Publié dans Economie

Antares Trade - Il y a anguille sous roche

Publié le mardi, 17 août 2021

Les nouvelles concernant la plateforme d’investissement, Antares Trade, ont enflammé la toile, depuis vendredi dernier. A cette date en effet, le «soi-disant» fondateur de la plateforme, Alex Richter, a annoncé l’arrêt total des activités d’Antares Trade, à cause d’un fameux contrôle de conformité pour une durée de 60 jours. L’accès au compte personnel a donc été bloqué et le travail d’assistance technique a été arrêté. La possibilité de retirer et de déposer des fonds a également été suspendue ainsi que l’accumulation des retours sur investissement et des bonus des partenaires. Plusieurs personnes, dans le monde mais aussi à Madagascar, n’ont pas eu le retour sur investissement, promis par la plateforme. « Pour ma part, j’ai eu de la chance. J’ai pu encaisser 85% de mon argent, bénéfices compris, deux jours avant cet incident. Malheureusement, d’autres ont été moins chanceux que moi. Certains n’ont perçu que 75% voire 50% seulement de leur argent sur la plateforme. Les plus malchanceux sont les nouveaux arrivants, qui se sont inscrits au cours des deux dernières semaines, vu qu’ils n’ont rien gagné alors qu’ils ont investi de grosses sommes » explique Andriniaina, un étudiant, ancien membre d’Antares Trade. Le plus déroutant aujourd’hui est que ces malchanceux ne pourront même pas traduire en justice la plateforme pour récupérer leurs investissements, vu que cette dernière ne dispose d’aucune preuve physique de l’existence de la plateforme Antares Trade dans le pays, que ce soit une adresse fixe ou encore un numéro de téléphone.
La mutation d’Antares Trade en Alcor Trade ne fait que confirmer que cette plateforme cache vraiment quelque chose qui n’est pas nette. Si ce n’était pas le cas, elle ne serait pas interdite dans des pays comme la Russie ou encore l’Ukraine. Elle ne serait pas non plus obligée de se réinventer ou encore de se soumettre à ce contrôle de conformité. De plus, malgré la mutation, tous les fonds sont encore gelés. Les membres ne peuvent ni transférer ni retirer leur argent. Le «soi-disant» fondateur lui-même admet que « les résultats de ce contrôle de conformité pourraient aboutir à l’interdiction définitive pour Antares Trade d’une quelconque activité. Et tous les comptes devront alors être tous arrêtés». 
L’on ne peut pas nier que des personnes à Madagascar mais aussi un peu partout dans le monde ont gagné de l’argent grâce à Antares Trade. Toutefois, les risques sont également énormes.
La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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