Economie

Antares Madagascar - La pyramide vacille

Publié le dimanche, 15 août 2021
Dans un contexte de marché de l’emploi en berne, créer son emploi a de quoi séduire. Absence de qualifications requises, indépendance financière, entrée dans une « famille »… telles sont les promesses du marketing multiniveau (MLM), un modèle économique discret qui connaît un certain succès actuellement dans la Grande île.«Une solution sera élaborée d’ici 72 heures». Ce sont en ces mots que le fondateur de la plateforme Antares, Alex Richter, a apaisé les craintes de ses «investisseurs» et «partenaires» éparpillés aux quatre coins du monde entier, dans une vidéo diffusée en six langues, sur Youtube. Antares rencontre en effet quelques…
Favoriser la relance économique de Madagascar après la crise sanitaire de la Covid-19. C’est dans ce sens que la Banque africaine de développement (BAD) a émis dans une note de diagnostic pays Madagascar publiée récemment, quelques recommandations pour les secteurs d’activités porteurs pour l’économie du pays. « Compte tenu des contraintes spécifiques de Madagascar en termes de déficit en infrastructures, pour industrialiser le pays, l’approche serait de promouvoir des parcs industriels spécialisés et de créer des conditions favorables au sein de ces parcs notamment en matière d’énergies, de routes, de TIC (Technologies de l’information et de la communication) et de…
La Grande île a de nombreux atouts pour voir naître sur son territoire des entreprises technologiques performantes. Elle souffre toutefois d'un manque de financement et d'investisseurs. Un sujet sur lequel l’Organisme « Economic Development Board of Madagascar » (EDBM) a mis l’accent dans la dernière publication du rapport « Yearbook-économique-Madagascar-2021 ». « Dans le contexte actuel où la résilience post-Covid démontre les meilleurs potentiels, les principaux secteurs propices à l’investissement à Madagascar, à court et moyen terme, sont le secteur des technologies de l’information qui s’est développé à cause ou grâce aux mesures de confinement, ou encore l’agriculture biologique pour…
Le tourisme figure parmi les sinistrés de la crise sanitaire engendrée par la pandémie de coronavirus. A cet effet, tous les opérateurs réclament aujourd’hui la réouverture des frontières aériennes pour que le secteur puisse enfin reprendre. Pour le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), cette éventualité est envisageable mais sous certaines conditions.
Suite à un concours de projets initié lors de la Semaine mondiale de la télécommunication qui s’est tenue récemment à l’Ecole supérieure polytechnique de Vontovorona, une poignée d’élites ont été sélectionnées pour présenter leurs travaux de recherche et de développement dans les locaux du ministère des Télécommunications et du Développement numérique.
Le potentiel hydroélectrique de la Grande île est encore largement sous exploité selon la Banque africaine de développement dans sa note de diagnostic pays publiée récemment. Selon ce document, la situation actuelle du secteur énergie est caractérisée par un taux global d’accès à l’électricité de 22% avec une puissance totale installée à environ 900MW et composée en grande partie de parc thermique malgré le potentiel hydroélectrique sous exploité. Selon les études de la BAD, le principal défi serait d’améliorer l’accès à une électricité fiable et à un coût abordable. Cependant, pour y arriver, il est primordial de passer par le…
De bon augure. Depuis le mois de mars 2020, l’industrie du textile à Madagascar était au plus mal à cause de la pandémie de coronavirus. « La production a considérablement diminué, approximativement de 20 à 50% selon l’entreprise et sa filière», d’après Hery Lanto Rakotoarisoa. Toutefois, cette situation tend à se renverser. « Le redémarrage économique à l’échelle mondiale commence à se faire ressentir. La consommation a ainsi repris avec ce redémarrage économique, principalement dans les pays comme les Etats-Unis ou encore ceux de l’Europe. Aujourd’hui, les consommateurs ne se limitent plus aux produits essentiels. Les commerces, notamment dans le…

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Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

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