Publié dans Politique

Meurtre d’une fillette à Antehiroka - 3 personnes à Tsiafahy, 2 autres à Antanimora

Publié le mardi, 04 janvier 2022


Grâce au travail des Forces de l’ordre et de la Justice, la triste affaire survenue la veille de Noël dernier et se rapportant sur le meurtre barbare d’une fillette de 9 ans à Antehiroka, laisse entrevoir l’espoir de l’application de la Justice. Car le matin du 31 décembre dernier, 5 personnes ont été provisoirement mises en détention. Si trois d’entre elles croupissent à Tsiafahy depuis, deux autres le sont à Antanimora. Parmi ces dernières, une femme suspecte, la dernière à être arrêtée le 31 décembre dernier. Elle s’était rendue au poste de Gendarmerie où tous les autres suspects se trouvaient déjà en détention policière, et auprès desquels la première aurait voulu apporter de quoi casser la croûte. Les gendarmes ont donc arrêté la femme sur- le- champ. Avant que l’affaire ne s’est donc terminé ainsi, le procureur du Tribunal de première instance d’Antananarivo a ordonné le déferrement de ladite affaire la même date.
Revenons aux faits. Tôt le matin du 25 décembre dernier, le père de la fillette était venu informer le poste avancé de Gendarmerie d’Antehiroka sur la disparition de celle-ci depuis la veille, précisément vers 17h. Depuis, les Forces de défense ont déclenché les recherches. Malheureusement, elles ne trouvèrent plus que le corps sans vie de la fille dans une rizière à Manerinerina-Antehiroka.
Les gendarmes et le médecin légiste ont fait le constat. Mais là, le doute s’imposait.  La victime présentait des bleus tandis que du sang s’échappait de sa bouche. Dans un premier moment du constat, le médecin légiste et la famille ont encore crû que l’enfant se serait noyée après qu’elle s’était heurtée à un quelconque obstacle dans l’eau, choc qui lui serait donc fatal. Ce qui a donc incité les gendarmes à pousser davantage leurs investigations.
Depuis, l’affaire a connu un développement. Le 28 décembre dernier, la mère de la victime s’était rendue au même poste  de Gendarmerie pour porter plainte. Et pas les mains vides. Dans un enregistrement sonore de  son téléphone, on a pu entendre les propos d’un certain Jules. Ce dernier aurait donc reconnu qu’il figure parmi ceux qui ont enlevé la fillette. De même, il dénonce les cinq personnes, lesquelles l’auraient payé à 5 000 ariary pour assassiner la victime. Et que cette dernière n’était plus en vie lorsqu’ils ont jeté son corps dans l’eau.
L’aveu du concerné a facilité la tâche des enquêteurs, qui n’ont aucun mal à retrouver les traces des cinq suspects de l’affaire et les arrêter. Et on connaît la suite !
Franck R.

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Editorial

  • Retour
    Après ces quelques jours passés dans l’euphorie, dans la liesse ou dans l’allégresse afin de célébrer le 65e anniversaire du retour à l’indépendance, à la dignité et à la souveraineté nationale, il va falloir engager la vitesse – autre non pour une marche – arrière mais réellement pour un … retour, l’autre plus concret sinon plus palpable : le retour à la vie quotidienne. Une vie dure et difficile ! C’est la vérité, on ne peut pas l’ignorer ni le nier. C’était une belle fête ! Grandiose dont l’apothéose fut atteinte lors du grand et traditionnel défilé de l’armée plus exactement « des armées » à savoir l’Armée, la Gendarmerie nationale et la Police nationale précédé de l’incontournable séance de feux d’artifices au Lac Iarivo (Ivato). De la frime pour les uns, fête oblige pour les autres ! A chacun sa perception de la chose. Rappel, 26 juin 1960 c’est…

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