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Libre-circulation. Les producteurs et organisateurs événementiels ainsi que les artistes peuvent maintenant remettre le son. Effectivement, après plusieurs mois durant lesquels chaque concert ne pouvait pas accueillir plus de 100 spectateurs en raison des restrictions sanitaires liées à la Covid-19, plusieurs discothèques ont été contraintes de fermer leurs portes. Des grandes salles et lieux de spectacle sont même devenus presque hantés.
Cette époque est désormais révolue. Le Gouvernement a levé ce mercredi les mesures sanitaires qui avaient muselé le monde de la musique et les manifestations culturelles. Une bonne nouvelle qui réjouit les acteurs culturels. Néanmoins, ces derniers restent quand même prévoyants, ce qui les pousse donc à rester prudents, tout en essayant de rattraper les manques à gagner durant la crise sanitaire. Certes, le public malagasy n’a pas perdu la soif d’assister à des concerts, mais seulement les organisateurs restent inquiets par rapport aux traces laissées par la crise liée au coronavirus, accompagnée d’une crise économique assez profonde. « Evidemment, c’est une bonne chose de pouvoir à nouveau organiser des grands shows. Ces plusieurs mois de mesures sanitaires nous ont vraiment anéantis. Jusqu’à aujourd’hui, les pertes financières laissent toujours des traces. Depuis hier, nous avons de nouveau l’autorisation d’organiser des concerts. Mais ce n’est pas évident pour autant d’entamer plusieurs concerts cette année pour compenser nos pertes. Il ne faut pas oublier que le public est également touché par cette crise. Par conséquent, tout le monde ne pourra pas se payer tout de suite un ticket pour assister à un concert. Il faudra bien gérer le calendrier et opter pour une bonne stratégie afin d’obtenir un résultat financier satisfaisant », déplore Tahina, responsable au sein du Live Prod.
Ainsi, pour cette année, cette maison de production a décidé de ne réaliser que deux grands concerts au Palais des Sports, Mahamasina. D’après un autre organisateur événementiel, cela s’explique d’abord par une modification de la vie quotidienne. « Après deux ans de crise sanitaire, les gens ont pris d’autres habitudes. Ils passent plus de temps à chercher leur pain quotidien à cause de la difficulté financière. Pour cette année, nous avons décidé de ne rien organiser », lance un agent de la maison de production Best Pro. Bien sûr, ils sont nombreux à être ravis de la réouverture des grandes scènes de spectacle. Par contre, tous ont décidé de jouer la carte de la prudence en raison de la crise économique que le pays traverse. Quoi qu’il en soit, depuis la levée des restrictions sanitaires, plusieurs concerts sont en vue, surtout pour le mois prochain, à l’instar d’un grand spectacle qui se tiendra à Antsonjombe pour fêter le lundi de Pâques, ou encore le concert de l’humoriste Francis Turbo au CCEsca Antanimena, organisé par LH Pro. 
Sitraka Rakotobe














L’impatience gagne les compagnies aériennes en général et les passagers en particulier. Vingt jours après la date censée correspondre à l’ouverture totale et officielle des frontières aériennes, rares, pour ne pas dire aucune, sont les compagnies aériennes à avoir déposé des demandes de desserte auprès des autorités. Le scepticisme se range du côté de ces compagnies dans la mesure où le flou persiste sur les conditions communiquées par les autorités afin d’obtenir le précieux sésame. « « Jusqu’à présent, les compagnies attendent toujours les conditions que les autorités sont censées imposées en plus des mesures sanitaires qui sont restées inchangées. Raison pour laquelle aucune d’entre elles n’a encore déposé de calendrier et de programme de vol en vue de demander l’autorisation de desserte de la Grande île », explique un responsable au sein de l’aviation civile. Depuis le 5 mars, considéré comme l’arrivée de toutes compagnies désireuses de desservir la Grande île, seulement quelques-unes opèrent. Cela entraîne une situation de contrainte du nombre de places et de monopole. Provoquant ainsi une hausse conséquente des tarifs.
Mécontentement
De plus, à part l’aéroport d’Ivato, aucun autre aérodrome n’accueille encore de vols internationaux comme avant les périodes de confinement. Une situation stagnante qui provoque le mécontentement de toutes parts. Que ce soit du côté des voyageurs qui se plaignent du prix exorbitant des billets qui coûtent près de 700 euros rien que pour un vol entre La Réunion et Madagascar par exemple. Alors que d’un autre côté, un vol reliant l’île voisine avec la métropole française, coûte beaucoup moins cher que cela. « Jusqu’à présent, nous n’avons toujours pas eu l’autorisation officielle d’affréter des vols à vocation commerciale. Nous avons un vol prévu pour demain (ndlr : aujourd’hui) mais les autorisations pour ce vol revêt toujours du type des vols de rapatriement », expliquent les responsables d’une compagnie aérienne opérant sur la zone océan Indien. Ces derniers espèrent ainsi que la nomination du nouveau ministre des Transports pourra faire évoluer cette situation. Car pour le moment, les aéroports autorisés à recevoir des vols commerciaux restent ceux d’Antananarivo, de Toamasina et de Nosy Be. Pour ce qui est des vols charters touristiques à destination de Nosy Be, une seule compagnie italienne aurait déjà déposé son calendrier de desserte au niveau de l’Aviation civile de Madagascar avec une fréquence hebdomadaire pour les deux premières semaines et qui s’étendrait à deux fréquences hebdomadaires au-delà ultérieurement.
Hary Rakoto


Les forêts malagasy en recul constant. « En survolant Madagascar, l’on peut constater que l’île présente aujourd’hui de très vastes paysages dénudés et en voie de désertification (…) Pourtant, 80 % de la population vivent en milieu rural et dépendent des écosystèmes. Cette dévastation est un facteur de pauvreté et détruit les bases d’un développement durable et inclusif », affirme Marie-Orléa Vina, ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). Face à cette réalité alarmante, le reboisement fait partie des priorités du Président de la République, dans le cadre de la vision «  Madagascar plus vert ». Le défi reste de taille, avec 4 millions d’hectares à recouvrir d’ici 2030. Cela nécessite une reforestation à grande échelle, allant de 40 000 à 75 000 Ha par an, afin de conserver le patrimoine naturel. « En 2021, 72 000 Ha de surface ont été reboisés, sur un objectif de 75 000 Ha. L’augmentation de ces surfaces à reboiser reste un défi cette année, tout en assurant la survie des arbustes », informe Hanitriniaina Razafindrahanta, directeur du reboisement et de la gestion des paysages et des forêts auprès du ministère de tutelle. 
Dix principes à respecter
Malgré ces objectifs, dont celui de 2021 atteint à 96 %, trop d’initiatives de reforestation échouent, entre autres par manque d’implication des communautés ou encore faute de suivi ou de techniques adaptées. Pour un reboisement qualitatif et pérenne, l’initiative « Alamino » facilitée par l’ONG « INDRI » a regroupé les acteurs du secteur privé, de la société civile, des bailleurs de fonds, des communautés locales et des autorités afin de mobiliser l’intelligence collective. Les 10 principes d’une reforestation réussie ont ainsi été élaborés, avec plus de 150 organisations signataires. Il s’agit d’un guide pratique destiné pour tous les porteurs de projets de reforestation. L’objectif étant d’arriver à un reboisement efficace sur le long terme d’une part et d’atteindre un taux de reforestation plus élevé, de l’autre. « Le choix des arbustes selon les localités à reforester, le respect du calendrier de reboisement, l’usage et l’implication des communautés de base ou encore le suivi et l’entretien des jeunes plants figurent parmi les 10 principes à respecter pour réussir la reforestation », informe Vatosoa Rakotondrazafy, coordinatrice de l’initiative « Alamino ». C’était lors de l’atelier d’officialisation de ce projet abouti et validé par le MEDD, jeudi dernier à Ambohimanambola. 
Une reforestation réussie nécessite de la patience, depuis la préparation jusqu’à l’entretien des jeunes plants, en passant par la mise en terre des arbustes. Aussi, les projets de reboisement requièrent de l’investissement et un budget conséquent…
Patricia Ramavonirina



De nombreux footballeurs ont déjà répondu à l’appel, et parmi les nouveaux venus figurent le grand joueur africain, champion d’Afrique et célèbre joueur de Liverpool, Sadio Mané.
Auréolé du titre de champion d’Afrique remporté par une sélection sénégalaise dont il est le capitaine, Sadio Mané a vu sa cote montée au pays. N’oubliant pas le milieu modeste dont il est issu, l’attaquant de Liverpool se mue de plus en plus en un ambassadeur de gala de la Téranga et des plus démunis. Et cela rend de plus en plus intéressant la vente aux enchères.
Olivier Giroud de l’AC Milan, le capitaine de l’équipe nationale des Lions, Kalidou Koulibaly ont aussi rejoint l’appel à l’aide de Faneva Andriatsima dans son projet « ensemble pour Madagascar ». Un appel de crowd founding pour venir en aide aux victimes des cyclones dans le Sud-Est du pays qui aura lieu prochainement. Il s’agit de demander des maillots des joueurs internationaux qui seront ensuite mis aux enchères durant l’évènement. Et tous les fonds collectés seront offerts aux victimes des deux cyclones à Madagascar.
  C’est l’international français, Lyonnais, Dimitri Payet qui était le premier a donné son maillot, suivi par tant de joueurs notamment des Barea. Ils ont répondu à l'appel à la solidarité lancé par l'ancien capitaine des Barea de Madagascar face à l'urgence de la situation dans le pays suite au passage des cyclones.
Pour rappel, Faneva Andriatsima projette d'organiser prochainement des ventes aux enchères de maillots portés par des joueurs. Les fonds récoltés serviront à aider les malgaches durement affectés par le passage des cyclones dans le pays.
E.F.

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LA UNE DU 25 MARS 2022

Un international français, Olivier Giroud, rejoint l’appel de Faneva Ima sur le projet « Ensemble pour Madagascar », qui a pour but de venir en aide aux victimes des cyclones à Madagascar. Faneva Ima n’a pas aussi omis de faire appel à tous ses anciens coéquipiers de club et de l’équipe nationale ainsi que ses amis. Tous les fonds levés durant ces ventes aux enchères seront donnés à la population du Sud-Est du pays.

Rebondissement dans l'affaire concernant l'accident ayant coûté la vie au petit Nathan (9 ans) sur une portion de la voie rapide de Tsarasaotra, le 15 mars dernier. Hier, le conducteur de 35 ans de la Vw Polo rouge, avait été déféré au Parquet d'Anosy. Un déferrement à l'issue duquel le trentenaire avait été par la suite placé sous mandat de dépôt à Antanimora.  

Mis à nu. Des activités d'audit et de contrôle informatique ont eu lieu au sein du ministère de l'Education nationale (MEN), en janvier dernier. Des vérifications qui font suite au recrutement d'enseignants. Les résultats sont palpables, avec plus de 200 faux contrats découverts, selon le dernier Conseil des ministres en date du 23 mars.

Que l’on soit une femme ou un homme, on a le droit de choisir le nombre d'enfants que l’on souhaite avoir et de déterminer l’espacement des naissances. La planification familiale, par l'utilisation des méthodes de contraception, demeure un moyen efficace.  Avec son adoption, non seulement la population jouit de plusieurs droits humains tels que le droit à la vie et à la liberté, la liberté d’opinion et d’expression et le droit au travail et à l’éducation, mais contribue également au développement de Madagascar en réduisant la pauvreté.

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Des leurres ?

Les mâchoires de l'étau se resserrent. Pire, elles étranglent à mort. De paroles ont été entendues ! Des gesticulations sur scène envoûtent ! Des engagements fermes annoncés ! Au final, rien n'y fait !  L'inflation, il s'agit toujours d'elle, cette bête féroce, ne cesse de nous interpeler. Jusqu'ici, personne n'a réussi à la dompter. Nous revenons à la charge ! Et on le fera autant à moins que la situation s'améliore. On ne cessera pas de crier au secours. La détresse des populations vulnérables s'intensifie. On va de mal en pis ! 

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  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
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Editorial

  • Restitution et restitution !
    La première est nette et franche, la seconde incertaine. L’une est le fruit d’une diplomatie combative, l’autre bien qu’éclatante ou bénéficiant d’un tapage médiatique au départ (2018), s’évapore en cours de route pour disparaitre sur l’écran de radar et dont les raisons échappent au commun des mortels. Une série d’évènements aussi importants que douteux jalonnent les deux derniers rendez-vous tant au tête- à-tête au cours de la visite d’Etat que durant le Vème Sommet de la COI. Ainsi, en marge du Vème Sommet de la COI, Dr Navin Ramgoolam, Premier ministre mauricien, restitue de ses propres mains à Rajoelina Andry Nirina, président de la République malagasy, les 22,5 kilos d’or saisis à l’aéroport de Maurice en janvier 2019. « Il m’est particulièrement agréable d’accomplir aujourd’hui un geste qui marque non seulement la qualité des relations bilatérales entre Maurice et Madagascar mais aussi l’esprit qui gouverne la solidarité régionale et la…

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