Publié dans Economie

Carburants - Une baisse des prix à la pompe envisageable

Publié le jeudi, 29 octobre 2020

Dans le bon sens. Au rythme où vont les choses, l’Etat ne devrait plus effectivement avoir de dette auprès des compagnies pétrolières opérant dans le pays dès l’année prochaine. « Si la situation actuelle perdure durant deux ou trois mois, les arriérés de l’Etat seront soldés d’ici la fin de l’année, au plus tard à la fin du mois de janvier 2021. Nous avons rencontré quelques difficultés à cause de la pandémie de coronavirus vu que nos ventes à cette période ont chuté de près de 70%. Mais aujourd’hui, nous sommes à une moyenne de 30 à 32% », soutient Philippe Nicolet directeur général de Galana distribution pétrolière.

En effet, la dépréciation constante de l’ariary face aux monnaies de référence telles que le dollar et l’euro n’a pas eu de grandes répercussions sur le règlement de ces arriérés. « Mais nous espérons que les prix sur les marchés internationaux ne nous jouent pas de tour comme l’ariary, sinon, ce délai pourrait encore s’élargir », rajoute ce responsable. En tout cas, une fois que le solde de ces arriérés sera nul, une baisse des prix à la pompe pourrait être envisagée. « C’est vrai qu’il est encore trop tôt pour le dire. Il faut attendre de voir l’évolution de la situation. Mais ce qui est sûr, c’est qu’une fois les arriérés soldés, les prix des produits pétroliers pourraient bien évidemment baisser», explique-t-il. Mais il faudra prendre en compte tous les paramètres.

Selon les chiffres fournis par l’Office malgache des hydrocarbures, l’Etat doit encore près de 83 milliards d’ariary aux pétroliers, à la fin du mois de juillet dernier. Cette somme résulte notamment de la différence entre les prix affichés dans les stations-services et le Prix de référence calculé (PRC) issu de la structure des prix, et ce depuis 2017. Pour éviter de rembourser de sa caisse, l’Etat se sert de la différence entre les deux prix à son avantage pour payer ce passif. Lorsque le PRC est inférieur au prix affiché dans les stations-services, les marges obtenues par les compagnies pétrolières serviront ainsi dans l’apurement du passif. En sept mois donc, l’Etat a déjà remboursé 89 milliards d’ariary, sachant qu’à la fin de l’année 2019, la dette de l’Etat envers les compagnies pétrolières s’élevait à 172 milliards d’ariary. D’ici peu, tout sera donc remboursé.

Rova Randria

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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