Publié dans Economie

Reprise des vols domestiques - Deux destinations desservies pour la première vague

Publié le lundi, 31 août 2020


Bonne nouvelle pour la compagnie. Tsaradia va reprendre ses activités à partir d’aujourd’hui comme l’a annoncé le Président de la République, Andry Rajoelina, le 23 août dernier, à propos des nouvelles mesures appliquées pour les prochains jours. Pour cette première vague de vols, la filiale domestique d’Air Madagascar desservira ainsi deux destinations, à savoir Antsiranana et Nosy Be. Les vols seront continus, d’après les explications fournies. Toutefois, le nombre de destinations augmentera au fur et à mesure, surtout que la compagnie a le droit de desservir Toliara, Morondava, Taolagnaro, Toamasina, Sainte-Marie, Sambava mais aussi Maroantsetra et Mahajanga. Dans tous les cas, ces vols se feront dans le respect du protocole sanitaire en vigueur. « Suivant les dispositions sanitaires exceptionnelles mises en place par les autorités, tous les passagers des vols de Tsaradia devront obligatoirement porter un masque et respecter la distanciation sociale. Des gels hydroalcooliques seront également mis à la disposition des voyageurs. Avant d’entrer dans l’appareil, ils devront se soumettre à la prise de la température et passer dans un tunnel désinfectant au départ et à l'arrivée d'Antananarivo », a expliqué un responsable au niveau de la compagnie. Tout le personnel sera attentif au respect de ces dispositions, notamment pour éviter la propagation de la pandémie de coronavirus dans les différentes Régions, sachant que la Capitale reste l’épicentre du virus.

Tests PCR

La présentation d’un certificat de test PCR négatif datant de moins de 72 heures est également obligatoire. Ce dispositif a notamment généré quelques polémiques sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Certains internautes se plaignent en effet sur le fait que Tsaradia leur fait payer le test PCR. «Nous devons payer 100 000 ariary supplémentaires pour effectuer le test PCR obligatoire, alors que nous avons déjà le prix du billet à payer », ronchonne un internaute. Pourtant, le même concept est aujourd’hui utilisé dans tous les pays du monde en marge des mesures de sécurité sanitaire. Afin de pouvoir voyager avec un vol Air France par exemple, les passagers doivent également débourser de leur poche les frais pour effectuer le même test. Et le prix dépasse de loin les 100 000 ariary. Cependant, en appliquant cette mesure, Tsaradia ne fait que se conformer aux exigences de l’Etat. « Nous avons décidé de faciliter à nos passagers l’obtention de leur certificat de test PCR, d’où l’obligation de payer les 100 000 ariary. Mais cette somme ne rentrera en aucun cas dans les caisses de la compagnie, mais plutôt dans celles de l’Etat », précise la Direction générale de la compagnie.
 
Certaines personnes ne tiennent pas en compte que Tsaradia est aussi en difficulté financière. La compagnie a cessé toutes activités depuis plus de cinq mois. Néanmoins, elle a essayé de maintenir tous les emplois afin de préserver ses collaborateurs et leurs familles. Il faudrait prendre en compte tous ces points avant tout.

Rova Randria

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff