Economie

Un produit toxique. Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Baomihavotse Vahinala Raharinirina a recensé onze sites d’exploitation minière avec un taux de pollution élevé en mercure. Selon ses dires, ces zones sont toutes gérées par des Asiatiques. Ces opérateurs combinent le mercure avec d’autres métaux, notamment l’or et l’argent pour pouvoir les extraire facilement. Force est de constater que 90 % des orpailleurs utilisent les méthodes artisanales à Madagascar. Ils utilisent souvent des méthodes simples ne nécessitant pas beaucoup de dépenses. Toutefois, certains exploitants recourent quand même à l’amalgamation en mercure. Durant le processus, un dixième du mercure…
L’emblème de la Grande île risque de disparaître. A l’occasion de la Journée des espèces menancées, célébrée le troisième vendredi du mois de mai, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a rapporté que « 1 865 espèces de Madagascar sont menacées, et les lémuriens sont les principaux concernés actuellement ». Ces petits singes sont aujourd’hui en grand danger. Les pressions qu’ils subissent sont encore importantes. « Mais la principale origine de cette menace reste la destruction de leur habitat naturel. Entre la coupe illicite, les feux de brousse et la carbonisation, sans oublier le braconnage, ces animaux…
Pris d’assaut. Les masques de protection chirurgicaux FFP2 connaissent une pénurie sur le marché mondial. Dans le contexte actuel où le coronavirus ne cesse de se propager, plusieurs pays se tournent vers l’utilisation des masques de protection en tissu en guise d’alternative. Les entreprises franches et textiles malagasy ont ainsi saisi cette opportunité afin d’écouler leurs produits. Dorénavant, Madagascar devient un pays exportateur de cache-bouches. « Dix entreprises ont déjà déposé leur demande d’autorisation auprès du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat.
Neuf personnes contaminées. Le Président de la République a ordonné la mise en quarantaine de tous les personnels dans la société minière d’Ambatovy, il y a deux semaines. En effet, la présence des malades a suscité la crainte au sein de la population de Toamasina. En marge d’une mission des membres du Gouvernement dans la côte Est, menée par le ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra, une descente au sein de l’entreprise a été réalisée jeudi dernier.
Dans le cadre du plan d’urgence social mis en place par l’Etat face à la crise générée par la propagation du coronavirus dans le pays, la JIRAMA a proposé à ses abonnés d’échelonner le paiement de leurs factures énergétiques des trois derniers mois. L’objectif étant d’alléger les charges financières pesant sur les ménages alors que le revenu a été particulièrement réduit, étant donné la situation. Toutefois, malgré la mise en place de cette mesure, la majorité des clients de la société nationale d’eau et d’électricité ont penché vers le paiement en une seule fois.
S’adapter en fonction de la demande et de la situation. Au tout début de la crise sanitaire, au mois de mars dernier, les gels et solutions hydroalcooliques étaient soit en rupture de stocks, soit trop chères vis-à-vis du pouvoir d’achat du consommateur moyen, et ce auprès de tous les revendeurs. Pourtant, aujourd’hui, la situation s’est complètement inversée. Pour cause, les industries productrices de ce produit se sont multipliées au cours des derniers mois. Au mois de mars en effet, seules deux marques possédaient une gamme de produits de gels hydroalcooliques. Avant la pandémie, ce produit n’était utilisé que par un…
Prévue pour le mois de juin. Le Gouvernement a commencé la réforme du code minier vers la fin de l’année 2019. Le ministère des Mines et des Ressources stratégiques a même proposé un avant-projet de loi lors du lancement en décembre dernier. Cette institution a par la suite mis en place un comité de pilotage chargé des travaux de modification. La plateforme regroupe dix représentants issus respectivement des grandes mines, la société civile, les opérateurs nationaux, les syndicats et l’administration publique. Cependant, les réunions de ce comité sont interrompues temporairement à cause de la pandémie de coronavirus. « La dernière…

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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