Publié dans Economie

Banque africaine de développement - Madagascar bénéficiaire du fonds de 10 milliards de dollars

Publié le jeudi, 09 avril 2020

Un fonds de 10 milliards de dollars. La Banque africaine de développement a annoncé, mercredi, la création d’un fonds pour aider les pays membres régionaux à lutter contre la propagation du COVID-19 sur le continent. Le fonds est doté de 5,5 milliards de dollars pour les opérations souveraines dans les pays membres de la Banque et de 3,1 milliards de dollars pour les opérations souveraines et régionales via les pays du Fonds africain de développement, le guichet de prêt à taux concessionnels du groupe de la Banque chargé de répondre aux besoins des pays fragiles.

Un montant supplémentaire de 1,35 milliard de dollars sera consacré aux opérations du secteur privé. « L'Afrique est confrontée à d'énormes défis budgétaires pour agir efficacement face à la pandémie de coronavirus. La Banque africaine de développement déploie toutes ses capacités de réponse à l’urgence pour aider l'Afrique en ce moment critique. Nous devons protéger des vies. Ce fonds aidera les pays africains dans leurs efforts pour contenir la propagation rapide du COVID-19», a déclaré Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement. 

En tant que pays membre, Madagascar figure parmi les bénéficiaires de cet appui budgétaire. Selon l’économiste pays au sein de l’institution, le montant n’est pas encore déterminé pour l’heure mais l’appui budgétaire sera alloué à travers le Fonds africain de développement. Il faut savoir que la Grande île dispose en ce moment un financement à hauteur de 260 millions de dollars en matière de lutte contre le coronavirus de la part des partenaires techniques et financiers. Une partie de cette somme est destinée à la programmation et à la coordination de la lutte tandis que d’autres sont utilisées pour soutenir les plus vulnérables à travers une protection sociale. Pour rappel, les chefs d’institution travaillent actuellement dans la mise en œuvre d’un plan de mitigation pour soutenir le secteur privé. Le ministre de l’Economie et des Finances envisage d’ailleurs de soulever des fonds auprès de la communauté internationale à destination du secteur privé. 

Recueillis par Solange Heriniaina

 

 

 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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