Publié dans Dossier

Mialy Rajoelina - Association Fitia - Deux couveuses pour le Centre hospitalier de Soavinandriana

Publié le vendredi, 24 janvier 2020

140 bébés prématurés sur 1 000 naissances annuelles. Tels sont les chiffres estimatifs émanant du Centre hospitalier de Soavinandriana (CENHOSOA). La majorité de ces bébés nés prématurés ont besoin d’être placés en couveuse pour que leur organisme puisse bien se former et afin qu’ils gagnent le poids requis. Pourtant, cet hôpital ne disposait que de 3 couveuses, un nombre insuffisant par rapport à la demande. « Mon mari et moi étions émus lors de notre visite au service pédiatrie et néonatologie, le 24 décembre dernier, en constatant que des enfants qui ont besoin de soins d’urgence doivent attendre faute d’équipements, dont les couveuses. Cette situation est inadmissible, c’est pourquoi nous avons fait don de 2 couveuses pour le service », affirme Mialy Rajoelina, Première dame et présidente fondatrice de l’association Fitia. C’était hier après-midi, lors de la remise des donations au CENHOSOA. « Ces nouvelles couveuses du dernier cri s’avèrent d’une grande aide pour l’hôpital, notamment le service néonatologie, puisqu’elles peuvent également assurer la réanimation. Désormais, nous disposons de 5 couveuses, ce qui allégera les attentes surtout à une certaine période », s’exprime le médecin général Rakoto Fanomezantsoa, directeur général de l’établissement.
Une semaine à 3 mois d’incubation
Un bébé prématuré est né 3 semaines avant le terme normal de la grossesse. Cette prématurité s’explique par la présence de maladies virales, des problèmes anatomiques de la mère et de l’enfant. Le stress, la fatigue ou encore le style de vie et l’état de santé s’ajoutent aux éventuelles causes. Le placement du bébé en couveuse lui laisse le temps de terminer son développement, surtout pour le fonctionnement de ses organes, encore immatures lors de sa naissance prématurément. Pour ce faire, le nouveau-né a besoin d’une semaine à 3 mois d’incubation, selon le degré de prématurité et son état de santé. Outre le placement en couveuse, la technique de maman kangourou constitue un autre moyen de prendre en charge un bébé prématuré. D’ailleurs, la plupart des services pédiatriques disposent d’une salle destinée pour ce faire, selon le directeur général du CENHOSOA.
Mialy Rajoelina a exprimé sa reconnaissance envers les personnels de santé, lesquels assurent leur travail de donner et sauver des vies ou encore octroyer les soins adéquats, malgré l’insuffisance des matériels et équipements médicaux. Elle a également tenu à encourager les parents ayant des enfants malades et hospitalisés. « Je me souviens de la fois où mon fils, âgé de 2 mois à l’époque, a été admis au service de réanimation pédiatrique du CENHOSOA à cause de ses problèmes respiratoires. Je sais que ce n’est pas facile », s’est-elle adressée aux parents. La Première dame a sollicité tout un chacun à atteindre le même objectif, notamment une meilleure santé de la mère et de l’enfant, garante du développement du pays…
Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Phénomène ténébreux
    Air du temps. Intoxication par-ci ! Empoisonnement par-là ? Ces derniers temps, pas une semaine ou pas un mois sans que l’on fasse état d’intoxication alimentaire sinon d’un acte supposé d’empoisonnement. Pour le premier ou le second cas, il y a toujours une ou des vies d’autrui en cause. Alors, les Malagasy auraient-ils sciemment dévié de la ligne de conduite morale, le « Soatoavina malagasy », une valeur immuable héritée de nos ancêtres, les Ntaolo, pour s’adonner librement aux pratiques obscures et alarmantes chères au Prince des ténèbres. Durant ce second semestre en cours, des vagues d’intoxications alimentaires d’une gravité inhabituelle secouent Madagasikara. Certaines d’entre elles auraient été l’œuvre voulue d’empoisonnement. De sinistres actes délibérément commis et dont les mobiles demeurent, pour la plupart des cas, flous. Dans la soirée du samedi 14 juin 2025, à Ambohimalaza, une fête d’anniversaire vire au drame. Le dimanche 15 au petit matin, des…

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