Super User

Super User

La fête de Pâques se rapprochant à grands pas, les grands magasins de la Grande île ne sont pas en reste dans les préparatifs. Dans ce contexte, la société « Baolai » avec ses magasins sis à Analakely, Soarano et Bazar - be Toamasina, propose au public une large gamme d'appareils électroménagers neufs, de premier choix, dédiés pour tous les budgets et pour tous les goûts. Cette enseigne de renom est le distributeur officiel de la marque « Hisense » à Madagascar depuis 12 ans déjà. « En ce moment, nous effectuons une promotion spéciale « Fête de Pâques », avec en bonus divers cadeaux surprises offerts », d' après un responsable.

Problématique. Les embûches freinant l’industrialisation sont scrutées durant toute cette semaine par tous les acteurs économiques concernés par le contexte. Ceci grâce à la tenue d’un dialogue, regroupant des départements ministériels et le secteur privé, qui a débuté lundi dans l’optique de faire de l’industrialisation la voie vers le développement économique du pays. Aux côtés du ministère chargé de l’Energie, du ministère de l’Economie et des Finances, de la JIRAMA, le ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation (MICC) préside la séance en collaboration avec l’EDBM. Le secteur privé, quant à lui, est représenté par les différents groupements comme la FIVMPAMA, SIM, GEM, GEHEM, GFEM, GEFP, SEBTP.

Les artistes sortent de leur silence. Après deux années d’absence due à la crise sanitaire, le spectacle de « Hira gasy » ou chansons traditionnelles malagasy réapparait. Le ministère de la Communication et de la Culture, conduit par Lalatiana Andriatongarivo, a choisi le Fokontany d’Ambohijafy, District d’Arivonimamo pour marquer ce retour en fanfare. La cérémonie d’ouverture a également été assistée par les membres de la « Federasion’ny Mpanao Hira Gasy eto Madagasikara » ainsi que Zoky Andry, député élu à Arivonimamo.

La commémoration du 75ème anniversaire de l’insurrection du 29 mars 1947 a été l’occasion pour le Président Andry Rajoelina d’appeler tous les Malagasy à faire preuve de solidarité et de patriotisme dans l’intérêt supérieur du pays. Après la lutte pour l’indépendance menée par les nationalistes, l’heure est venue pour la génération actuelle d’honorer leur mémoire par des actes concrets. 

L'on parle d'un mini-réseau qui est en voie de démantèlement, du moins dans le domaine, ou plutôt le phénomène vol de motos dans la localité d'Itaosy, spécialement à Ambohimamory. Ce réseau serait l'auteur de vols dont une bonne partie a visé des fidèles d'au moins trois paroisses, soit 3 propriétaires dépossédés de leurs deux-roues. Les faits. Mercredi dernier, la Gendarmerie a procédé au coup de filet d'un bandit à Andranonahoatra. Celui-ci était en train de voler en poussant docilement une moto appartenant à un particulier, lorsque les gendarmes l'ont surpris sur les faits. 

%PM, %29 %871 %2022 %19:%Mar

LA UNE DU 30 MARS 2022

%PM, %27 %843 %2022 %19:%Mar

La une du 28 mars 2022


29 mars 1947-29 mars 2022. Toutes les familles sans exception à Madagascar voire à l’étranger sont priées de lever le drapeau durant la journée de demain 29 mars en hommage aux martyrs de la lutte pour la libération nationale. Le Général Gabriel Rasoloniaina, directeur des combattants nationalistes et non moins président du comité de préparation de la commémoration du 75e anniversaire des événements de la nuit du 29 mars 1947, a fait passer cette consigne.
L’officier général de l’armée malagasy a un message de nationalisme pour les générations actuelles et à la jeunesse malagasy plus particulièrement. « Nos parents et nos aînés ont fait des sacrifices pour nous. Ils ont sacrifié leurs familles, leurs enfants, leurs biens, etc. Ils se sont voués à la nation en sacrifiant leurs propres vies », a rappelé le responsable militaire.
Il a alors invité tout un chacun au strict respect des personnalités de la nation malagasy. Celle-ci est au rétablissement de ses réelles valeurs. « Nous œuvrons tous pour la restauration du hasina (la quintessence, ndlr) des Malagasy et celui de la patrie au moyen de l’approfondissement de l’histoire », a-t-il poursuivi.
Cultes œcuméniques
Ainsi le Général Rasoloniaina s’est-il exprimé en ces termes : « Les jeunes d’aujourd’hui ont le devoir d’observer, d’analyser et de comprendre l’histoire. Ils ont surtout le devoir sacré de se tenir debout pour sauver le pays et de contribuer à son développement ». La messe est dite.
Les messages véhiculés lors de cultes œcuméniques organisés à l’église adventiste à Soamanandrariny, Antananarivo, et à la cathédrale à Analakely pour le compte du Conseil œcuménique des églises chrétiennes à Madagascar (FFKM) dans l’après-midi de dimanche, dans le cadre du 75e anniversaire de la lutte nationaliste, vont dans ce sens.
Le coup d’envoi de la commémoration placée sous le thème de « Ilo tsy very tsy maty ao am-po ny fanavotana ny firenena » a eu lieu vendredi dernier au Toby lieutenant Randriamaromanana à Andohan’Analakely en présence de l’amiral Antoine de Padoue Ranaivoseheno, secrétaire général du ministère de la Défense nationale, et de bien d’autres hauts responsables civils et militaires.
Privilège
Outre le cérémoniel habituel, la séance a été aussi consacrée à la consultation médicale d’anciens combattants. Les personnes de cette catégorie dans les villes de Moramanga et de Manakara ont aussi bénéficié du même traitement. Ces deux Régions étaient les épicentres des mouvements aux connotations multiples selon les points de vue.
Les uns les comprennent comme une insurrection ou rébellion. Les autres y voient l’expression du nationalisme pur et dur. L’on en apprend plus tout de même à travers l’exposition des photos et des documents d’archives. En effet, les écoliers, collégiens, lycéens et étudiants à Antananarivo ont le privilège de visiter l’exposition qui se déroulera ce jour sur le site du lycée d’enseignement général Jean-Joseph Rabearivelo à Analakely.
Pour la journée de demain, le dépôt des gerbes à Ambohijatovo, au mausolée d’Avaratrambohitsaina, à Moramanga et à Manakara fait partie intégrante de la tradition depuis la Deuxième République où le réveil du nationalisme sous l’impulsion du régime d’inspiration marxiste-léniniste sous le Président Didier Ratsiraka était un mot d’ordre. On allumera aussi à cette occasion la flamme symbolisant l’ardeur de l’amour pour la patrie.
Entre mythe et réalité
A Moramanga, la stèle commémorative et ses alentours immédiats ont fait peau neuve pour accueillir la cérémonie de demain. Selon des informations officieuses, le Premier ministre Christian Ntsay s’y rendrait alors que, depuis la semaine passée, des bruits persistants rendent compte de l’éventuelle venue du Président Andry Rajoelina. Sa visite de la portion de la nationale 44 entièrement bitumée serait au programme.
Chaque année, le milieu académique et de la recherche ne laisse pas passer inaperçue la date du 29 mars. Vendredi dernier, l’historien Jeannot Rasoloarison a animé un café-histoire focalisé sur "l’insurrection du 29 mars 1947, entre mythe et réalité" au Musée de la photographie à Andohalo.
Du 30 au 31 mars 2017, à l’occasion du 70e anniversaire de la lutte pour la libération nationale, l’Akademia Malagasy a organisé un colloque international consacré au 29 mars 1947. Un des messages forts lancés à l’époque était l’invitation de tous les Malagasy à revisiter l’histoire de la nation.
M.R.



« Madagascar est bénéficiaire du régime tarifaire préférentiel en franchise de droits de l'Inde ». Shri Abhay Kumar, ambassadeur de l’Inde dans la Grande île, l’a informé la semaine dernière. Autrement dit, l’Inde accorde des préférences tarifaires sur les produits originaires de Madagascar. Le pays peut ainsi exporter diverses marchandises dans la péninsule indienne, sans taxe ni restriction. Avec plus d’un milliard d’habitants, l’Inde constitue un vivier de consommateurs. De plus, il reste preneur de plusieurs marchandises, entre autres les légumineuses et les produits de rente. Madagascar devrait ainsi saisir ces opportunités commerciales, lesquelles seront facilitées suite à l’ouverture de la Chambre de commerce Inde- Madagascar (CCIM). Lancée officiellement le 24 mars dernier, celle-ci va contribuer au renforcement des relations commerciales bilatérales entre les 2 pays. Elle servira également de point focal pour les commerçants indiens et malagasy qui souhaiteraient commercer ou encore ceux qui souhaitent étendre leurs marchés vers l'Inde ou Madagascar.
Deuxième pays d’importation
Près de 10% des produits importés par Madagascar proviennent de l’Inde. « Le commerce bilatéral en 2021 entre l'Inde et Madagascar s'élevait à 363,99 millions de dollars. L'Inde était la deuxième origine des importations de Madagascar en 2020 (EIU-2022), constituant 9,4% des importations totales du pays. Il existe un énorme potentiel dans le secteur commercial que les deux nations peuvent explorer, allant des produits agricoles aux produits pharmaceutiques, des machines aux textiles », précise le diplomate indien. « Je crois fermement que nous pouvons envisager de nous fixer l'objectif d'atteindre un objectif de chiffre d'affaires de 1 milliard de dollars entre l'Inde et Madagascar au cours des cinq prochaines années », ajoute- t-il. Pour sa part, le secrétaire général de la Présidence de la République, Valery Fitzgerald Ramonjavelo, a rappelé la relation forte entre l'Inde et Madagascar tout en saluant l'annonce de la CCIM, lors de son inauguration. "Madagascar est à 6 heures de route de l'énorme marché de 1,4 milliard d'habitants de l'Inde et nous devons travailler à l'utilisation maximale de cette opportunité", a-t-il déclaré.
Notons que le lancement de la CCIM à Tsaralalàna a été marqué par plusieurs activités, dont la projection de vidéos spéciales sur l'Ayurveda et les opportunités commerciales entre les 2 pays ou encore des performances culturelles assurées par les anciens de l'ITEC et de l'ICCR à Madagascar.
Recueillis par Patricia Ramavonirina




 

%PM, %27 %841 %2022 %19:%Mar

Douloureuses mémoires !

Un crime de sang ne s’oublie jamais. Si les crimes tels les vols, les abus de confiance, les actes de corruption ou de concussion et autres seront un jour prescrits. Tout crime ayant versé du sang provoquant notamment la mort d’homme ne s’efface jamais. Un acte imprescriptible ! Dire que les Malagasy ont effacé de leurs mémoires les douloureux évènements de mars 47, c’est faire un raccourci honteux de l’Histoire de Madagasikara.
Les descendants des Arméniens ne sont jamais prêts à oublier le génocide ayant couté la vie à 1 à 2 millions d’Arméniens de 1915 à 1923.
Les juifs se rappelleront toujours des fours crématoires nazis ou autres ordonnés par Adolf Hitler pour décimer les juifs. Le Führer en avait abattu près de six millions !
Les Algériens garderont toujours en mémoire les crimes des « harkis », des nervis à la solde de l’armée française, contre les Algériens durant la « guerre d’Algérie » de 1954 à 1962.
Les « Tutsi » commémoreront toujours le génocide au Rwanda de 1994 où environ 800 000 d’entre eux périrent.
Et la liste n’est pas du tout exhaustive. Il y en a des cas de crime de sang éparpillés dans le monde que les descendants présents commémorent toujours dans la dignité. Un devoir de mémoire que chaque génération ne manquera pas d’honorer.
Dans la nuit du 28 au 29 mars 1947, soit 75 ans jour pour jour aujourd’hui et demain exactement, les agents de sureté du pouvoir colonial surprirent des dirigeants nationalistes en pleine réunion ou chez eux dont le lieutenant Randriamaromanana. En effet, discrètement et suffisamment informés par certains « collabos » de l’objet de la réunion, les sbires du pouvoir colonial n’avaient pas eu trop de problèmes pour « cueillir » des activistes de la lutte anticoloniale la nuit du 28 mars.
Certes, des mouvements de contestation ont été prévus au moins dans trois sites à savoir Antananarivo, Moramanga et Manakara (trois pôles d’exploitation coloniale) pour dénoncer les abus et les répressions des colons. La date reste encore à déterminer. Mais, bien informés, les colons et leurs séides ont devancé la « chose ». Le jour du 29 mars, des actes subversifs et destructifs furent déclenchés. La ville de Moramanga prit feu. Des voyageurs de train, au départ de Moramanga, pris au piège dans un wagon, ont été fusillés à la sortie de la ville. A Manakara, des chasse- poursuites dans la forêt contre des indigènes, taxés d’être des « insurgés », avaient eu lieu. Les Sénégalais, en fait les « harkis » de Madagasikara, abattent sans sommation tout ce qui bouge sur leur passage.
Hubert Deschamps, administrateur de colonie de son état, faisant fonction d’historien de fortune à la solde du pouvoir, fait état de « quelque dix mille victimes » seulement. Mais, Pierre Boiteau, lui aussi fonctionnaire colonial vit autrement le cours des évènements. Il déplore des centaines de milliers de morts !
Si ce n’est pas un crime de guerre ou un génocide, c’est quoi exactement ?
Ce jour du 29 mars 1947, il y a eu des morts et des morts ! Le pays pleure de ses morts. On s’en souvient toujours !  La génération présente et à venir a le devoir sacré de le commémorer dignement.
Ndrianaivo


Fil infos

  • Bangladesh - Un lémurien en cours de transfert à Antananarivo
  • Restitution des îles Eparses - Madagascar persiste et signe
  • Succession du pape François - L'heure de l’Afrique et de l’Asie sonne ?
  • ACTU-BREVES
  • ACTU-BREVES
  • Ve sommet de la COI - Des engagements solides pour l'avenir de l'océan Indien
  • Obsèques du pape François - Le Président Rajoelina attendu à Rome
  • Visite d’Etat - Madagascar et la France scellent six accords
  • Commission mixte sur les îles Eparses - Un second rendez-vous le 30 juin prochain à Paris 
  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
Pub droite 1

Editorial

  • Restitution et restitution !
    La première est nette et franche, la seconde incertaine. L’une est le fruit d’une diplomatie combative, l’autre bien qu’éclatante ou bénéficiant d’un tapage médiatique au départ (2018), s’évapore en cours de route pour disparaitre sur l’écran de radar et dont les raisons échappent au commun des mortels. Une série d’évènements aussi importants que douteux jalonnent les deux derniers rendez-vous tant au tête- à-tête au cours de la visite d’Etat que durant le Vème Sommet de la COI. Ainsi, en marge du Vème Sommet de la COI, Dr Navin Ramgoolam, Premier ministre mauricien, restitue de ses propres mains à Rajoelina Andry Nirina, président de la République malagasy, les 22,5 kilos d’or saisis à l’aéroport de Maurice en janvier 2019. « Il m’est particulièrement agréable d’accomplir aujourd’hui un geste qui marque non seulement la qualité des relations bilatérales entre Maurice et Madagascar mais aussi l’esprit qui gouverne la solidarité régionale et la…

A bout portant

AutoDiff