« mTOMADY », la digitalisation en faveur de la santé pour tous
mTOMADY, dont le « m » signifie technologie mobile et « TOMADY » traduit littéralement par robuste et en bonne santé, est le nom de la plateforme digitale développée pour contribuer à l’Objectif de développement durable 3, ODD 3. mTOMADY est un accès à la santé pour tous.
mTOMADY a été conçue en premier lieu pour répondre à la problématique de la barrière financière de l’accès aux soins, et en même temps pour l’inclusion financière en santé. Le paiement à 100% des soins de la poche des patients est prédominant. Cela a pour conséquence la renonciation aux soins, même dans des cas critiques ou une situation financière catastrophique. Chaque année, près d’un demi-million de personnes à Madagascar, et 20 millions en Afrique subsaharienne sont poussées dans l’extrême pauvreté à cause du paiement des dépenses de santé, selon la Banque mondiale.
mTOMADY fournit l’outil technologique pour appuyer les efforts du Gouvernement et des partenaires techniques et financiers vers une couverture santé universelle. La plateforme digitale mTOMADY permet à un individu et sa famille d’accéder à différents programmes de protection financière pour la santé en possédant une simple carte SIM, peu importe où ils se trouvent sur le territoire national. A part la gestion de l’adhésion, la plateforme est également un outil pour la collecte des contributions payées en une fois ou par tranche, la transmission et traitement des demandes de remboursement des prestataires de santé supportées par un système de données, et la gestion de rémunération basée sur les performances, par exemple pour des agents communautaires.
Par ailleurs, de par ses fonctionnalités, la plateforme permet aussi la digitalisation des assurances et des mutuelles de santé. Ayant un partenariat avec la Fédération des mutuelles de santé. La digitalisation des membres a commencé pour optimiser leurs opérations et réduire les risques financiers. De plus, un tableau de bord individuel donne à chaque organisation les données sur les paiements et l’utilisation des soins en temps réel dans le cadre de son programme. La mise à disposition à Madagascar d’un tel outil attirera certainement plus de programmes et d’organisations de (co)paiement pour la santé.
Habitat : Solidis garantit votre maison traditionnelle
Avoir son chez soi, c’est le rêve de tout un chacun qui aspire au bonheur. Pourtant, les sommes en jeu sont tellement importantes, et les conditions d’accès à des financements dédiés plutôt contraignantes, tout comme leur maturité reste assez longue en moyenne. Toutes décisions sur les achats et construction de maisons ne doivent pas ainsi s’improviser. Garantie et fonds propres sont les premiers facteurs bloquant pour la majeure partie des malgaches désireux d’acquérir un bien immobilier. De fait, dans les procédures standards, les banques exigent à ce que le gage de l’hypothèque soit le terrain et la future maison même quand le client demande un crédit immobilier. Les étapes à suivre dans cette procédure standard sont parfois fastidieuses voire impossibles quand le demandeur de prêt n’est pas propriétaire du terrain. Face à cette problématique, Solidis Garantie prend en charge la caution lors des procédures d’hypothèque lancées par une banque dès lors qu’un de ses clients entame une demande de prêt immobilier. De cette manière, l’accès à un crédit immobilier est simplifié. La société qui a débuté la construction d’un lotissement de près d’une vingtaine de maisons traditionnelles à Imerimanjaka, à travers la société « Maison et tradition », projette ainsi de fluidifier encore plus ces procédures de demande de crédit en se positionnant en même temps comme promoteur immobilier et fournisseur de garantie. « Au début, nous avons apporté des solutions aux Petites et Moyennes Entreprises qui ont évoqué deux problèmes majeurs ne leur permettant pas d'accéder au financement. Il s'agit notamment d'un manque de garantie et de l'insuffisance de fonds propres. Mais dans le cadre de nos activités, nous avons entre-temps mis en avant le côté sociétal. Plus précisément, nous veillons sur les retombées économiques sociales. D'où, la réalisation d'un tel projet, via le promoteur immobilier « Maison & Tradition », la filiale de Solidis Capital », expliquent les responsables du fonds de garantie. Ainsi, en tenant compte de la collaboration avec Solidis Capital sur l’offre « Garantie Immobilière », un financement avec des échéances mensuelles de l’ordre de 700 000 Ariary sur 15 ans, correspondant à du loyer mensuel, est dans les domaines du possible ; sous certaines conditions, un financement sans apport est même envisageable.
Bamboo Bike, le vélo écolo
Depuis quelques années, les cadres en bambou se font une place sur le marché du vélo. Beaux, naturels et confortables, ils ont des arguments à faire valoir pour compenser leur prix. Rencontre avec les artisans qui les façonnent et tentent de les populariser à la FIM. « C’est un marché qui, à l’image de celui du vélo classique, est clairement en expansion. Chez de nombreux clients, l’esthétisme de l’objet est la motivation principale qui les pousse à venir vers nous. Le côté écologique compte également beaucoup, car les gens sont de plus en plus sensibles à ce qui est local et naturel comme le sont nos cadres. C’est aussi ça qu’ils viennent chercher.», explique l’initiateur de Bamboo Bike Madagascar.
Au-delà du confort, la beauté de ce matériau naturel revient généralement comme le premier critère des clients en quête d’un vélo en bambou. Le cœur de l’activité de Bamboo Bike Madagascar est de fabriquer des cadres de vélos en bambou ! Il est donc possible de commander un cadre nu pour monter soi-même son vélo. Plusieurs géométries et finitions sont possibles. Il reste néanmoins un obstacle conséquent à la démocratisation, espérée par tous ces artisans, des cadres de vélos en bambou : leur prix. Faire l’acquisition d’un beau vélo fabriqué sur mesure, conçu avec des matériaux français et grâce à un savoir-faire artisanal, cela se ressent au moment de régler l’addition. Le prix moyen d’un tel vélo se situe ainsi autour de 700.000 à 1 million ariary.
« Ce n’est pas le bambou qui coûte cher, c’est le temps de travail et la mise en œuvre », rajoute notre artisan.
La Rédaction