A la date du 12 novembre dernier, 363 098 personnes sont complètement vaccinées contre la Covid-19 sur tout le territoire malagasy. La majorité d'entre elles ont reçu les deux doses de vaccin Covishield et AstraZeneca. Actuellement, la situation sanitaire mondiale tend vers la troisième injection que les gens à l'affût de l'actualité se demandent où se positionne Madagascar par rapport à cette tendance. Questionnée à ce sujet, la directrice la communication auprès du ministère de la Santé publique, Hanitra Ramahatra a avancé que ceci demeure envisageable.
Depuis la semaine dernière, la qualité de l’air dans la ville d’Antananarivo ne cesse de se détériorer. Les personnes ayant des problèmes respiratoires en paient les conséquences, notamment les nourrissons et les enfants de moins de 5 ans. D’après les statistiques établies au niveau des Centres de santé de base (CSB) et les dispensaires privés, presque la moitié des patients qu’ils accueillent tous les jours sont des enfants ayant des problèmes respiratoires. Ces derniers souffrent de l’asthme, de la bronchiolite et d’une pneumonie.
Ennemis d’hier, amis d’aujourd’hui ! Partenaires d’aujourd’hui, rivaux de demain ! Et ainsi va la vie des partis d’Opposition à Madagasikara. Des enfantillages à plaindre ! Chaque fois que l’on se rapproche de l’échéance électorale, des alliances et des divorces se forment et se défont. Des mésalliances qui ne riment à rien de sérieux, vouées à un lendemain qui déchante.
L’or vert continue d’éveiller les convoitises. Même si aujourd’hui la vanille de Madagascar a du mal à s’écouler sur le marché international, sa qualité est toujours mondialement reconnue. Il ne faut donc pas s’étonner que des malfaiteurs tentent de détourner ce produit de luxe. Hier, la Gendarmerie nationale vient ainsi d’intercepter 7,695 tonnes de vanille préparée dans le domicile d’un particulier à Ankadifotsy, avec une somme de 102,4 millions d’ariary. « En fin de semaine, nous avons reçu des informations concernant un stockage illégal de vanille ainsi que de fonds de quelques milliers d’euros.
Ramener la couronne à la maison. La belle Nellie Anjaratiana, la native de la Commune de Port-Bergé, représentera notre pays lors de la 70ème édition du concours Miss Monde 2021 qui se tiendra du 21 novembre au 16 décembre prochain au Coliseo José Miguel Agrelot, à San Juan (Porto Rico). Son départ est prévu pour ce soir où elle atterrira à Paris pour faire une séance de photos et en profitera pour visiter sa famille avant l’ouverture de la cérémonie qui se tiendra le 21 novembre.
Les citoyens malagasy sont – ils vraiment égaux devant la loi ? La question se pose à juste titre dans un contexte où le corporatisme, souvent malsain, empêche une application stricte et impartiale de la législation. Une mauvaise pratique qui entrave à un principe fondamental pourtant inscrit dans la déclaration des droits de l’homme et auxquels les éléments des Forces de l’ordre ont souvent recours. La nouvelle tournure prise par l’affaire relative au meurtre d’un jeune homme à la BANI Ivato en est un exemple concret.
La signature du contrat de la centrale hydroélectrique de Sahofika de lundi dernier, donne le coup d'envoi de la construction. Six ans d'attente, c'est désormais du concret avec l'adjudication du marché au consortium français NEHO qui aura à fournir à la JIRAMA, une fois la centrale opérationnelle, 1 500 gigawattheures. La centrale permettra à plus d'un million de foyers d'accéder à l'électricité d'un côté et à la compagnie nationale de baisser sa tarification auprès des consommateurs. Tout le monde est ainsi beau et tout le monde il est content. Mais pour la population des localités avoisinantes du site, elle aura un plus par rapport aux autres.
Huit personnes suspectées d’être porteuses du coronavirus sont actuellement enregistrées à Antsirabe. Malheureusement, six parmi ces cas suspects à la Covid-19 développent des formes symptomatiques graves, notamment des complications respiratoires. Jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, les résultats de leurs tests PCR permettant de confirmer s’il s’agit bien de la Covid-19 ou autre maladie, ne sont pas encore connus. Il en est de même pour les deux autres patients considérés comme des cas suspects dans la ville d’eaux.
Etant donné que ces sujets suspects sont répartis dans différents foyers, le tracing contact sera assez compliqué pour rompre la chaîne de contamination si leur infection s’avère positive. Entre l’attente du résultat des analyses en laboratoire et la prise en charge médicale de ces patients, le virus a sûrement déjà circulé au sein de leur communauté. D’après toujours cette source, les autorités sanitaires ont déjà été prévenues de la présence de ces soi-disant nouvelles contaminations samedi dernier. Aussitôt alertées, elles ont prescrit à ces sujets des médicaments traitant d’abord les symptômes. Contrairement à l’information ayant circulé le week-end dernier, aucun décès n’y a été déploré. « Antsirabe a toujours identifié un voire deux cas positifs à la Covid-19 au cours de ces derniers jours. Mieux encore, il fut un temps où le tableau affichait zéro individu infecté au coronavirus. Toutefois, depuis environ une semaine, de nouveaux cas suspects sont apparus », a raconté une source locale. Cette source de noter qu’à partir du moment où un individu présente des symptômes suspects du coronavirus, il devra passer un test PCR. Si le résultat des analyses laboratoires s’avère positif, l’investigation sera lancée. Et ce tracing contact s’applique aussi pour les cas contacts et ainsi de suite.
Pour mieux prévenir un éventuel retour de l’épidémie, une campagne de sensibilisation portant sur le respect des gestes barrières sanitaires va être menée. « La population a tendance à oublier que nous vivons encore avec la Covid-19. Il est ainsi temps de leur rappeler qu’il faut porter un masque, respecter la distanciation sociale et se laver régulièrement les mains avec du savon », a avancé une autre source.
Dans la Capitale, plus précisément au niveau des grands hôpitaux, la statistique liée au coronavirus n’a plus dépassé une dizaine de cas positifs ces temps-ci, affirment les médecins opérant à l’hôpital Befelatanana, l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona, ou encore les Centres hospitaliers universitaires (CHU) d’Anosiala et Andohatapenaka. Par contre, l’on remarque des allers-retours effectués par les ambulances et des bruits de couloirs affirmant que la situation sanitaire est encore critique à Madagascar. Quoi qu’il en soit, la ville de Morondava fait toujours état d’une trentaine de cas actifs. Même si le ministre de la Santé publique n’a pas trop insisté sur l’augmentation des nouveaux cas, la situation sanitaire actuelle démontre que la menace d’une nouvelle vague de Covid-19 pourrait frapper à tout moment.
K.R.
Elle revient. En fait, elle n’était pas partie. Elle campe quelque part et réapparait à nouveau quand l’opportunité s’y prête. Détrompez-vous, il ne s’agit pas ici du retour de la Covid-19. Effectivement, le « come back » du virus Sras-Cov2 nous menace. La réapparition des cas contaminés sur le territoire national (Morondava) ne nous rassure guère. La veille permanente et la prudence maximale tiennent toujours route.
Mais, il s’agit de l’inflation qui, en fin de compte, résiste. En dépit des dispositions et des mesures sévères prises par les responsables concernés, elle s’accroche et pique tout droit sur les modestesporte-monnaie mais aussi de ceux qui s’aventurent à la construction.
Les prix des produits de première nécessité (PPN) battent, de nouveau, des ailes au grand dam des mères de famille. Les prix de l’huile alimentaire, des boîtes de lait concentré (petit modèle), des légumes, etc. repartent à la hausse. Ceux du riz et des œufs se stabilisent fragilement à 2 500 Ar pour le premier et 550 à 600 Ar pour les seconds. Les autorités compétentes et concernées se doivent de veiller sur les prix de ces denrées alimentaires quotidiennes. Une jeune mère de famille habitant dans le Fokontany de Behoririka avoue n’avoir vu aucun de ces contrôleurs de prix rôder ou descendre au marché du quartier, ni des agents du Fokontany faire le tour.
Les professionnels de la construction (tâcherons, petits entrepreneurs, etc.) se plaignent des prix exorbitants des matériaux de construction. Le sac de ciment s’arrache à des prix fous. Ibidem, les tôles ondulées, les pointes (clous), les pots de peinture à prix d’or.
A noter que la recrudescence de l’inflation se constate partout à travers le territoire. ATanà comme à Soamahamanina ou à Befandriana Nord comme à Taolagnaro, on vit la même galère. De la pointe Nord à la pointe Sud, d’Est en Ouest, la flambée des prix étouffe.
Evidemment, la montée de l’inflation déclenche une panique dans les chaumières et déchaîne les mécontentements auprès de l’opinion. Et quand les prix grimpent, c’est un risque que tout dirigeant doit faire attention. Une menace à éviter !
Tout juste après le dernier remaniement, on a eu droit à des prises en main par le nouveau patron du ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation (MICC) du problème lié à l’inflation. Des descentes sur terrain ont été effectuées. Des discussions directes avec les producteurs là où ils se trouvent entamées. Du coup, les prix du riz sur les étals ont baissé significativement. De même, pour les œufs ! Mais depuis un certain temps, le calme plat.
Faudrait-on le signaler qu’avec les grossistes et les détaillants, la vigilance et le contrôle sont de rigueur en permanence. Dans une période critique comme c’est le cas chez nous, il faut veiller à tout moment afin que certains opérateurs ou grossistes malveillants n’aient pas l’occasion de faire subir aux consommateurs leur mauvaise foi. Quitte à appliquer le dirigisme économique, il ne faudrait pas laisser faire à leur gré les malfrats de la distribution ni leur offrir des opportunités pour étrangler les pauvres consommateurs.
La maîtrise de l’inflation est un travail de longue haleine. Il faut multiplier les descentes sur terrain, aux marchés, pour endiguer la flambée des prix.
Ndrianaivo