« Nous avons allégé la procédure à suivre pour l’implantation d’usines agroalimentaires dans le pays. Une exonération fiscale est actuellement adoptée dans la loi de Finances initiale ». Tels sont les mots de Germain, directeur général des Impôts, hier. Face à la hausse incessante de l’importation qui pénalise à la fois les produits locaux et l’ariary, le Gouvernement opte en ce moment pour la production locale. En effet, dans le document qui retrace le budget de l’Etat, l’exonération à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de certains produits entre en vigueur, entres autres le maïs - vendu localement, la farine - fabriquée localement et l’huile alimentaire - produite localement. Il en est de même pour le blé, ainsi qu’un abaissement du taux de la TVA à 5 % pour les pâtes alimentaires fabriquées localement. « Nous vivons en ce moment avec la hausse incessante du prix des produits de première nécessité. En allégeant les impôts des entreprises et en augmentant le droit d’accise sur les produits importés, tout cela permettra de créer de l’emploi », poursuit le DG.
Solange Heriniaina