Publié dans Economie

Développement du Sud de Madagascar - La connexion du port d’Ehoala avec les Régions productrices est nécessaire

Publié le jeudi, 18 février 2021

La Région Sud de Madagascar possède du potentiel, et ce dans plusieurs secteurs comme le tourisme, la logistique ou encore l’agriculture. Toutefois, l’exploitation à bon escient de ce potentiel repose sur le développement des infrastructures, plus particulièrement les routes. « Connecter le port d’Ehoala, grâce aux infrastructures routières, aux Régions productrices de l’ouest, du centre ainsi que du Sud-est de Madagascar offrirait des opportunités économiques significatives pour le Sud du pays.

De plus, la synergie entre l’investissement public et privé reste critique pour apporter un changement palpable pour la population», a évoqué le président-directeur général de Rio Tinto QMM, Fanja Rakotomalala, lors d’une descente de l’ambassadeur du Japon à Madagascar, Higuchi Yoshihiro, sur les lieux.  Ce dernier a en effet visité l’usine de Rio Tinto QMM cette semaine, ainsi que le port d’Ehoala.  « Unis par la même décision d’avoir investi dans le secteur minier à Madagascar, Rio Tinto QMM et l’ambassade du japon ont entériné encore plus leur collaboration. Le Japon, à travers l’entreprise japonaise Sumitomo, est actionnaire majoritaire du projet d’Ambatovy, et en ma qualité d’ambassadeur, il est alors de mon rôle de soutenir les compagnies minières à Madagascar», a soutenu l’ambassadeur du Japon.

En effet, le port d’Ehoala occupe une place stratégique en termes de transport maritime et de logistique. Il pourrait alors être développé et faciliter ainsi les échanges commerciaux tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, mais aussi au niveau de l’exportation que de l’importation. Jusque-là, tous les échanges sont concentrés à Toamasina. Pourtant, la liaison entre le port de Toamasina et toute la partie Sud du pays n’est pas toujours évidente, sachant la qualité des routes. De ce fait, les revendeurs doivent retenir les frais de transport sur les prix de vente des produits. Ces derniers reviennent alors plus coûteux que la normale, alors que le pouvoir d’achat des consommateurs ne peut pas augmenter avec les prix. Une bouteille d’eau peut par exemple s’acheter à 2 000 ariary dans la Capitale, contre 3 000 ou 3 500 ariary à Toliara, soit près de 1 500 ariary de différence. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. C’est pourquoi l’amélioration de cette connexion n’aura alors que des avantages, et ce à plusieurs niveaux socio-économiques.

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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