Economie

Ralentissement. La plupart des pays dans le monde ont débloqué une somme colossale pour financer l’économie dans ce contexte de crise sanitaire. Les impacts de la pandémie sont déjà palpables dans la Grande île, pour ne citer que la baisse des recettes de l’Etat et l’arrêt des activités des entreprises. Le ministère de l’Economie et des Finances a même révisé la croissance économique de 1,5 % si elle était initialement prévue à 5,5 %. Un plan de mitigation a été ainsi élaboré dans ce sens afin de riposter à la crise. Selon le journal Le Monde, une enveloppe de 347,5…
La société prépare désormais sa sortie de crise. Même en cette période de crise, la JIRAMA continue le développement de son plan de redressement. Ainsi, la société nationale d’eau et d’électricité a adopté des mesures d’accompagnement afin de faciliter au maximum le paiement des factures. Avec ces nouvelles mesures, les clients de la JIRAMA n’auront donc plus à affronter les longues files d’attente auprès des agences. « Une organisation se mettra en place ce mois-ci pour décongestionner nos agences, à savoir la mise en œuvre de la facturation par lot sur tout le territoire malagasy.
Toutes les entreprises privées tirent la sonnette d’alarme. Un plan de relance économique aurait dû être annoncé la fin du mois dernier mais le Gouvernement ne s’est pas encore prononcé jusqu’à présent. Cependant, les sociétés n’arrivent plus à tenir le coup à cause du manque au niveau de la trésorerie. La Confédération du tourisme à Madagascar, le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) ainsi que le groupement des opérateurs malagasy (FIVMPAMA) et les différents syndicats ont tous manifesté leur désarroi, hier, à travers des communiqués.
La pêche intensive continue. Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale du thon, samedi dernier, un bilan de la filière a été dressé par des experts. D’après leurs études, la menace de rupture des stocks pour certaines espèces de thon s’intensifie actuellement. « Nous avons notamment constaté une augmentation significative des captures d'albacores, représentant un stock qui est déjà soumis à une pression considérable et considéré comme surpêché par les experts. De même que pour le listao. Une récente augmentation de la pêche de thons listao dans l'océan Indien a entraîné un dépassement de 30 % de…
Des marchands interceptés à Toamasina. Tel est le constat fait par les autorités au niveau de la Direction générale de l’environnement et du développement durable de la Région Atsinanana (DREDD), suite à une descente auprès de marchands illicites de bois précieux et ordinaires. « Samedi dernier, nous avons reçu des renseignements de la part de citoyens responsables concernant une vente illicite de bois, dans le marché d’Ankirihiry à Toamasina. Nous avons alors mené notre enquête. A l’issue de cela, nous avons demandé une autorisation pour une perquisition au procureur.
Service minimum, réduction des effectifs, baisse des chiffres d’affaires. La pandémie a touché de plein fouet l’économie de Madagascar. Le ministère du Travail, de l’Emploi, de la Fonction Publique et des Lois sociales (MTEFPLS) a mené une enquête concernant l’impact du coronavirus sur les entreprises privées. Sur les 208 entreprises enquêtées employant près de 69 100 travailleurs, 196 ont déclaré en difficulté. Ces impacts sont notamment dus aux problèmes de trésorerie, à l’annulation de commande par les clients à l’étranger ainsi qu’à la pénurie des matières premières. 90% ont déclaré durement d’être affectées par la crise du Covid- 19.
Le score de Madagascar passe de 34 à 40 sur 100 pour 2019. Tous les deux ans, l’International Budget Partnership réalise l’Enquête sur le budget ouvert (EBO), une enquête pour une bonne gouvernance au sein de 117 pays dans le monde entier, dont Madagascar. A l’issue de cette enquête, les pays sont classés en fonction de leurs scores respectifs axés sur la transparence : l’indice sur le budget ouvert. Les résultats de 2019, la 7ème édition de l’enquête, sont officiellement sortis la semaine dernière. Ainsi, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud se retrouvent à la tête du classement avec un…

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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