Publié dans Economie

Du nickel et du cobalt pour les voitures électriques - Ambatovy en très bonne position

Publié le mardi, 15 juin 2021

« Faire de 2021 une année de performance après une année 2020 catastrophique ». C’est le principal objectif d’Ambatovy, l’industrie minière spécialisée dans la production de nickel et de cobalt, pour cette année de production. Cette industrie a effectivement repris la production le 23 mars dernier, presque une année après la mise en arrêt, pour raison d’entretien et de maintenance, de sa mine située à Moramanga et de son usine à Toamasina. Et avec les perspectives encourageants du marché, et ce, malgré la pandémie de coronavirus, Ambatovy entend bien en profiter pour soutenir son redémarrage.

 

Le marché des véhicules électriques est en pleine expansion depuis l’année dernière, principalement en Europe, grâce aux mesures de soutien gouvernemental à l’endroit du marché de l’automobile en cette période de pandémie. « L’an dernier, la vente de véhicules à recharge électrique dans l'UE a augmenté de 169,7 %, soit 1 045 831 unités. Ainsi, le volume de vente des voitures électriques a représenté 10,5 % de celui des voitures particulières dans l’UE, contre seulement 3 % en 2019. En parallèle, la vente de véhicules hybrides a progressé de 59,4 %, soit 1 182 792 unités », détaille un média international. Ce marché est en croissance rapide, surtout au vu des enjeux environnementaux. Comme l’industrie des véhicules électriques est un grand consommateur de nickel et de cobalt, cela ne présage que de bonnes nouvelles pour les activités d’Ambatovy. « A mesure que la demande de voitures électriques augmente, les acheteurs voudront s’assurer que le nickel et le cobalt proviennent de sources responsables et sont produits de manière durable. Ambatovy est en très bonne position pour le démontrer », se réjouit Stuart Macnaughton, président d’Ambatovy.

Même si les efforts sont concentrés aujourd’hui sur la préparation du redémarrage de la compagnie, Ambatovy reste toujours engagée dans la démarche de durabilité.

« Nous avons une exploitation très complexe qui permet la production de nickel et de cobalt de haute qualité et purs à 99,9 %. Seuls quelques projets de nickel et de cobalt latéritiques en produisent avec cette qualité », renchérit le premier responsable de l’industrie minière. De ce fait, les produits d’Ambatovy sont tout à fait adaptés à la fabrication de batteries pour les véhicules électriques. La compagnie s’adaptera ainsi au fur et à mesure de l’évolution du marché.

Rova Randria

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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