Economie

Des milliers de personnes en grande difficulté. La Région d’Analamanga clôture sa troisième semaine de confinement total. Face à la propagation considérable de la pandémie de coronavirus dans la Capitale, les autorités ont décidé le retour au confinement total de la Région depuis le 06 juillet dernier. Ainsi, plusieurs entreprises issues de secteurs d’activités différentes se sont retrouvées en arrêt du jour au lendemain, parce qu’elles ne figurent pas parmi les secteurs essentiels décrétés par le Gouvernement. Ces dernières se retrouvent ainsi dans une situation critique.
Face à la dégradation des forêts de mangroves dans l’ouest du pays, à Kivalo, les villageois ont décidé de prendre les choses en main afin d’instaurer une gestion durable de ces ressources. Effectivement, ils ont compris que ces forêts leur apportent beaucoup que ce soit en termes de produits de pêche ou encore de protection du littoral. Ils décident ainsi de leur rendre la pareille. Pour ce faire, une association communautaire « Analamaitso tsy ho gnan’olo » a été mise en place pour identifier les opportunités économiques et développer ainsi un business inclusif mais surtout respectueux de la nature.
Normalement, les demandes périodiques de remboursement des crédits de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sont effectuées cinq jours à partir du 15 de chaque mois. Vu le contexte actuel, la Direction générale des impôts (DGI) a repoussé la date pour mardi dernier, et l’a de nouveau reportée à lundi prochain. « Compte tenu du prolongement des mesures de confinement au-delà de l’échéance exceptionnellement fixée du 21 au 31 juillet pour le dépôt des demandes de remboursement et le dépôt des réclamations, cette échéance est à nouveau renvoyée à la période allant du 27 juillet au 7 août.
Cette pandémie de coronavirus a impacté sur le quotidien de la population du monde, bien plus qu’elle ne puisse l’admettre. A lui seul, le Covid-19 a réussi à révolutionner tous les domaines que ce soient sur le plan médical ou social, mais surtout économique. Et la Grande île n’est pas en reste. Ce n’est pas vraiment évident mais la pandémie a chamboulé le quotidien professionnel de plusieurs milliers de travailleurs. Avec la mise en place des mesures de confinement, les entreprises ont dû trouver des solutions pour continuer leurs activités sans pour autant enfreindre les restrictions émises par les autorités.
Un nouveau prix affiché. Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) a annoncé, hier, le prix de référence du kilo de la vanille préparée durant cette nouvelle campagne 2020-2021. Une légère baisse a été constatée car le prix à l’exportation passe de 350 à 250 dollars, soit une diminution de 100 dollars, tandis que le tarif sur le marché national s’élève à 650 000 ariary s’il était de 900 000 ariary l’année dernière, soit une réduction de 250 000 ariary.
Exploiter les avantages des technologies. Depuis le début de la lutte contre la propagation de la pandémie de coronavirus dans le pays, l’événementiel a été parmi les premiers secteurs impactés. Avec l’annulation des concerts, des spectacles, des divers salons, sans oublier les mariages, le secteur se retrouve aujourd’hui en grande difficulté. Toutefois, son cas est rarement abordé. Pour faire face à cette situation, les opérateurs ont ainsi étudié au cours des derniers mois, la possibilité d’organiser des salons sur la toile.
Principal composant du tissu entrepreneurial à Madagascar. Aujourd’hui, les PME (petites et moyennes entreprises) sont loin de prendre conscience de l’importance de leur place, mais surtout de leurs activités dans l’économie de la Grande île. C’est pourquoi, les mesures d’accompagnement pour soutenir leur développement se multiplient, et ce, bien avant cette crise économique générée par la pandémie de coronavirus. Le problème est qu’au fil des décennies, seuls les impacts des activités des grandes entreprises ont été valorisés. Et aujourd’hui, le potentiel des PME malagasy est loin d’être exploité comme il se doit.

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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