Publié dans Economie

World Clean Up Day 2020 - La contribution individuelle encouragée

Publié le jeudi, 17 septembre 2020

Cette année, Madagascar célèbre pour la troisième fois la Journée mondiale du nettoyage ou du World Clean Up Day. Toutefois, étant donné la situation sanitaire actuelle, le regroupement de personnes n’est pas vraiment conseillé, notamment pour éviter la propagation de la pandémie de coronavirus, surtout dans la Capitale, ancien épicentre. Ainsi, pour cette édition, la contribution individuelle est particulièrement encouragée. « En temps normal, le World Clean Up Day vise à mobiliser près de 6% de la population. Mais face à la situation actuelle, ce n’est pas possible, encore moins raisonnable. C’est pourquoi, nous sensibilisons les citoyens à pratiquer l’ « individual clean up », à nettoyer autour d’eux, dans leur jardin ou dans les environs de son quartier. Ainsi, nous aurons toujours de l’impact. Et l’éducation civique sur la propreté aura toujours de l’effet », a expliqué Sandra Ratsimbazafy de Let’s do it Madagascar, organisateur de l’événement dans la Grande île.

 

Toutefois, l’organisateur a quand même lancé un appel à toutes les organisations intéressées par la célébration de cette journée, qui se déroulera demain. Dix organismes ont déjà répondu présents. « Ils opéreront à différents endroits de la Capitale, mais les détails seront encore communiqués aujourd’hui. Des organismes s’activeront aussi dans les Régions du pays », rajoute-t-elle. Cette édition se focalisera notamment sur la « lutte contre le plastique à usage unique ». Un webinar axé sur l’ Entrepreneuriat durable: cas du plastique sera aussi organisé pour mettre en exergue les opportunités sur le recyclage du plastique. Cet événement verra l’intervention du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Vahinala Baomiavotse Raharinirina et de deux entrepreneurs Prospérin Tsialonina de Tsialonina Consulting et Endrehina Andrianomanana fondateur de Crédit Carat.

D’après les estimations, 4 milliards de tonnes de déchets sont déversés sans contrôle sur notre planète chaque année. Il est plus que temps d’agir concrètement contre les déchets sauvages.  

Rova Randria

 

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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