Publié dans Economie

Echanges commerciaux - Lancement d’une plateforme digitale pour les artisans

Publié le vendredi, 05 mars 2021

Cosmétique, agroalimentaire, mobiliers, articles de mode. L’association Harenantsika, appuyée par le ministère de l'industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et ses partenaires, a regroupé ses produits artisanaux dans un site web.

Elle a lancé, hier, la plateforme digitale Harenantsika.com. Ce site facilite la rencontre entre l’offre et la demande relative aux matières premières et produits « Vita malagasy » du secteur de l’artisanat. Antananarivo sera, dans un premier temps, la zone pilote. Le projet s’étendra sur le reste de Madagascar à l’avenir. « Effectivement, les ventes ont chuté à cause de la pandémie de coronavirus. On souhaite offrir une plateforme qui va assurer la visibilité des artisans. Ces derniers auront ainsi l’opportunité d’élargir leur marché tant au niveau national qu’international. Ce site permet aussi d’accéder aux matières premières vu que les acteurs dans la commercialisation de ces produits de base y seront aussi intégrés », explique un responsable auprès du MICA. 

Professionnalisation

Outre le volet commercial, les partenaires visent l’amélioration des compétences dans le secteur artisanal. Le site favorise et développe la création. Ainsi, le designer ou le client pourra identifier les mains d’œuvre à disposition et les matières premières. Les ateliers et les artisans pourront aussi investir dans la formation de leurs employés. Des offres de formation et d’accompagnement sont prévus dans le projet de solidarité avec comme objectif 5 000 emplois supportés sur une période de 5 à 10 ans. « 482 929 individus exercent l’artisanat comme source de revenu principal, tandis que des millions de personnes le considèrent comme un emploi secondaire. Il est vraiment important de professionnaliser ce métier », soutient Kajaly Dunest Audace, directeur général de l’artisanat. Le MICA va ainsi appuyer et faciliter les procédures administratives pour les artisans. 

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Quid de la vérité ?
    « Toute vérité n’est pas bonne à dire ». Un apophtegme ancré dans la pensée des gens. Un précepte qui traduit une forme de réflexe moralvoulant éviter le choc au sein de la communauté. Le quotidien que vous avez entre les mains ambitionne l’inverse « Toute vérité est bonne à dire ». Unemaxime révolutionnaire voulant défier l’ordre des choses. Un défi qui se propose de ramer à contre-courant de la pensée établie. A nos fidèles lecteurs d’en juger ! Avons-nous été à la hauteur de la devise ? Nos ancêtres les « Ntaolo », dans leur démarche d’esprit précautionneuse estiment que la « vérité » est insaisissable, difficile à circonscrire. Ils évitent la prétention de dire avoir de façon formelle la « vérité ». Ils préfèrent s’abstenir et ne pas l’affirmer ouvertement. C’est difficile et compliqué ! Les « Ntaolo » se cachent derrière des termes « peut-être ceci ou…

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