Ce dernier sujet, figurant parmi les priorités fixées par les plus hautes autorités du pays, fera ainsi l’objet d’une organisation prochaine de séances de travail qui devront permettre d'obtenir des résultats concrets, visibles et palpables pour les usagers. « Continuera à recevoir les principaux acteurs opérant dans le secteur pour pouvoir trouver des solutions concrètes afin d’améliorer continuellement la qualité des usages numériques en adéquation avec la vision de l'Etat malagasy. », annonce le MNDPT sur sa page officielle. D’ailleurs, lors de l’élaboration de la loi de finances de cette année, une étude a été menée par le ministère pour produire un document technique afin d’envisager une retouche sur ces droits d’accises sur les télécoms. Cette étude tend plutôt en faveur des opérateurs.
Impacts palpables
Cependant, l’Etat aspire plutôt à ce que les impacts soient réellement palpables au niveau des usagers avec le taux des droits d’accises révisés à hauteur de 8%. A cette époque, les opérateurs ont avancé une baisse du tarif de l’accès à l’Internet à 0,13 euro pour un giga de connexion. Pourtant, du point de vue de l’Etat, ce prix faisait référence à la connexion aux réseaux sociaux et non un accès à tout internet. Ainsi le document stratégique pour la retouche de ces droits d’accises préconisait une révision allant de 9 à 0% de manière à réellement favoriser les usagers. Toutefois, il est nécessaire de préciser que les impacts de ces projets de révision à la baisse sont visibles tant sur l’utilisation de la voix, les sms ou encore les données mobiles et pas uniquement sur l’utilisation des réseaux sociaux qui reste jusqu’ici le cheval de bataille des opérateurs lorsqu’ils évoquent une baisse de tarifs. A rappeler qu’à l’époque où le taux était à 10% Airtel, Blueline, Orange Madagascar et Telma ont, à l’unisson, appelé à une suppression ou à une baisse significative des droits d’accises car selon eux, il s’agit de pouvoir favoriser l’usage des services de télécommunications à un prix accessible pour tous. Il est alors question tant pour les opérateurs que pour l’Etat de trouver un consensus permettant d’impacter directement sur l’économie du pays.
Hary Rakoto