Economie

Une priorité. Avec la crise sanitaire sévissant à Madagascar, les industries et les entreprises ne sont pas les seules impactées. Le domaine agricole subit également les répercussions de la propagation de cette pandémie de coronavirus dans le pays. Dans la chaîne de production, tous les acteurs sont en effet interdépendants. De ce fait, quand les industries sont obligées de réduire leur production en raison de la baisse des ventes, les producteurs voient également leurs revenus diminuer en même temps car les industries achètent moins de matières premières. Actuellement donc, le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche privilégie…
50 % de la population malagasy auront accès à l’électricité à un prix socialement acceptable. Telle est l’ambition du Gouvernement actuel d’ici fin 2023. En effet, sur 26 millions d’habitants, seulement 15 % d’entre eux ont actuellement accès à l’électricité dont moins de 6 % en milieu rural, où vivent pourtant 67 % de la population. Quant à la nouvelle politique de l’énergie (NPE), les autorités visent un taux d’accès de 70% à l’électricité d’ici 2030. Concernant les mini-réseaux, l’objectif d’ici dix ans est d’atteindre 50 % de la production électrique grâce à l’énergie hydraulique, 20 % par du biogaz,…
Un exemple à suivre. Chaque année, depuis 2002, l’initiative Equateur - dirigée par le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) - lance le prix « Equateur » pour identifier les solutions locales exceptionnelles pour le climat, les personnes et la planète. A l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, célébrée hier, le PNUD a donc annoncé les dix pays lauréats du prix « Equateur ». Ces organisations présentent des solutions innovantes basées sur la nature pour lutter contre la perte de biodiversité et le changement climatique.
Cette crise sanitaire a considérablement nuit aux entreprises existantes à Madagascar. Afin d’évaluer ces répercussions, la Cellule de veille économique et stratégique de l’Organisme Economic Development Board of Madagascar (EDBM) a mené une enquête auprès des entreprises du pays, tout secteur confondu. Cette enquête a ainsi permis de quantifier les impacts de la pandémie de coronavirus sur les activités économiques. A l’issue de cette investigation, l’EDBM déterminera notamment les actions qu’il devra entreprendre, que ce soit en termes d’analyse, de planification ou encore de facilitation afin de soutenir au mieux le secteur privé pendant et après la crise.
D’après le Rapport Planète Vivante de 2018, à l'échelle mondiale, la nature fournit annuellement des services d'une valeur d'environ 125 milliards de dollars, tout en contribuant à garantir un apport d'air frais, d'eau propre, de nourriture, d'énergie, de médicaments et d'autres produits et matières. Ces chiffres justifient ainsi l’importance de conserver, préserver mais aussi d’exploiter durablement les ressources naturelles. Pour cette année, la valorisation de l’environnement ne se limitera pas seulement à la célébration de la Journée mondiale de l’environnement tous les 5 juin. Ainsi, la célébration se prolongera tout au long du mois. Le mois de juin sera alors…
Une enveloppe dédiée aux secteurs sociaux. Alors que les recettes de l’Etat diminuent, les dépenses sociales augmentent de 18% durant cette période de pandémie. L’Union européenne a alors octroyé un don de 11,6 milliards d’ariary, mercredi dernier afin d’appuyer le Gouvernement malagasy. D’après le communiqué de la délégation de l’Union européenne à Madagascar, cette somme soutiendra deux projets des Organisations non gouvernementales (ONG) internationales et malagasy. Les ONG Action contre la faim, Médecins du monde, Care et action socio-sanitaire et Organisation Secours appuient le secteur santé et atténuent l’impact économique et social de la pandémie sur les populations vulnérables. Tandis…
166 millions de dollars. C’est le montant débloqué par le Fonds monétaire international (FMI) pour Madagascar au début de la pandémie. Malgré les financements extérieurs déjà reçus dont le dernier montant s’élève à 440 millions de dollars, le ministère de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato a fait savoir que son département négocie en ce moment un autre financement auprès de cette institution de Bretton Woods. Et ce, dans le cadre du Facilité de crédit rapide (FCR). L’objectif étant de combler le déficit budgétaire.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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