant d’affronter les élections de l’an prochain.
L.A.

Soja Jean André dit Kaleta
« C’était un malentendu »
Ceux qui s’attendaient à un rideau de fer qui allait être baissé entre Norbert Lala Ratsirahonana et Soja Jean André dit Kaleta, n’ont eu qu’un écran de fumée vite dissipé. Hier, les leaders de parti au sein de la coalition présidentielle Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina ont tenu une réunion. Une réunion qui a vu la participation du président de l’AVI et du président du Liaraike, deux partis membres de ladite coalition et au cours de laquelle la question qui envenime depuis 48 heures les relations entre les deux hommes en particulier a été abordée. Un signe que la politique des silences n’a pas sa place au sein de l’IRD. Les leaders de la coalition ont tenu à s’expliquer de vive voix pour  ne laisser aucune place à la surenchère. Laconique, le sénateur Kaleta, à l’issue de la réunion d’hier, s’est contenté d’affirmer qu’il se devait de réagir  «en tant que conseiller spécial du Président de la République en charge des questions politiques ». Il dit que suite aux explications apportées par Norbert Lala Ratsirahonana, selon lesquelles il ne parlait pas de l’actuel régime mais des précédents, il n’y a donc pas matière à débattre. Le malentendu est donc levé après 24 heures de boursouflures médiatiques. Depuis le début de la semaine, un coup de chaud a marqué les relations au sein de l’IRD en général et celles entre les deux chefs de parti en particulier.  Le président du Liaraike dans ses propos relayés par la presse avait vivement répliqué aux propos tenus par le président de l’AVI qui disait que si son parti quitte le pouvoir, celui –ci « tombait ». La réunion d’hier signera donc la fin de la brouille, de l’avis des observateurs.



Une somme d’un million de dollars pour accompagner la population victime de la sécheresse et de la famine dans le Sud de Madagascar. Ce fonds, alloué par le Gouvernement japonais, est géré par le Programme alimentaire mondial (PAM). Il a pu couvrir l’achat de 908 tonnes de nourriture.
Parmi ces dons, 432,5 tonnes de riz et de haricots ont été distribués en août et septembre aux personnes en situation d’insécurité alimentaire grave (IPC3) dans 13 Communes situées dans les Régions d’Anosy, Androy et Atsimo-Andrefana ainsi que dans sept Districts, notamment Amboasary-Sud, Ambovombe, Ampanihy, Betioky, Bekily, Betroka, Beloha.
L’aide du Japon vise à prévenir une nouvelle détérioration de la sécurité alimentaire et de la situation nutritionnelle qui pourrait menacer la vie des habitants. La distribution de vivres se poursuivra avec en fonction du stock restant de ce mois d’octobre. Pour la prochaine période de soudure, le PAM a besoin de 66 millions de dollars pour fournir une assistance alimentaire à environ un million de personnes. En parallèle, il continue de mobiliser des ressources pour sauvegarder les moyens de subsistance sur le long terme.
Selon le bilan établi la semaine dernière par la Banque mondiale, 8,8 millions de malagasy se trouvent actuellement dans une situation d’insécurité alimentaire. La situation se tend vers la hausse, notamment dans le grand Sud.
En se basant sur le Cadre intégré de classification alimentaire (IPC), la Banque mondiale estime que plus de deux millions de malagasy connaîtront probablement un niveau d’insécurité alimentaire aiguë entre le mois de décembre de cette année et le mois de mars 2023. En outre, 284.600 personnes se trouveront dans une situation d’urgence.
En rappel, le Gouvernement du Japon réaffirme son soutien aux populations affectées par la sécheresse dans le Sud. Environ 39.000 personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë ont été appuyées dans les Districts les plus touchés par la sécheresse, notamment Amboasary-Sud et Ambovombe. Cela consiste à une remise de dons composés essentiellement de riz, en complément des autres denrées alimentaires. L’année dernière, le Japon a fourni une aide alimentaire d’urgence d’une valeur de 3 millions de dollars américains, en réponse à l’« Appel éclair ».
Recueillis par A.R.

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LA UNE DU 25 OCTOBRE 2022

Le président de la ligue Analamanga et nom moins président fondateur du club champion de Madagascar en titre Henintsoa Rakotoarimanana alias Tôta s’acquiert un nouveau casque. Car, le chef magistral de la Commune Urbaine d’Andoharanofotsy vient d’être élu par les membres du CFEM (Club de football Élite de Madagascar) par les membres ce week-end dernier à l'issue d'une assemblée élective tenue à Mahamasina. Il dirigera donc l’association organisateur du championnat de Madagascar division Élite durant les trois années à venir 2022-2025. Le président sortant Arno Steenkist, président du club Fosa Junior Boeny, est réélu premier vice-président par les membres et Laurent Randrianirina est reconduit comme deuxième vice président. Six prétendants  étaient candidats à ce poste.

 

« La qualité de l'air pourrait devenir malsaine pour tout le monde et les personnes sensibles pourraient subir des effets plus graves sur leur santé ». Zo Andrianina Rakotomavo, chef de service des recherches hydrométéorologiques auprès de la Direction générale de la météorologie (DGM) nous avertit sur ces propos. Autrement dit, la pollution de l'air risque de s'empirer avec la situation actuelle, au détriment de la santé publique. La qualité de l'air est malsaine depuis le début de ce mois d'octobre, notamment à cause des feux de brousse, les fumées dégagées de la cuisson des briques d'argile ou encore les incendies de toute part, y compris celui qui se déroule à la décharge d'Andralanitra.

« Observez votre poitrine tous les jours. Palpez-vous quotidiennement. Cela doit être une habitude chez la femme dès l’âge de 30 ans. C’est gratuit et c’est facile à faire ». Dr David Khelif, oncologue radiothérapeute au sein de la Polyclinique d’Ilafy, le recommande. « L’observation de la poitrine et l’autopalpation constituent les premiers gestes à adopter, lesquels pourraient vous sauver la vie. En fait, un nodule en dessous d’un centimètre constaté à temps peut être guéri à 100 %, avec une poitrine intacte et un coût onéreux. Si le dépistage est tardif, vous risquez de perdre votre sein malgré un traitement coûteux, alors que les étapes de guérison ne sont pas entièrement garanties », ajoute ce spécialiste. 

 

Septicisme et optimisme. Les représentants du secteur privé à savoir le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) ou encore le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) ont été en concertation avec les représentants du secteur public depuis vendredi concernant les mesures à prendre pour la Grande île afin de se préparer à l’intégration de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

Le Corps des sapeurs-pompiers d'Antananarivo célèbre cette année ses 73 années d'existence. Des efforts ont été réalisés pour mieux servir la population et protéger leurs biens. Cependant, il reste encore beaucoup à faire. Malgré un travail sans relâche, le manque d'effectif, de matériels et d'équipements représente un obstacle majeur pour les soldats du feu. Toutefois, leurs interventions sont quotidiennement sollicitées.

 

Vers le professionnalisme. Faire des membres du « Voa’art, l’orchestre national de Madagascar », des chanteurs et artistes professionnels, c’est le pari lancé par le ministère de la Communication et de la Culture. Après la formation des chanteurs dispensée par le chef de chœur Xavi Ribes, c’est maintenant au tour des violonistes et violoncellistes de recevoir des cours. A cet effet, en collaboration avec l’Académie nationale des arts et de la culture (ANAC), deux enseignants de musique de renommée internationale sont de passage dans la Grande île durant deux semaines pour partager leurs expériences avec les membres de la chorale et les enseignants au sein du « Voa’Art ».

Comme annoncé la semaine dernière, le ministre de la Justice a lancé la réquisition des greffiers indispensables au fonctionnement de la machine administrative. Le Garde des Sceaux François Rakotozafy a confirmé hier en interview dans ses bureaux à Faravohitra que l’annonce a été mise à exécution. « Une telle mesure devait être prise », assure le ministre de la Justice, face au blocage des rouages de la Justice causé par la grève annoncée illimitée et sans service minimum du syndicat des greffiers de Madagascar. Une grève qui dure depuis maintenant près de 20 jours. « La loi m’autorise à prendre des réquisitions. Des réquisitions ont été lancées », affirme ainsi le ministre.

 

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Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

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