Publié dans Culture

Concert de rap - Enfin une scène pour le groupe Da Hopp

Publié le vendredi, 07 juin 2024

Bonne nouvelle pour les nostalgiques du hip-hop « Old School ». Cela faisait un moment qu’on voyait fleurir l’affiche du groupe Da Hopp sur les réseaux sociaux. Ce dernier, l’un des pionniers de la culture urbaine, plus précisément le rap, annonce une autre retrouvaille avec ses fans pour revivre les bons moments, et ce, à travers un concert de nostalgie hip-hop. Le show se tiendra au Kudéta Urban Club, Anosy, le 25 juin à partir de 21h. Ce rendez-vous inédit sera une autre opportunité au trio et son équipe de retrouver encore une fois le public et de permettre ainsi à la nouvelle génération de les découvrir. 

Comme à l’accoutumée, le groupe Da Hopp qui comprend aujourd’hui 9 membres, est toujours accompagné par des musiciens à chacune de ses apparitions en « live ». A cette occasion, le public va réentendre les morceaux extraits de l’album « Fanantenana » tels que « Tadidiko tsara », « Oziz’mama », « Vita gasy petaka » et quelques titres du dernier album baptisé « Madafaka », comme « Averintsika ». A noter que le groupe a fêté ses 30 années d’existence ainsi que ses 25 ans de scène l’an passé. 

Ainsi, après toutes ces années de musique rap, la volonté de continuer reste présente pour le trio. Da Hopp continue à produire de la musique et des textes inspirant les jeunes à suivre le bon chemin dans la vie. Ce concert représente une belle occasion de le revoir sur scène. Ses membres ont tous passé leur adolescence dans la cité d’Antsahabe où en 1992, ils avaient fondé un collectif de danseurs urbains, d’abord nommé MCM Boyz, en se référant à la mode marquée par la culture hip-hop au début des années 90. Sous l’influence des grands rappeurs de la côte Est des Etats-Unis, ils ont décidé de se lancer dans ce genre de musique en 1995 et leur groupe a ainsi été baptisé Da Hopp, inspiré de « The Hope » (l’espoir en anglais). Ils sont considérés comme parmi les tout premiers rappeurs malagasy et gagnent rapidement en popularité auprès des jeunes de l’époque. Ce groupe cherche toujours les bons mots pour donner de l’espoir aux jeunes afin que ceux-ci aient toujours une vision portée vers le futur malgré les tracas rencontrés dans la vie quotidienne. Pour cette soirée, la nostalgie du hip-hop « Old School » sera au rendez-vous.  

 

Si.R

Fil infos

  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa
  • Lutte contre la corruption - L’ENMG plaide pour une transmission rapide des preuves
  • Groupe Sodiat - Des comptes réduits à zéro

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff