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Malgré le contexte sur la sécurité des investissements qui prévaut actuellement dans le pays et un peu partout dans le monde, la plupart des opérateurs pétroliers opérant dans la Grande île sont partis de leur pays d’origine pour venir à Madagascar. D’après le compte rendu du Conseil des ministres d’avant-hier, le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures a approuvé le renouvellement d’une douzaine de licences de plusieurs opérateurs majeurs dont Vitogaz, Galana, Jovena, Total, Vivo ou encore Mocoh et la logistique pétrolière. Le coût total de ces renouvellements s’élèverait à 19 millions de dollars que ces opérateurs reverseront à l’Etat selon l’estimation annoncée avant-hier par les autorités. Pour rappel, le secteur pétrolier aval à Madagascar est entièrement libéralisé à l’heure actuelle. Sa gestion est assurée par des opérateurs privés. Le ministère de l’Energie, de l'Eau et des Hydrocarbures est chargé de la définition de la politique en matière d’hydrocarbures, et l’Office malagasy des hydrocarbures (OMH), organe de régulation placé sous sa tutelle, assure la supervision, la réglementation et le contrôle du secteur. Les activités d’importation, de transformation, de transport, de stockage et de vente des hydrocarbures sur le territoire de la République de Madagascar sont ouvertes à toute personne physique de nationalité malagasy ou étrangère ou à toute personne morale constituée en société de droit malagasy. L’exercice de chaque activité relative au secteur pétrolier aval nécessite l’acquisition d’une licence d’exploitation des hydrocarbures, octroyée par le ministère chargé des Hydrocarbures et moyennant le paiement d’un droit d’octroi suivant le type de licence demandée. Par exemple pour l’importation d’hydrocarbure, le droit d’octroi s’élève à 80 000 dollars pour une durée de 7 ans et qui sera renouvelable moyennant une somme équivalent à la moitié de ce droit d’octroi. Pour l’importation de lubrifiant, ce droit d’octroi s’élève à 50 000 dollars pour une durée de 5 ans renouvelable. Pour le raffinage, les droits coûtent 600 000 dollars aux opérateurs pour une convention de 20 ans renouvelable moyennant la moitié de cette somme. Pendant la durée de validité de cette licence, les titulaires de licence de stockage sont tenus de disposer à tout moment, dans chaque circonscription définie par l’OMH, d’une capacité moyenne de stockage au moins égale à la 12ème de la quantité totale des produits stockés ou commercialisés dans la circonscription correspondante. Tandis que le titulaire de licence de distribution doit détenir dans chaque circonscription un stock de sécurité de 21 jours et un stock outil de chacun des produits qu’il commercialise. Par ailleurs, les prix des produits et les marges sont déterminés librement par les titulaires de licence selon le principe de l’offre et de la demande. Pour les 3 produits pétroliers vendus au niveau des stations-service à savoir le supercarburant (SP95), le pétrole lampant (PL), et le gasoil (GO), en vertu de la loi sur la concurrence, les prix de ces produits sont actuellement administrés avec application d’un système de lissage.  
Hary Rakoto


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Crucial rendez-vous !

A la demande de Madagasikara, le rendez-vous avec les grands décideurs des Institutions de Bretton Woods a bel et bien eu lieu à Washington (Etats-Unis). Tant décriée par les détracteurs du régime, la rencontre d’importance cruciale pour l’avenir du pays, entre le Chef de l’Etat et le président du groupe de la Banque mondiale (BM) David Malpasset, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Kristalina Georgieva, se déroulait au siège de la BM comme il se devait, dans une ambiance des plus cordiales. « Convocation », banalisent les uns, « demande d’explication », ironisent les autres, la réunion de travail débouche à des résultats positifs, mieux que les attentes escomptées.
Le Chef de l’Etat Rajoelina, accompagné du grand argentier malagasy, dans ses plaidoiries, a mis tout le paquet pour défendre la cause nationale en direction des financements des projets routiers, de la réponse à la pandémie et pour un engagement de décaissement en vue de la reconstruction post-cyclonique. Les deux chefs des deux institutions financières à savoir le groupe de la BM et du FMI ont été tout ouïs. La preuve, ils n’ont pas hésité, après de sérieuses négociations, de mettre la main dans la poche. Notons ce fait insolite, le président David Malpass et la directrice générale Kristalina Georgieva se trouvaient autour d’une même table avec le Président Rajoelina et discutaient ensemble. Incontestablement, il s’agit d’une grande première dans les relations avec les deux instances de Bretton Woods.
Le groupe de la Banque mondiale alloue à l’endroit de Madagasikara un montant total de 415 millions de dollars répartis en divers secteurs d’activités et cela dans le cadre du Programme national de redressement (PNR) dûment présenté à Washington avec des arguments en béton.
Et quand la chance sourit, elle vous ouvre la porte à d’autres opportunités. Au lendemain de la rencontre, unique en son genre, avec les patrons de la Banque et du Fonds, le Président de la République malagasy a eu l’occasion d’avoir une autre opportunité en l’occurrence l’entrevue avec l’administratrice de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), toujours à Washington. Un organisme public sous l’autorité directe de l’administration américaine chargée du développement économique et de l’assistance humanitaire dans le monde. C’est l’un des partenaires stratégiques de la Grande île en particulier dans l’accompagnement pour affronter les problèmes chroniques dans le Sud du pays. L’audience a abouti à l’octroi de nouveaux financements. Des aides additionnelles de 13,9 millions de dollars pour concrétiser des projets dans le secteur de l’environnement de concert avec le privé et de 11,2 millions de dollars pour la résilience de la population. Au fait, ces financements s’ajoutent à ceux déjà octroyés pour accompagner le pays vers le développement couvrant la période de 2021 à 2025 pour un montant total de un milliard de dollars. Quel malheur pour les détracteurs traditionnels de « Zandry kely ». Ils s’attendaient à un fiasco du rendez-vous mais non à un voyage comblé de succès.
Un voyage qui exprime l’excellence des relations entre la Grande île et les grandes instances de financement internationales. Un voyage qui témoigne la confiance et le crédit que les bailleurs traditionnels accordent à l’endroit des dirigeants du régime Orange. Enfin bref, un crucial rendez-vous qui conforte l’assurance pour un avenir prometteur au profit des 25 millions de Malagasy.
Ndrianaivo




« Nous sommes dans une urgence extrême du point de vue écologique ». Le ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), l’ambassadeur de France à Madagascar et le directeur de l’Agence française de développement (AFD) reconnaissent ce fait. Une des raisons pour laquelle l’AFD va financer la suite du projet « Talaky », axé sur la préservation des écosystèmes et des forêts dans les Régions du Sud de Madagascar. La suite de ce projet, baptisé « Talaky Be », est actuellement en préparation. 25 Communes du Sud en seront concernées, contre 7 durant le précédent projet, soit une mise en œuvre sur une plus grande échelle. « Nous avons convaincu nos partenaires de l’Union européenne de nous accompagner dans ce projet qui est en train d’être défini pour un montant estimé entre 30 et 40 millions d’euros. Après l’achèvement de l’étude de faisabilité, nous engageons la concertation avec l’ensemble des parties prenantes qui devraient intervenir avant la fin de cette année », informe Yves Quicquiro, directeur de l’AFD.
Mis en œuvre de 2018 à 2022 par deux ONG, le projet « Talaky » a contribué à la préservation des écosystèmes forestiers naturels et à l’amélioration des conditions de vie des communautés locales avoisinant les forêts. En parallèle, le projet a pu développer des alternatives durables à l’exploitation des ressources forestières pour répondre aux besoins de la population. Il a fait des collectivités locales des acteurs clés dans l’aménagement du territoire. « Les besoins sont immenses. L’urgence est là et c’est de plus en plus une priorité internationale mais aussi une priorité pour nos deux pays. Nous avons beaucoup de choses à faire dans tous les domaines, que ce soit dans la biodiversité, la lutte contre le changement climatique et autres », avance Christophe Bouchard, ambassadeur de la France dans le pays. « Tous les efforts et projets réalisés seront poursuivis et améliorés », ajoute Marie-Orléa Vina, ministre de l’Environnement et du Développement durable.
Une rencontre entre le numéro Un du MEDD, l’ambassadeur de France et le directeur de l’AFD s’est tenue hier à Antsahavola. Une occasion de discuter de la poursuite de collaboration entre la France et Madagascar, notamment en matière de protection de l’environnement et la mise en place d’un développement depuis la base, à travers les projets du MEDD et de l’AFD. Les projets « Talaky Be » et « Kobaby » en font partie. Pour information, l’AFD a pu financer 112 projets en 15 ans. Le responsable de cette agence française n’a pas manqué d’exprimer sa volonté de collaborer dans les années à venir.
Recueillis par Patricia Ramavonirina




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TIM - Le linge sale étalé en public


Les députés du TIM n’hésitent plus à étaler les déchirements en interne sur la place publique. Le président du groupement parlementaire du TIM à l’Assemblée nationale s’est lâché dans une interview accordée à une station de télévision privée de la Capitale, dénonçant le cavalier seul de certains députés dissidents sur lesquels il brandit des sanctions contre ces personnes qu’il qualifie pourtant d’ « amis ». Etalant les secrets d’alcôve de la famille TIM à la Chambre basse, le député Fetra Ralambozafimbololona confirme l’existence d’un projet ou d’une démarche de certains « amis » de mettre en place un nouveau groupement parlementaire dénommée « Miara-manonja ». Les « amis » dont il est fait référence ne seraient autres que les députés Hanitra Razafimanantsoa, élue dans le premier Arrondissement de la Capitale, Fidèle Razara Pierre, élu à Ambatondrazaka et consorts. Selon le président du groupement parlementaire TIM à Tsimbazaza, cette démarche n’a pas été concertée, n’a pas eu l’aval du bureau politique du parti TIM, du groupement parlementaire et surtout du président du parti, l’ex-Chef de l’Etat Marc Ravalomanana.
Au cours de cette conférence de presse surréaliste, le député élu dans le cinquième Arrondissement de la Capitale va plus loin et brandit la menace d’une déchéance contre ses amis si ces derniers allaient jusqu’au bout de leurs démarches. Et ce, conformément aux termes de l’article 72 alinéa premier de la Constitution, « durant son mandat, le député ne peut, sous peine de déchéance, changer de groupe politique pour adhérer à un nouveau groupe, autre que celui au nom duquel il s’est fait élire». Les informations faisant état de scission au sein du parti de l’ancien Président Marc Ravalomanana ne datent pas d’hier. L’an dernier, les députés Fidèle Razara Piera, Hanitra Razafimanantsoa et Rodin Rakotomanjato avaient déjà pris leur distance vis-à-vis de leurs collègues députés, créant une autre émission quotidienne « Miara-manonja » diffusée sur des chaînes autres que celles où est diffusée l’ « originale ». L’apparition du duo de parlementaires, Hanitra Razafimanantsoa et Fidèle Razara Piera, considérés comme figures emblématiques du parti « Tiako i Madagasikara », auprès des autres députés de cette formation politique lors d’une rencontre en fin d’année dernière, n’aura donc été que du feu de paille. Si des questions pouvaient encore se poser s’il s’agissait d’une véritable scission ou d’une stratégie d’action, la déclaration du président du groupement parlementaire confirme une bonne fois pour toute la scission au sein des rangs du TIM. Le grand patron de cette écurie politique d’en remettre d’ailleurs une couche hier, au cours d’une rencontre avec d’anciens hauts responsables et élus sous son régime, sur l’importance entre autres du respect des directives données…
La rédaction

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LA UNE DU 21 AVRIL 2022

Comme convenu, durant la réunion entre l’Agence de transport terrestre (ATT), le ministère des Transports et de la Météorologie ainsi que le comité de direction du stationnement Fasan’ny karana, les tarifs reviendront à la normale, après la fête de Pâques, c’est-à-dire le mardi 19 avril. Pour la liaison Antananarivo- Antsirabe, plusieurs coopératives ont déjà repris le prix normal. Alors que celle Antsirabe- Antananarivo, une longue file d’attente a été encore constatée au stationnement de Vatofotsy, mardi dernier.

Un combat de longue haleine. La plupart des femmes à Madagascar ne jouissent pas pleinement de leurs droits. Celui de disposer de leur corps reste un luxe pour la majorité des femmes, à en croire les activistes. Le blocage de la proposition de loi sur l’interruption thérapeutique de grossesse (ITG) constitue un exemple concret. Pour le cas de la violence basée sur le genre (VBG), la nouvelle loi adoptée en 2019 reste non mise en vigueur faute de décret d’application.

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Défoulement général

Enfin ! La voie est libre. On peut sortir en famille ou en groupe n'importe où et n'importe quand. Un ouf pour tous. En vingt-quatre mois de confinement et de déconfinement, vice-versa, les autorités étatiques (sanitaires) lâchent finalement prise. Pour un premier « Lundi de Pâques » sans consignes restrictives, le peuple se défoule.

Retour en zone. Selon le ministre des Transports et de la Météorologie, Air France envisage de reproposer un projet de partenariat avec la compagnie nationale malagasy. Des intentions annoncées à l’occasion d’une visite de l’ambassadeur de France à Anosy, dans les locaux du ministère des Transports hier. « Nous avons tout intérêt à remettre cette compagnie sur les rails. Autrefois, des partenariats entre ces deux compagnies ont déjà été adoptés. Nous avons discuté des possibilités pour la compagnie de bénéficier des expertises d’Air France afin de redresser la gestion de la compagnie nationale entre autres sujet », explique Roland Ranjatoelina, ministre des Transports.

Restauration. Pour marquer la Journée internationale des monuments et des sites, un événement important célébré dans les quatre coins du monde, le ministère de la Communication et de la Culture dirigé par la ministre Lalatiana Andriantongarivo a fait une descente à Mantasoa. Une visite suivie d’une réhabilitation des monuments laissés par l’architecte Jean Laborde à travers le programme "Haro Soatsimanampiovana".

Fil infos

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  • ACTU-BREVES
  • ACTU-BREVES
  • Ve sommet de la COI - Des engagements solides pour l'avenir de l'océan Indien
  • Obsèques du pape François - Le Président Rajoelina attendu à Rome
  • Visite d’Etat - Madagascar et la France scellent six accords

La Une

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Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

A bout portant

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