Publié dans Economie

Loi de Finances rectificative - Le budget de l’Etat présenté en Conseil des ministres

Publié le jeudi, 21 mai 2020


Une réadaptation à la situation actuelle. Le projet de loi de Finances rectificative 2020 (LFR) arrive entre les mains des membres du Gouvernement. Le Conseil des ministres, publié mercredi dernier, a donné un aperçu de la rectification du budget de l’Etat pour cette année. Le ministre de l’Economie et des Finances a fait savoir, à travers un communiqué, tous les ajustements opérés dans le document. Il faut dire que la finance publique est battue en brèche à cause de la crise sanitaire actuelle. Vu le ralentissement de l’économie que ce soit sur le plan international ou national, les recettes fiscales accusent un manque à gagner de 1858 milliards d’ariary. Elles ne seront plus qu’environ 5000 milliards d’ariary si elles étaient initialement prévues à environ 7000 milliards d’ariary. Les dépenses publiques, de leur côté, augmentent considérablement face aux nouvelles priorités sociales et économiques. L’Etat consacre 646 milliards d’ariary au secteur énergétique tandis que 200 milliards sont dédiés à la réponse au coronavirus. Vu cette  hausse des dépenses et la baisse des ressources, le Gouvernement a contracté une dette auprès des partenaires techniques et financiers. Le financement extérieur se chiffre ainsi à 2034 milliards d’ariary. L’objectif étant de maintenir les agrégats économiques à un niveau acceptable malgré les chocs auxquels le pays traverse actuellement. D’après le ministre de tutelle, l’administration publique a encore besoin de 108 milliards d’ariary pour gérer le budget de l’Etat. Rappelons que l’année précédente, 60% des dépenses étaient allouées au domaine de l’infrastructure. Alors que cette année, six secteurs sont pris en considération notamment l’éducation, la santé, l’eau et assainissement, le logement, l’énergie et l’infrastructure.
Il faut savoir que ce document sera par la suite présenté  à l’Assemblée nationale pendant ces 60 jours de session ordinaire. Selon la Constitution, la Chambre basse dispose d'un délai maximum de trente jours à compter du dépôt du projet pour l'examiner en première lecture.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Et voilà une autre …
    Un train peut en cacher un autre ! Le pays n‘est pas encore sorti de l’auberge. La triste affaire d’Ambohimalaza, qui a ébranlé les fauteuils de certains membres du Gouvernement, peine à faire tomber le rideau c’est-à-dire sans être concrètement et complètement effacée, et en voilà une autre qui vient vicier ou empoisonner l’atmosphère et secoue derechef le Gouvernement. Le temps est dur ! La Grande île traverse une zone de turbulence. De fortes secousses font tanguer le navire. Dans la précédente édition, nous avions dû déplorer que le pays, tel un grand bâtiment sans repères, va à la dérive et ce pour plusieurs cas qui sèment la panique. Le couac survenu à Ambohimalaza met en lumière les carences de gestion de certains membres du Gouvernement. Leur incapacité voire incompétence à contourner une douloureuse affaire. Une affaire qui, au final, éclabousse l’Exécutif. Sous d’autres cieux, un couac de cette ampleur…

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