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Scandales, Haute Cour de Justice, motion de censure. Paul Bert Velontsara, député de Port-Bergé, président du groupe parlementaire Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina à l'Assemblée nationale donne son avis sur les sujets d’actualités. Interview.


La Vérité (LV): Les noms de députés, dont certains de votre groupe, ont été cités dans des scandales dernièrement. Quel regard portez-vous sur ces cas en tant que président du groupe parlementaire IRD à l'Assemblée nationale ?
Velontsara Paul Bert : Je souscris pleinement aux propos de la présidente de l'Assemblée nationale Christine Razanamahasoa, lors de son allocution d'ouverture de la seconde session ordinaire. Il serait inacceptable si des députés issus de la majorité présidentielle soient mêlés à des affaires d’abus ou d’immixtion dans les compétences de la Justice. De tels agissements pourraient avoir des conséquences à la fois pour les prochaines élections et sur les richesses du pays. J’estime que les députés issus de la majorité doivent être des modèles de justesse, en matière de protection des richesses naturelles et de respect des responsabilités qui sont les leurs. Des agissements contraires à cela ne sont pas dignes des députés de la majorité. Le Président de la République fait des efforts dans son comportement et dans ses actes. Ce ne devrait pas être aux députés qui le soutiennent de porter atteinte à l’image du régime. Si ces faits qui se sont déroulés en dehors de session sont avérés, cela relève de la Justice.  Dans ce cas, puisqu’il s’agit de députés, il est toutefois nécessaire de respecter la procédure  et de demander la levée de l’immunité parlementaire si des poursuites veulent être engagées.

LV : Parlant d’image, quel est votre point de vue par rapport au cas de certains députés IRD qui tiennent des discours voire une posture d'opposition depuis quelques temps?
Le groupe parlementaire IRD compte 108 députés. Aucun d’entre eux n'a encore démissionné et aucun n'a encore affirmé publiquement ne plus suivre la ligne politique du groupe. C’est peut-être l’impression que  l’opinion a. Mais personnellement, je peux dire aujourd’hui que les députés au sein de la majorité sont solidaires. A preuve, tous les projets de loi importants soumis par l'Exécutif ont été adoptés lors des précédentes sessions. La majorité IRD a assumé ses responsabilités en soutenant les projets de loi. Si jamais des députés venaient à quitter les rangs, on verra en temps et en heure voulus. Si la population nous a donné sa confiance lors des élections, c’est  notamment parce que nous soutenons l’actuel Président de la République. J’espère que les députés de la majorité ne l’oublieront pas. Ceci dit, j’espère et je suis disposé à convaincre les députés qui pourraient être tentés de dévier de la ligne politique au sein du groupement.

LV : Des dossiers de poursuites de plusieurs hautes personnalités devant la Haute Cour de Justice sont bloqués selon les observateurs au niveau de l'Assemblée nationale. Qu’est-ce qui bloque l’avancée de la procédure ?
La Haute Cour de Justice est une juridiction mise en place par la Constitution. Elle est compétente pour juger les chefs d’institution, les membres du Gouvernement par rapport à des fautes graves commises. La procédure à suivre ne ressemble pas aux procédures applicables au niveau  de la Justice en général. Une commission spéciale est mise en place au sein de l’Assemblée nationale composée de 17 membres. Les dossiers de personnalités mises en accusation dans des affaires brûlantes sont adressés à cette commission qui examine et convoque les concernés si besoin. Elle dresse un rapport présenté en séance plénière pour une décision des députés pour une poursuite ou non de la procédure. 12 dossiers ont été transférés à la commission, concernant plusieurs anciens hauts dirigeants. Les travaux de commission sont déjà achevés. La dernière étape consiste en une délibération en séance plénière tendant au vote pour la validation finale. C’est là où se situe le problème. Aucune date pour cette séance plénière n’a encore été fixée. Et pour cause, il y a une organisation à mettre en place afin d’inscrire cette séance à l’ordre du jour. Jusqu’ici cela n’a pas été fait. La situation est un peu délicate. Il faut le vote de la majorité des députés pour qu’une décision soit prise. Le blocage peut se situer à ce niveau car il s’agit de l’avenir de personnes. Nombre de députés ont des relations avec certaines hautes personnalités concernées dans les dossiers, ce qui peut expliquer leur réticence.

LV : Ce blocage ne favorise-t-il pas le sentiment d’impunité ?
En tant que président du groupe parlementaire IRD, ma position est simple. En tant que responsable à qui la population a confié une mission, celui de  veiller à la destinée du pays, je pense que nous devons avancer vers cette séance plénière et prendre une décision. Si cette culture de l’impunité est perpétuée à Madagascar, qui contribue à appauvrir le pays, nous ne nous en sortirons jamais. Je salue à  ce titre la volonté du Président de la République, qui souhaite mettre en place une bonne gouvernance à Madagascar et qui a osé mettre en place cette haute juridiction. La HCJ a été inscrite dans les précédentes Constitutions. Cependant, personne n’a osé la mettre en place. Si l’on me pose la question, je pense qu’il faut avancer. Il ne faut pas faire d’amalgame entre affaires personnelles  et affaires étatiques. Si les responsables, les élus et les nommés, ne prennent pas leurs responsabilités, Madagascar ne s’en sortira pas.

LV : Des bruits sur une éventuelle motion de censure courent actuellement dans les travées de l’Assemblée nationale. Quelle est la position de la majorité sur ce sujet ?
Le pays vient de sortir de plusieurs crises, la Covid-19, les cyclones et actuellement le kere. La  politique du pays est orientée vers la relance socio-économique et la préparation des élections. L’Etat entreprend des projets dans le domaine de l’agriculture, des infrastructures routières et des industries actuellement. Notons d’ailleurs qu’un forum se tient à partir de ce jour du côté d’Ivato. Des efforts sont également entrepris pour le social de la population notamment dans le domaine de la santé et de l’éducation. Une priorité est également faite de la fabrication de cartes d’identité nationale dans tout le pays en vue des prochaines élections. Pour répondre à votre question, oui la motion de censure est un moyen offert aux députés pour montrer sa désapprobation envers une politique du gouvernement. Cependant, j’estime que ce n'est pas le moment de tout détruire mais de faire une synthèse. Une motion de censure c’est à mon sens tout remettre en cause. Pourtant, j’estime que les efforts du Gouvernement sont visibles. Nous sommes donc contre une éventuelle motion de censure et nous pensons que cela ne doit pas passer.  Ces bruits ne sont pas nouveaux. Mais nous estimons qu’une telle initiative ne sera en rien bénéfique pour le pays. En tant que président du groupe parlementaire IRD, je m'y opposerai de toutes mes forces le cas échéant. Surtout à la veille des élections. Un changement de Gouvernement signifie un départ à zéro.

LV : Vous ne voyez donc aucune défaillance dans les actions du Gouvernement ?
De légères défaillances existent. Il n’est jamais facile de faire des choses. Nous voyons les nombreuses infrastructures mises en place par le régime actuel pour changer la face de Madagascar. De nombreux projets ont été bouclés, mais d’autres n’ont pas encore débuté tandis que d’autres attendent encore leur début. Nous estimons qu’il faut redresser ces failles. Mais je pense que la solidarité et la discussion sont largement suffisantes pour les résorber. La majorité présidentielle a la responsabilité de travailler pour mettre en place la stabilité politique, tant au niveau de l’Assemblée nationale qu’au niveau du Gouvernement, qui en a besoin pour accomplir sa mission. D’autant plus qu’il ne reste plus que quelques mois à ces membres du Gouvernement pour réaliser les objectifs qui leur ont été assignés. C’est pour cela que je travaillerai à donner à chacun des ministres la plénitude de ses moyens pour qu’il puisse atteindre les objectifs non encore atteints. On fera les comptes à la fin.

LV : Quid de la position des députés de la majorité par rapport à la demande de concertation nationale réclamée par l’Opposition notamment
Une concertation nationale peut avoir différentes formes. De nombreux forums se sont d’ailleurs tenus à Madagascar. A l’instar de celui qui doit avoir lieu ce jour à Ivato. C’est de ce genre de concertation dont le pays a besoin. Celui que demande l’Opposition vise à mon sens d’abord à un partage de sièges. La concertation voulue par l’Opposition se tient surtout dans le pays en crise pour dresser une ligne directrice de sortie de crise. Actuellement, je ne pense pas me tromper en affirmant que les dirigeants actuels gèrent la situation politique du mieux possible. Ce n’est pas anodin si des pays étrangers accourent pour nommer des ambassadeurs dans le pays car il y a la stabilité politique dans le pays. En tant que président du groupe parlementaire IRD,  je suis contre la manière de penser de l’Opposition. Il faut laisser le Président de la République et le Gouvernement travailler et rattraper les quelques retards dans la mise en œuvre de leurs projets. Pour cela, ils ont besoin de stabilité.
Recueillis par L.A.

 
90 % des cas sont guérissables. Le cancer est la deuxième cause de mortalité dans la Commune urbaine d’Antananarivo, selon une étude menée par cette institution. Le cancer du sein occupe la première place. Consciente de ce danger qui mine la population, la Polyclinique d’Ilafy - en collaboration avec la Commune urbaine d’Antananarivo - a organisé une conférence pour les médecins et le personnel de la Mairie, hier à l’hôtel de ville d’Analakely. Un évènement qui entre dans le cadre de la célébration du mois contre le cancer du sein ou « Octobre rose ». Ces médecins sont répartis dans les 4 centres de santé de base niveau II (CSB II) pris en charge par la Commune, ainsi que dans d’autres entités comme le Corps des sapeurs-pompiers, la Police municipale et le centre Iarivo Mivoy sis à Anosizato
Des professeurs, présidés par le docteur David Khelif, oncologue et radiothérapeute au sein de la Polyclinique d’Ilafy, ont effectué un exposé sur les étapes du dépistage, la prévention ainsi que les facteurs qui favorisent le cancer du sein chez l’homme et la femme. D’après le docteur Khelif,  90 % des cas de cancers seront curables s’ils sont diagnostiqués à temps. « Même sans dépistage, il est facile de reconnaître le cancer à travers la couleur de la peau, les grains de beauté, etc. ». Sur ce, les femmes sont encouragées à se faire dépister et à effectuer des examens mensuels des seins après la menstruation pour prévenir les complications. Elles doivent ainsi consulter un spécialiste au moins une fois par an. Pour ceux qui ont des antécédents cancéreux, le dépistage devrait commencer dès l’âge de 25 ans, et à l’âge de trentaine pour tout le monde.
Afin de prévenir le cancer, il faut diminuer les facteurs de risques comme l’alcool et le tabac, manger 5 variétés de fruit par jour, et faire des exercices physiques d’au moins 30 minutes par jour pendant 5j/7.
A noter que la Polyclinique d’Ilafy propose une prise en charge globale et adéquate du cancer du sein.
Anatra R.







Enfin. Au point mort depuis cinq ans, l’accord de pêche entre l’Union européenne et Madagascar sortira de l’ombre à partir d’aujourd’hui à Ampandrianomby selon une source proche du dossier, çoincidant ainsi à l’ouverture du forum des investissements qui se tient présentement au centre de conférence international d’Ivato. Pour rappel, depuis le 24 octobre dernier, une délégation représentant les techniciens et décideurs de l’Union européenne a débarqué en terre malagasy pour peaufiner les derniers points de négociation qui restaient encore en suspens. Après ces quelques jours d’âpres négociations, les deux parties ont ainsi pu aboutir au consensus idéal. Evidemment, les détails des termes des accords de renouvellement ne seront révelés qu’aujourd’hui. Cependant, si l’on se tient aux explications du ministre de la Pêche et de l’économie bleue lors de son dernier point de presse, le vent devrait tourner en faveur de la Grande île. En effet, les conditions imposées par la partie malagasy stipulent l’augmentation du prix d’achat à la tonne d’environ 50%, l’augmentation globale des recettes à hauteur de 40% ou encore la diminution du nombre de navire qui aura le droit d’arpenter les eaux territoriales malagasy à moins 10% par rapport aux termes des précédents accords. Pour rappel, avant ces précisions, les points ayant fait stagner les accords se concentraient surtout sur l’augmentation des redevances et des compensations financières ainsi que le système déclaratif utilisé auparavant qui devait aussi être modifié de façon à ce que les bâteaux de pêche européens procèdent directement au débarquement des produits avant de les exporter. En fin de compte, la proposition malagasy tiendra alors compte du maintien de ce système déclaratif en oubliant le débarquement des produits en terre malagasy faute de moyen pour le traitement et le stockage du tonnage de référence envisagé. Pourtant avec le système actuel, les bâteaux pêchent en haute mer et ne fait que déclarer le tonnage sur papier aux autorités malagasy. Il est difficile dans ce cas d’assurer une totale transparence dans les procédures avec le système de débarquement des poissons sur la Grande île avant les envois en exportation de façon à améliorer nettement le contrôle en termes de qualité et de quantité des produits.

Hary Rakoto
 


L’équipe nationale des Barea U23 affrontera cet-après midi les jeunes Panthères dans le cadre du match retour pour la qualification à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) U23 Maroc au stade de Rénovation Franceville, Gabon. Les Gabonais, vainqueurs du match aller (0-1) recevront les hôtes pour un match crucial pour la prochaine étape.  Avec cet écart, la qualification est possible pour les Barea.
Le coach Herimanitra Rabearisoa a  fait appel à  trois nouveaux joueurs pour étoffer son effectif.  Le milieu défensif, Kalvin Paul et Lalane Randrianandrasana le défenseur central de l'USCAFOOT, rappelons que ces deux  joueurs ont écopé d’un carton rouge au match aller. Quant à Arnaud, il ne sera pas disponible pour le match retour car il a déjà rejoint son club en Egypte. Ce dernier, relégué en D2 Egyptien, disputera aussi en parallèle un match contre Dayrouts FC ce même jour pour la deuxième journée. Comme il n’y a pas de fenêtre FIFA ce mois- ci, les clubs ne sont pas obligés de libérer les joueurs.
Effectivement,  le head  coach des U23 a fait appel aux services de Stéphano  le défenseur de Dato Fc et de Gael de 67 City FC pour remplacer les deux joueurs.  En sus, Henintsoa de Génération Fc vient en renfort.
La délégation malagasy est composée de 39 membres avec les 23 joueurs et le staff de l’équipe nationale. Rappelons que, l’Etat malagasy a pris  en charge toutes les dépenses de la délégation par l’intermédiaire de l’Uficasm, association mandatée par la fédération malagasy de football en charge des Barea U23.
Elias Fanomezantsoa



A achever jusqu’à la fin de ce mois d’octobre. Les 174 personnes affectées par le projet (PAPS) de la réhabilitation des digues de l’Ikopa et du Sisaony seront compensées d’ici le début de la semaine prochaine. 944 PAPS ont déjà reçu leur part de compensation depuis le moi de mai de cette année. Au total, 1.118 personnes affectées bénéficieront d’une compensation. Elles se composent notamment de lessiveuses et de briquetiers, lesquels ont dû suspendre provisoirement et déplacer leurs activités économiques. Celles-ci se déroulent au bord des rivières d’Ikopa et de Sisaony, dont les berges font l’objet de travaux de réhabilitation. Toutefois, les travaux n’incluent aucun déplacement d’habitation ou d’entreprises. « Une enquête socioéconomique menée auprès des ménages et entreprises a été réalisée pendant 3 mois en 2018 pour analyser les enjeux sociaux au niveau des zones touchées. La liste des PAPS à compenser a été sortie à l’issue de cette enquête. Ceci d’autant plus que la déclaration d’utilité publique était sortie le 27 mars 2020 », rappelle Haja Rasolofojaona, coordonnateur général du Projet de développement urbain intégré et de résilience (PRODUIR).
Le confortement des berges au niveau des digues d’Ikopa et de Sisaony fait partie des chantiers phares dudit projet, dont la mise en œuvre est financée par la Banque mondiale. En fait, les digues ont été construites il y a plus de 50 ans sur le long des principales rivières d’Antananarivo afin d’assurer une protection contre les inondations. Pourtant, nombreuses d’entre elles se trouvent actuellement en mauvais état, avec des brèches produites pendant presque tous les épisodes d’inondation récents. Les travaux de leur réhabilitation s’avèrent ainsi indispensables. Pour la rive gauche de l’Ikopa, les travaux menés par l’entreprise Colas consistent en la reconstitution de la berge sur trois tronçons, au confortement d’une zone d’infiltration au travers le corps de la digue, ainsi qu’en la réhabilitation des ouvrages hydrauliques présents sur le linéaire concerné. Pour la rive droite, les tâches concernent la mise en œuvre de compléments d’enrochements en talus et en pied de berge, la réfection et le lissage de la crête ainsi que l’aménagement des passages pour piéton transversaux et des quais de stockage de matériaux. Les travaux se penchent sur la reconstruction du talus sur deux zones affaissées, la sécurisation des têtes d’un siphon traversant le lit de la rivière et l’aménagement par adjonction de vannes d’un ouvrage hydraulique existant sous la RN1 (Ampitatafika), pour la rive gauche de la Sisaony. Les travaux entrepris auprès des deux premières tronçons sur la rive gauche de l’Ikopa seront bouclés cette année, tandis que ceux sur la rive gauche ou encore ceux de la Sisaony s’enchaînent…

Recueillis par Patricia R.

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LA UNE DU 27 OCTOBRE 2022

Pour répondre aux besoins alimentaires des Malagasy, notamment les communautés rurales isolées en brousse. 5 jeunes étudiants réunis dans le groupe « Plant’Eco » ont pu élaborer une serre intelligente, connectée et écologique, 100% « made in Madagascar ». Il s’agit d’une solution proposée pour développer et sécuriser l’agriculture à Madagascar. « Fabriquée en bois et en plastique, la serre reproduit les conditions idéales pour tout type de plantation, quel que soit l’emplacement. Nous avons développé une application mobile pour la commander à distance, entre autres l’humidité, la température et la luminosité », informe Giani Ramananjato, membre dudit groupe.

29 millions en 2022 et 59 millions en 2050, la population malagasy est en pleine croissance, avec cela, les besoins en énergie augmenteront aussi surtout le bois de chauffe. Actuellement, le charbon de bois constitue la principale source d’énergie pour la cuisson et ce malgré les avancées faites dans d’autres méthodes alternatives. 

 

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Que des fantasmes !

Un tel avertit ! Un autre divorce ! Certains couvent! D’autres soutiennent ! Et beaucoup se murent dans le silence ! Bref, que des fantasmes ! Mi-figue, mi-raisin. A une année de l’échéance capitale, le pays s’agite. Telle une eau dans une casserole qui, sous l’action du feu, frémit. Et à mesure que le degré monte, elle bouillonne. Telle une région proche de l’épicentre d’un puissant séisme, elle tremble. Les crises en interne des notables au sein de l’IRD, du MAPAR et de l’ARMADA envoient des ondes de choc. Bref, à l’intérieur de la majorité présidentielle, le socle censé défendre et promouvoir les actions du régime Orange à travers le « Velirano » s’ébranle. Sans passer de côté certaine initiative personnelle d’un membre de Gouvernement qui crée des vagues au sommet de l’Etat. Etc. 

 

Privilège aux opérateurs économiques. C’est en ce sens que tous les acteurs opérant au port de Toamasina ont successivement tenu une rencontre avec les opérateurs bénéficiant de la Procédure accélérée de dédouanement (PAD) dans la capitale économique. L’objectif de cette rencontre était d’identifier des pistes d’initiative pour réduire le délai de dédouanement. Les intervenants de la chaîne logistique au port de Toamasina ont pris part activement à cette rencontre, à savoir les sociétés de manutention, les compagnies maritimes, les transitaires ainsi que la SPAT et la Direction générale des douanes(DGD).

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Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

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