Economie

Vers la fin de la cohabitation entre les anciens et les nouveaux billets. Après environ une quinzaine d'années de circulation, les coupures émises en 2003 et 2004 arrivent à la fin de leur validité le 31 décembre 2019. Le ministère de la Communication et de la Culture a mis à la connaissance du grand public, hier, cette décision. En effet, le Conseil de Gouvernement a adopté mardi dernier un décret mettant fin à la circulation de ces coupures.
« Aucune vision inclusive à long terme ». Ce sont sur ces mots que les organisations de la société civile (OSC) ont qualifié l’environnement actuel des investissements dans le pays. Effectivement, d’après eux, les « soi-disant » consultations de la population ne sont plus qu’une formalité, et non une réalité ou encore une necessité pour le bon déroulement du projet d’investissements dans les Régions concernées. « Evidemment, nous avons des politiques cadrant les investissements dans le pays. Toutefois, elles sont inadéquates au contexte national.
Tout le monde sans exception. Le bureau d’information sur le crédit (BIC) va transformer radicalement l’industrie de crédit dans la Grande île. La Banque centrale de Madagascar (BCM) en partenariat avec la Société Financière Internationale (SFI,) a organisé, hier, une conférence internationale au Centre de conférence international, Ivato. Cet évènement avait comme thème « Infrastructure financière moderne sur le partage des données : une forte valeur ajoutée à l’accès au crédit ». Cette journée était une occasion de présenter le Bureau d’information sur le crédit (BIC) qui sera opérationnel à Madagascar à partir de janvier 2020.
Donner la chance à tout le monde en matière d’obtention d’un prêt. La Banque centrale de Madagascar (BCM) travaille actuellement avec une société italienne nommée CRIF. Elles collaborent ensemble dans la mise en place du Bureau d’information de crédit (BIC). Henri Rabarijohn, le gouverneur fraîchement nommé, a détaillé de long en large cette nouvelle plateforme, hier, à Antaninarenina. D’un côté, l‘existence de ce système d’information facilite le travail des banques et des microfinances puisque ces derniers possèdent des données plus élaborées sur la solvabilité de leurs clients. D’un autre côté, les personnes non bancarisées peuvent obtenir du crédit même si…
Dernier choix. En matière de vêtements, la majorité des consommateurs malagasy privilégient les friperies ou encore les pièces importées, en provenance de la Chine ou encore de la France. De ce fait, les vêtements fabriqués dans le pays sont presque laissés pour compte. Pourtant, des produits fabriqués par les entreprises franches à Madagascar sont achetés par les grandes marques vestimentaires. Ainsi, les habits fabriqués dans la Grande île sont plus chers car ces derniers sont passés par ces marques avant d’être redistribués.
Exploiter les mangroves mais dans un sens positif. Le village de Kivalo, situé au nord de Morondava, possède une vaste forêt de mangroves qui en fait son emblème. Pour mieux valoriser cette richesse écologique et développer l'écotourisme, ce village lancera officiellement son circuit touristique communautaire nommé « Kivalo Soa Honko » ou les belles mangroves des « Kivalovers » à la fin de cette année. Comme son nom l'indique, le projet s'appuie sur les mangroves pour en faire un attrait touristique et une richesse écologique de la région. Cette initiative émane des communautés locales appuyées par le Fonds mondial pour…
La zone de libre-échange économique continentale de l’Afrique (ZLECAF) entre en vigueur à partir de juillet 2020. « Il faut s’y préparer », annonce Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) lors de la célébration de la Journée internationale de l’industrialisation en Afrique, mercredi dernier au Carlton, Anosy. Durant deux heures, les participants, à savoir les représentants du Syndicat des industries de Madagascar (SIM), madame le ministre ainsi que les représentants de l’ONUDI (Organisation des Nations unies pour le développement industriel) ont échangé sur la manière de positionner Madagascar dans cette grande opportunité qui s’annonce dans…

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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