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La grande écrivaine Michèle Rakotoson sera, demain vendredi, l’hôte d’une rencontre autour de la littérature, et ce pour animer une conférence-débat littéraire fort intéressante. Elle sera mise à l’honneur durant l’événement « Volana iray, mpanoratra iray », initié par le ministère de la Communication et de la Culture. Aussi, dans le souci de faire connaitre l’héritage littéraire inépuisable de cette auteure, Michèle Rakotoson sera à la Bibliothèque nationale, Anosy, dans la salle David Jaomanoro ce vendredi après-midi pour une conférence-débat qui s’articulera autour du domaine de la littérature et du travail d’une auteure.

Fraichement nommés, trois nouveaux ambassadeurs ont présenté leurs lettres de créance au Président Andry Rajoelina durant la matinée d’hier au Palais d’Iavoloha. Parmi les moments forts de cette série de rencontres fut la prise de fonction officielle de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon, Abe Koji. Pour marquer son arrivée dans le pays, le nouvel ambassadeur japonais a procédé à la signature des échanges de notes avec le ministre des Affaires étrangères par intérim, le Général Rakotonirina Léon Richard, dans le cadre d’octroi d’une aide non remboursable venant de son Gouvernement. 

 

L’Assemblée nationale a rouvert un débat qui demeure un tabou pour une partie de l’opinion tandis qu’une autre l’estime indispensable. Ajournée en 2021, la proposition de loi relative à la nationalité malagasy fait son retour dans les débats en ce début de session parlementaire. Durant deux jours, des députés issus de tous bords politiques se sont penchés sur les modifications et améliorations possibles de la proposition de loi relative à la nationalité malagasy. Un atelier sous la houlette du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et de Focus Development Association (FDA) s’est tenu à Ampefy ainsi pour se réapproprier le texte. 

 

Le passage des cyclones Batsirai et Emanti a laissé une grande plaie dans le District d’Ikongo. A cause de la famine, une cinquantaine de personnes sont décédées durant les trois derniers mois. Et actuellement, l’insuffisance de pluie et le changement climatique ne font qu’aggraver la situation. Des efforts ont été faits par le Gouvernement dans le District d’Ikongo, cependant, cela reste insuffisant. Après une rencontre avec le député d’Ikongo,  Jean Brunelle Razafintsiandraofa, l’équipe du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) a effectué une descente sur place afin de constater de visu la réalité.

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La une du 26 octobre 2022


L’heure de la finale a sonné pour les derniers candidats de la 7ème édition du concours « Kopi Kolé », « Découverte Madagascar » et « Talenta ». Après plus de deux années de disette due à la crise sanitaire liée à la Covid-19, la reprise de cette compétition artistique a été riche en émotions et découverte de talents. Et cet ultime round organisé par la station TV Plus Madagascar désignera donc les grands gagnants du concours. Ils ne sont plus qu’une trentaine de candidats, toutes catégories confondues, à s’affronter ce dimanche 30 octobre à partir de 14h au Coliseum d’Antsonjombe.
Après plusieurs semaines de compétition, cette dernière escale réserve son lot de surprises pour les finalistes, les membres du jury et le grand public. Et dans le but de faire de cette finale un grand succès, de nombreux artistes seront de la partie pour le plus grand plaisir du public. En tête d’affiche, le chanteur Mr Sayda, Malm, Nael et Wada & Yoongs. En outre, une dizaine de groupes, à l’instar de FSC Music, Mario, Rootsikalo, Tantine Fabiola, THT et bien d’autres se chargeront de chauffer le fameux stade d’Antsonjombe tout au long de l’après-midi. Enfin, pour que tout le monde puisse assister et savourer ce grand show, le prix d’entrée sera fixé à une somme modique de 2.000 ariary. 
Pour rappel, lors de la 6ème édition du concours de téléréalité « Kopi Kolé » et « Découverte Madagascar » qui s’est tenu en 2019, Augustin - le « Kopi Kolé » de Rossy - a été l’un des lauréats. Dans la catégorie « Découverte Madagascar », Mamiaina a convaincu le jury à travers une chanson évangélique qui évoque la réalité et les grands problèmes dans le pays, notamment la pauvreté et la malnutrition. Il est bon de souligner qu’une trentaine  de candidats vont monter sur scène au Coliseum d’Antsonjombe ce dimanche 30 octobre. Comme à l’accoutumée, cette grande finale sera marquée par une mise en scène qui ralliera la coutume et les traditions malagasy, tout cela mêlé avec la présentation des spécialités et créations locales. Pour le bon déroulement de cet événement, plusieurs entreprises ont soutenu les jeunes talentueux de ce pays à travers cette émission de téléréalité, organisée par la TV Plus Madagascar. Parmi elles figurent la CNaPS, Elgeco Plus, de même que le Groupe SODIAT qui a été toujours présent depuis la première édition de cette compétition.
Sitraka Rakotobe

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Les actus en bref

- La célébration du 50eme anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre Madagascar et la Chine a débuté hier. C’est par la tenue d’un colloque intitulé « le 50e anniversaire de la coopération sino-malagasy » que le coup d’envoi de cette célébration a été marqué. La relation entre Madagascar et la Chine a été établie en 1972 après la chute de la 1ère République Malagasy qui entretenait des relations avec les séparatistes de Taiwan et suite à l’ouverture tous azimuts effectuée par le régime du Général Gabriel Ramanantsoa. Durant cette célébration, des inaugurations des infrastructures réalisées avec la Chine seront effectuées.
- Faute d’infrastructures, c’est en plein air que les écoliers de la Commune rurale d’Ejeda (Toliara) étudient. Pire, ils suivent leur cours quotidien par terre à défaut de table d’écolier. « Des Communes dans cette partie du Sud de l’île se trouvent dans la même situation », tient à préciser un natif de la Région.
- Le ministre de la Justice, Rakotozafy François, et une délégation du syndicat des greffiers  se sont rencontrés dans l’après-midi d’hier. Suite à la grève décrétée par ces derniers et qui a chamboulé les différents services  au sein des Tribunaux, le ministère de la Justice a émis des réquisitions et brandit la suspension des soldes. Des mesures qui ont emmené les deux parties à se mettre autour de la table pour trouver des solutions dans le but d’une reprise du travail  des greffiers.



Les pays du nord ne sont pas exempts de responsabilité en termes d’impacts du changement climatique dans les pays les plus touchés par ce phénomène. Madagascar compte ainsi unir toutes les voix des pays victimes du dérèglement climatique pendant la 27ème Conférence des Parties (COP 27) à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques qui se tiendra à Sharm El Sheikh (Egypte) du 6 au 18 novembre prochain.
En effet, il a été évoqué lors du dernier COP 26 que les pays les plus pollueurs au monde et notamment les pays industrialisés vont dédommager ceux qui sont victimes du changement climatique. Cette compensation pour les pays vulnérables est de 100 milliards de dollars.
La Grande île va pleinement revendiquer « la justice environnementale » lors de ce sommet et compte unir toutes les voix de l’Afrique et des pays victimes du changement climatique à cause des pollutions industrielles des pays du nord. L’Afrique qui ne contribue qu’à 4 % de la totalité des matières polluantes au monde, doit s’unir pour enfin être dédouanée à sa juste valeur. « On va réclamer nos dus lors la 27ème COP qui aura lieu en Egypte du 6 au 18 novembre prochain », a affirmé le secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement durable, Setraniaina Rajafetra Abraham.
En plus de cette revendication, il a aussi ajouté que « sur le plan national, l’Etat malagasy compte bien mettre en œuvre le programme « Contribution déterminée au niveau national » (CDN). Il s’agit d’un document stratégique axé sur la politique environnementale menée à Madagascar. Il se base surtout sur la transition énergétique, notamment celle de l’énergie fossile vers l’énergie renouvelable. Le projet CDN a un coût estimé à 21 milliards de dollars pour sa réalisation.
Le document indispensable pour se préparer à ce sommet a été présenté hier à Anosy. Il permettra à l’équipe malagasy d’être bien armée pour son plaidoyer. Ce document a été élaboré grâce à la collaboration du ministère de l’Environnement et du Développement durable, du mécanisme d’atténuation du changement climatique REDD+ et de la Fondation Friedrich-Ebert. Ainsi, les observations par rapport aux priorités du pays, les différents enjeux de négociation qui vont être discutés durant la COP, notamment sur l’atténuation, l’adaptation, les pertes et préjudices, le financement, le transfert de technologie et l’augmentation des flux de financement appropriés, ont été recueillis dans ce document.
Nikki Razaf



Dans les Régions nord de l’île, reconnues pour les potentiels miniers en général et aurifères en particulier, les opérateurs sont en effervescence après l’annonce de la reprise des exportations des produits miniers. Raison pour laquelle, le ministre des Mines et des Ressources stratégiques est descendu sur place dans le but de sensibiliser les opérateurs miniers et les orpailleurs de ces Régions. Plus de vingt-cinq mille exploitants en activité sont recensés rien que dans la Commune rurale de Betsiaka, dans le District d’Ambilobe. En considérant que la moitié de la production nationale d’or déclarée légalement provient de cette zone nord du pays, il est ainsi primordial de renforcer la formalisation de ces opérateurs. Faut-il noter que le premier District aurifère du pays à Andavakoera - Betsiaka fait la renommée de la Région de Diana. La Commune de Daraina, dans la Région  de SAVA, est reconnue pour ses richesses aurifères. Sur le sujet, le membre du Gouvernement a exposé, au gouverneur de la Région de Diana et au gouverneur par intérim de la Région de SAVA ainsi qu’aux maires des Communes rurales de Betsiaka et de Daraina, les grandes lignes du projet de décret sur le nouveau régime de l’or et la refonte du code minier. L’objectif du ministère des Mines et des Ressources stratégiques, selon toujours Olivier Herindrainy Rakotomalala, dans ces nouvelles législations est de pouvoir réformer toutes les chaînes de valeur de la filière or, en partant de la formalisation des exploitants et des collecteurs, la perspective de la réouverture de l’exportation de l’or,  ainsi que le rapatriement des devises et la cession sur le marché interbancaire de devises.

Gabegie

Mais cette réforme ne sera pas synonyme de gabegie ou de laisser-aller. Loin s’en faut. Des dispositions ont été mises en place dans les nouveaux textes afin d’encadrer les réformes, a souligné le ministre. Concernant la réforme du code minier, le ministre des Mines et des Ressources stratégiques a souligné, aux élus de ces deux Communes riches en ressources aurifères, l’importance des nouvelles dispositions, qui ont été avancées par les différentes parties prenantes aux séances de consultations, tenues en août dernier, concernant la perception à la source des ristournes minières. Ce nouveau dispositif devrait permettre de renforcer les ressources des collectivités territoriales décentralisées, en l’occurrence les Régions et les Communes. Si le nouveau code entre en vigueur, avec ces nouvelles dispositions, les collectivités pourront disposer des moyens financiers pour entamer son développement. L’initiative a été, en effet, appréciée par les gouverneurs des Régions de Diana et SAVA, et les maires de Betsiaka et de Daraina. Le membre du Gouvernement a pourtant insisté auprès de ces responsables des collectivités sur l’importance de la planification des actions de développement local, afin de pouvoir dépenser les ressources à bon escient, et répondant aux aspirations et besoins locaux en termes dinfrastructures et de développement économique. Ainsi, pour réguler le secteur, il serait plus intéressant d’organiser les exploitants individuels en amont, car si les exportations irrégulières persistent, c’est surtout parce que les exploitants informels sont toujours présents.

Hary Rakoto
 


La nuit du 24 octobre dernier, le détachement de la marine des forces navales de Nosy Be a intercepté un boutre suspect baptisé Toliameva, au large de « Cratère ». En effet, il a transporté 22 personnes, toutes des clandestins, qui ont envisagé de regagner l’île Mayotte en cachette. Si 16 passagers du boutre sont des adultes, six sont des enfants, enfin une femme enceinte. Par ailleurs, il y avait trois membres de l’équipage sur la même embarcation qui a acheminé en même temps 47 bidons d’essence, 6kg de vanille.
Le navire faisait déjà le cap sur Andavatoby, itinéraire obligatoire avant de rallier l’île voisine de Mayotte, lorsque les garde-côtes nationales l’ont arraisonné. Mais on peut dire que l’interception de Toliameva semblait être plutôt fortuite. Car si le détachement marine n’a pas patrouillé cette zone maritime, on peut dire que le Toliameva aurait sûrement pu échapper de la surveillance.
 Sitôt après son arraisonnement, ses passagers ont été conduits auprès du CNRO du détachement marine de Nosy Be tandis que les femmes et les enfants ont bénéficié d’un traitement de faveur car on leur a offert un repas.
Parallèlement à l’arraisonnement de ce boutre, et toujours dans la même nuit, le détachement de la marine a également intercepté une vedette. Les gardes ont découvert 36 bidons remplis d’essence, des vivres ainsi que des boissons alcooliques à son bord. Cette fois-ci, la vedette connue familièrement sous l’appellation de « la Coque », était prévue transporter des clandestins vers les Comores. Mais avant de mettre le cap sur l’archipel comorien voisin, la vedette en question avait d’abord la mission de récupérer des passagers clandestins dans la localité d’Antanetibe.
La Gendarmerie a ouvert une enquête tandis que le détachement de la marine de Nosy Be, qui est sous le commandement du lieutenant de vaisseau Jaoriky Franklin Poton, travaille étroitement avec les autorités mais aussi la population locale, dans la surveillance de la circulation marine et la sécurisation de la Région.
Après un calme trompeur, du moins au cours des deux mois précédents, le phénomène d’immigration clandestine vers les Comores et surtout Mayotte, qui est un territoire français, a repris de plus belle depuis le week-end dernier à Nosy Be. L’île au parfum est, avec Ambanja, ou encore Mahajanga, considérée comme une plaque tournante des trafics d’êtres humains au départ de la Grande-île. Et ce n’est pas les arrestations et autres multiplications des incarcérations qui ont empêché le phénomène de se poursuivre encore. En cause, les commanditaires sont insaisissables.
Franck R.
 

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Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

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