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Une battante !

Baomihavotse RaharinirinaVahinala atterrit à la Présidence. Selon le décret présidentiel pris en Conseil des ministres, l'ancien membre du Gouvernement occupera désormais le poste tant convoité de directeur de cabinet civil de la Présidence, en lieu et place de Lova HasinirinaRanoromaro, mutée à la Direction de la Communication en qualité de directeur et porte-parole du Chef de l'Etat.

Neos ouvre le bal. 319 passagers du premier vol charter autorisé ont débarqué à l’aéroport de Fascene, hier en milieu de journée. L’enthousiasme se reflétait sur le visage de tous les autochtones présents. Partagés entre recul et optimisme, les acteurs touristiques de Nosy Be sont venus en nombre à l’aéroport de Fascene hier pour tâter le terrain à l’occasion de l’ouverture officielle du ciel de l’île aux parfums aux touristes internationaux.

Du sang neuf sur les œuvres de  l’écrivaine et poétesse Clarisse Andriamampandry Ratsifandrihamanana. « Homeko làlana ianao. Rehefa folako aho, ry aiko», tel est l’intitulé du livre qui vient de sortir de sa tanière ce mois-ci. Un livre sur la biographie de cette grande  figure de la littérature malagasy, co-écrit par ses enfants Lisy Zarasoa Ratsifandrihamanana et Lila Hanitra Ratsifandrihamanana. Avec 247 pages, l’œuvre est divisée en deux parties. La première relate sa vie personnelle à savoir son enfance, ses études, les membres de sa famille ainsi que son parcours professionnel.

Le kidnapping refait surface dans le District de Tsaratanàna. La localité de Tanambao, Commune Ambakireny, pleure ses morts. Les ravisseurs y ont assassiné froidement un chef de famille ainsi que ses deux garçons, leurs otages depuis le 10 avril dernier. Et pourtant, ce chef de famille était venu rencontrer les ravisseurs à l’endroit convenu pour payer la rançon, soit un montant de 60 millions ariary. “Sitôt que les bandits ont empoché cette somme, cela ne les a pas empêchés pour autant de tirer à bout portant sur l’homme.

Une famille à Morarano Gara (MLA) fait obstacle à la finalisation de la reconstruction de la RN44, un projet présidentiel financé par la Banque mondiale. Le titulaire du marché est en train de terminer les travaux de finition. Le bitumage proprement dit ayant été fini le 21 mars sur le lot 1 (Marovoay Gara-Amboasary Gara, 40 km), l’aménagement des accotements bat son plein.

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LA UNE DU 14 AVRIL 2022


Don de l’Ambassade de l’Inde. Le Lycée moderne d’Ampefiloha (LMA) vient de recevoir 50 ordinateurs du dernier cri « Intel Core i5, 10ème génération » pour équiper son laboratoire d’informatique et de langues. Il s’agit d’un accomplissement de l’une des annonces faites par le Président de l’Inde, Ram NathKovind, lors de son passage à Madagascar en 2018, à en croire l’Ambassadeur Abhay Kumar. « Ces matériels contribueront à susciter l’intérêt des élèves pour l’apprentissage numérique (…) J’espère que le laboratoire informatique servira de moyen habilitant pour les enfants qui choisissent d’étudier les technologies de l’information et des domaines connexes », déclare cet Ambassadeur de l’Inde dans le pays. C’était hier lors de la cérémonie de remise officielle des équipements.
Présente au LMA à cette occasion, la ministre de l’Education nationale (MEN), en la personne de Marie Michelle Sahondrarimalala, n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance envers le donateur. « L’amélioration de la qualité de l’éducation figure parmi les priorités de l’Etat en ce moment. De nombreux efforts sont déployés pour ce faire, mais les soutiens comme ceux du Gouvernement de l’Inde sont les bienvenus », a-t-elle affirmé. La ministre de tutelle s’est également adressé aux élèves du LMA de veiller à l’entretien de ces nouveaux équipements. Par ailleurs, le numéro Un du MEN a félicité les lycéens et les enseignants pour les bons résultats scolaires enregistrés au sein de cet établissement, le plus grand lycée de Madagascar d’aujourd’hui. Il enregistre 3 672 élèves inscrits et 170 enseignants.
Patricia R.


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La une du 13 avril 2022


Difficile. Convaincre les parents à intégrer leurs enfants dans les centres d’accueil et de prise en charge des enfants en situation des rues reste laborieux pour les acteurs. « Dans la plupart des cas, les enfants sont considérés comme des objets pour mendier. Les envoyer dans les centres réduit l’argent encaissé par leurs parents, c’est pourquoi ils en deviennent réticents », avance Ando Nomenjanahary, présidente de la Plateforme de la société civile pour l’enfance (PFSCE). Une fois qu’ils sont admis, l’éducation des enfants des rues à respecter l’hygiène et la discipline constitue un autre combat, d’après les acteurs. Cela prend plusieurs semaines, voire des mois, avant qu’ils s’habituent à une nouvelle vie dans un nouvel environnement.
15 sur les 59 associations et ONG membres de la PFSCE œuvrent dans la prise en charge des enfants des rues. Autrement dit, une quinzaine de centres d’accueil sont opérationnels à Antananarivo, outre ceux gérés par d’autres organismes.  Pour l’ONG Manda, 2 centres sont localisés à Tsiadana, un autre à Ambatobe et le dernier à Ambohijanaka. « La sélection des enfants à accueillir dans les centres se fait notamment la nuit puisque ceux qui dorment dans les rues en sont prioritaires. Dans la journée, ceux qui mendient ou qui vendent des sachets plastiques dans les rues avant de rentrer chez eux sont détectés. Aussi, certaines cibles consultent directement les centres, à leur initiative ou convaincues par leurs amis. Dans tous les cas, des enquêtes et descentes chez eux se font avant toute admission », informe Miarintsoa Razakaniaina, de l’ONG Manda, parmi les 4 entités qui mettent en œuvre le projet « Sandratra » en faveur des enfants des rues. Les résultats de ce projet semblent palpables, si l’on tient compte des chiffres en 2021, avec 359 enfants des rues scolarisés et 251 remis à niveau ainsi que 404 jeunes en parcours d'insertion professionnelle.
La journée internationale des enfants en situation de rues, célébrée hier, a été une occasion de regrouper les acteurs pour se connaître et présenter leurs activités pour une meilleure coordination. C’était également le moment d’interpeller les autorités, acteurs et citoyens face à la situation alarmante endurée par ces enfants, notamment la violence sous toutes ses formes, faute de protection. Certaines autorités présentes à la table ronde d’hier à Anosy, entre autres celle représentant la Commune urbaine d’Antananarivo, se sont engagées à renforcer leurs activités en faveur de ces enfants défavorisés. Notons qu’aucune statistique n’est disponible après 2018. Avant, l’on a répertorié 12 000 enfants des rues âgés de moins de 15 ans dans la Capitale, des statistiques obtenues lors de la campagne de vaccination antipolio. Ces chiffres ont surement augmenté ces dernières années, avec la crise sanitaire et économique liée à la Covid- 19. De plus, les gens des rues ne jouissent pas de la planification familiale et ont de nombreux enfants…
Patricia Ramavonirina  


Le sang a giclé sur un tronçon de la RN4 reliant Maevatanàna et Kandreho, vers 20h lundi soir dernier. Des coupeurs de route, armés jusqu’aux dents, et au nombre de six, ont attaqué un véhicule transportant six personnes. La pluie de balles qui a arrosé la voiture, a fait une victime, en la personne d’un chef de famille, et non moins homme d’affaires de la Région. Il allait rejoindre son foyer à Antafia, un hameau situé sur la route de Kandreho où l’équipe a également envisagé de faire une livraison de boissons, lorsque la voiture, dans laquelle la victime a voyagé à côté de ces autres personnes dont des membres de sa famille, était tombée dans cette embuscade meurtrière. D’après la Gendarmerie, les assaillants ont particulièrement visé le chef de famille avec leurs tirs. Mais à la différence des autres et précédents assauts de ce genre, les agresseurs n’ont pas touché aux autres occupants de la voiture. Car avant qu’ils ne quittent l’endroit, ces malfrats s’étaient contentés uniquement de faire main basse sur, en tout et pour tout, l’arme et le portable trouvés sur l’homme d’affaires. « Sur le tard, et lors de l’enquête préliminaire d’une partie des membres du gang arrêtés par la Gendarmerie, ces derniers ont expliqué que leur geste a été dicté par un esprit de vengeance », déclare le commandant de la circonscription de Gendarmerie. Revenons aux faits. Peu après l’assaut, l’alerte fut donnée et l’information était parvenue jusqu’au commandant de la CIRGN de Gendarmerie de Mahajanga. Ce dernier a ordonné rapidement l’ouverture d’une enquête tandis que des éléments de la Gendarmerie furent dépêchés sur place pour les recherches. C’était dans ces circonstances que les trois assaillants impliqués dans l’affaire furent finalement arrêtés, grâce à la collaboration entre les Forces de défense et le fokonolona. Mais cela ne veut pas dire que l’enquête sur cette affaire est désormais terminée. Loin s’en faut car beaucoup restent encore à faire, du moins afin de retrouver les autres bandits qui ont réussi à prendre la fuite.
F.R.

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La Une

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Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

A bout portant

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