Publié dans Culture

FJKM Ambatonakanga - Lehilahy Midera fête ses 25 ans avec un concert émotionnel

Publié le mercredi, 18 juin 2025

Ce dimanche, le temple FJKM d’Ambatonakanga vibrera au son d’un concert unique en son genre, organisé par le chœur Lehilahy Midera. Un moment musical chargé d’émotions et de profondeur spirituelle marquera les 25 années d’existence de cet ensemble emblématique. Sous le titre « Eo an-tanako » (Entre mes mains), le spectacle s’appuiera sur l’éclatante promesse tirée d’Esaïe 43.13 : « Et nul ne délivre de ma main ». La première partie du programme plongera les spectateurs dans l’histoire culturelle et religieuse de Madagascar. A travers un film documentaire poignant, les étapes marquantes de l’Eglise chrétienne malagasy seront dévoilées, des premiers fondements aux périodes de persécution, jusqu’à l’édification des monuments en l’honneur des martyrs malagasy.

Ce panorama historique témoigne de la richesse patrimoniale de l’île, que Lehilahy Midera s’efforce de préserver et de transmettre. Sur scène, sept compositions originales, comme « Jesoa Mpanavotra » de David Ramasindraibe et « Feno ny Fitiavan’Andriamanitra » de J. Ramanamirija, viendront sublimer ces récits historiques tout en exprimant la foi, l’espoir et la fierté nationale inscrits dans la mémoire collective. La deuxième partie du concert focalisera son message sur l’engagement de l’homme en tant que témoin actif de la foi chrétienne. Bien au-delà du simple acte de chanter, l’objectif est d’incarner et de porter la Parole à travers chacune des mélodies. Les cantiques traditionnels malagasy tels que « Ho Vatolampiko Ianao » de Mamy Nanahary et « Fianana Mandrakizay » de Ndriana Ramamonjy prendront vie sur scène, reflétant la ferveur et la résilience de la communauté chrétienne de Madagascar. En parallèle, des hymnes internationaux tels que « Fanekena Taloha » (Ancient Words) et « Asandratra Izy » (He Is Exalted), adaptés en malagasy, rappelleront le caractère universel du message spirituel célébré au-delà des frontières culturelles. Ce rendez-vous musical, préparé en collaboration avec Sampan’asa AFF et le Fikambanan’ny Tokantrano Kristiana Ifotony (FOKI), s’annonce comme une communion profonde entre artistes, fidèles et curieux. L’accès restera libre et ouvert à tous, offrant ainsi une opportunité aux participants de vivre une expérience unique marquée par la foi et l’espoir. En guise de remerciements, chaque spectateur repartira avec un souvenir symbolique, un détail qui rendra cette journée encore plus inoubliable. A travers ce concert chargé de spiritualité et de patriotisme, Lehilahy Midera prouvera que musique et foi s’harmonisent pour nourrir l’identité nationale tout en cultivant une vision porteuse d’avenir. 

 

Si.R

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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