Actuellement, 20 Districts sont touchés par la peste à Madagascar. Plus de 3 à 5 cas de peste bubonique ont été relevés chaque semaine, rien qu’en ce mois d’octobre. Selon le ministère de la Santé publique, cette recrudescence de cas de peste serait notamment due aux feux de brousse qui affectent notre pays en ce moment. En effet, les rats quittent leur habitat en feu et gagnent les zones habitées, emmenant ainsi la maladie avec eux. En plus des incendies, la sécheresse est aussi un des facteurs qui favorisent le déplacement de rongeurs en milieu urbain. L’absence de récoltes et la raréfaction de la nourriture incite les rats à trouver de quoi se nourrir dans les villages ou les détritus. D’ailleurs, les restes d’aliments abondent et sont faciles à trouver dans ces lieux.
Les commerçants ambulants exerçant dans la Commune urbaine d'Antananarivo vivent dans l'inquiétude depuis maintenant des années, à cause du projet d'assainissement de la CUA. A plusieurs reprises, ils ont rencontré le maire Naina Andriantsitohaina pour pouvoir poursuivre leurs activités, malgré le projet. Cependant, le premier magistrat de la ville n'a cessé d'encourager les commerçants à entrer à l'intérieur des marchés et n'a laissé place à la gabegie.
Le pays va en guerre. Un combat de tous les jours, dans tous ses états ! Qu’on le veuille ou non, tous les hommes et toutes les femmes, petits ou grands, jeunes ou vieux, qui vivent dans ce pays partagent en commun le même destin. Et ont ainsi le même combat, la même guerre. Guerre contre la pauvreté. Bataille sans pitié contre toutes formes de malversations. Contre la corruption, l’impunité. Combat contre l’insécurité. Lutte sans merci contre les exactions de quelque nature que ce soit. De VBG en rapts ! De vols d’organe en crimes barbares ! Contre les feux de brousse ou autres, etc. Bref, le pays va en guerre. Une guerre totale pour tout le monde et contre tous les maux.
L’évaluation des politiques et institutions que la Banque mondiale dresse sur une fréquence annuelle publiée au début du mois d’octobre (le rapport CPIA) classe la Grande île à la 18ème position sur une quarantaine de pays africains ayant besoin des aides au développement. Pour aller plus en détails sur les performances du pays, Jean-Pascal Nguessa Nganou, fraîchement nommé comme étant le nouveau chef économiste du bureau de la Banque mondiale à Madagascar a tenu à mettre en lumière les tenants et aboutissants de ce rapport en ce qui concerne les performances de la Grande île.
C’est officiel ! Le ministre des Affaires étrangères, Richard Randriamandranto a été limogé hier. Son éviction du Gouvernement a été rendu officielle à travers un décret pris par le Président de la République, Andry Rajoelina et le Premier ministre, Christian Ntsay. En attendant la nomination d’un nouvel occupant au poste du chef de la diplomatie malagasy, l’ intérim sera assuré par le ministre de la Défense nationale.
Soyons des modèles à suivre. Tel est en résumé le message principal adressé aux députés par Christine Razanamahasoa dans son discours d’ouverture de la deuxième session ordinaire du Parlement hier. En tant que première responsable de l’Assemblée nationale, elle demande à ses collègues à Tsimbazaza, « d’être des modèles à suivre » pour ce qui est « de respecter et faire respecter la loi », et « éviter toute immixtion dans des domaines qui ne relèvent pas de la compétence des députés ».
L’entraîneur national Solofo Ramarolahy a dévoilé la liste des douze joueurs qui défendront le fanion national, en vue de la phase finale de la 5ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de Beach soccer. Cette phase finale se déroulera du 21 au 30 octobre, à Vilankulo à Maputo, Mozambique.
Apparemment, coach Solofo a changé son effectif à 50%. Il ne reste que cinq joueurs champions d’Afrique 2015 qui forment l’ossature de l’équipe nationale alors qu’un seul nouveau a été recruté lors de la qualification pour cette phase finale. Parmi les cinq joueurs retenus, Dada le capitaine, Yemalda, Paco, Mamy, et Toky. Les deux gardiens de but sont des nouvelles recrues, alors que Jorialy a été écarté de la liste.
Huit nations se disputeront le titre de champion d’Afrique de la discipline dont Madagascar, l'Egypte, le Malawi, le Maroc, le Mozambique, le Nigeria, l'Ouganda et le Sénégal.
Et la nouvelle grande aventure continue pour nos joueurs de Beach soccer composés de nouvelles têtes. A noter que la délégation a déjà quitté le pays dimanche dernier et un long périple attend les Barea Beach soccer pour rejoindre Vilankulo, ville hôte de la CAN. Faute de vol via Nairobi, la délégation malagasy était obligée de faire escale à Addis-Abeba et à Johannesburg pour rallier le pays le plus proche de Madagascar sur le continent.
Avant leur départ, le partenaire numéro un du sport malagasy et promoteur des jeunes talents, Telma Madagascar a décerné une prime de qualification d'une valeur de 15 000 000 d'ariary à l'équipe nationale malagasy de Beach soccer, en guise de motivation dans le cadre de la CAN. « Nous souhaitons accompagner ces joueurs qui sont en train de vivre une expérience unique. Ils portent haut le drapeau malagasy et nous sommes fiers du chemin qu'ils ont parcouru pour arriver là où ils sont aujourd'hui. Depuis le début, Telma a été présent pour les encourager et les soutenir, et nous serons toujours avec les Barea », réitère Rado Ramaroson, responsable partenariat chez Telma Madagascar.
A travers ses partenariats sportifs, Telma a la volonté de donner à chaque Malagasy l’opportunité de supporter ceux qui font briller notre nation en Afrique et partout dans le monde. Toutes les informations sur le déroulement de la compétition seront relayées sur les pages Facebook de Telma Madagascar.
Recueillis par
Elias Fanomezantsoa
Célébrée hier, la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté se situe au cœur des préoccupations de la Banque mondiale. Pour l’institution de Bretton Woods, les perspectives de développement pour la Grande île demeurent entravées par le faible potentiel de croissance du pays et son exposition à des crises fréquentes, profondes et persistantes. « La croissance de Madagascar reste structurellement limitée par un déficit du capital humain et des infrastructures, la forte prévalence de l’informalité et de l'agriculture d'autosubsistance, ainsi que par la faiblesse de la gouvernance et des institutions. Le capital humain de Madagascar est l'un des plus faibles au monde », expliquent les responsables de l’institution. En effet, le pays a le quatrième taux de malnutrition chronique le plus élevé au monde. Soit 97% des enfants malgaches âgés de 10 ans sont incapables de lire et de comprendre un texte court et adapté à leur âge. Madagascar dispose d'un système de protection sociale qui ne couvre que 6% des personnes extrêmement pauvres. De plus, depuis près d’une décennie jusqu’à l’avènement de la pandémie mondiale, la croissance a été plus ou moins notable. Cependant, elle a été suivie d'une récession environ trois fois plus profonde que dans la plupart des autres pays d'Afrique subsaharienne, avec la forte contraction de l'économie à cause de l'impact économique de la pandémie sur les secteurs minier, touristique, des transports et des services de Madagascar.
Constat amer
En conséquence, la crise de la Covid-19 a annulé plus d'une décennie de gains en termes de revenu par habitant et ayant plongé le taux de pauvreté à un nouveau record de 81%. Un taux mesuré par rapport au seuil de pauvreté international de 2,15 dollars/habitant/jour. Les projections de croissance pour 2022 ont été ramenées à la baisse dernièrement mais selon les estimations de la Banque mondiale, la croissance devrait s'accélérer pour atteindre 4,2% en 2023 et 4,6% en 2024. En plus, Madagascar est également l'un des pays africains les plus sévèrement touchés par les impacts du changement climatique. Cependant, malgré ce constat amer, la Banque mondiale de souligner le succès prometteur dans le domaine de la lutte contre le retard de croissance des enfants, qui est le principal obstacle au développement du potentiel de l’enfant, au développement humain à long terme du pays et à sa croissance économique. A Madagascar, le retard de croissance a diminué de 42% à 40% au niveau national entre 2018 et 2021, et spécifiquement de 51% à 48% dans les neuf régions ciblées par le projet de Nutrition utilisant l'approche programmatique multiphase. Un projet qui a été mis au-devant de la scène internationale récemment à l’occasion des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du FMI.