Publié dans Economie

Hausse du prix du gaz - Vitogaz coupe la poire en… trois

Publié le vendredi, 15 octobre 2021

Capitulation. Vitogaz regrette la tournure prise par l'application des nouveaux tarifs sur ses bouteilles de gaz. C'est de cette manière que la société a annoncé son point du vue par rapport à la situation actuelle à travers les réseaux sociaux. Le prix du gaz subira ainsi des modifications à partir de lundi, mais avec des précisions apportées par la société.

« Vitogaz conçoit un retour au prix appliqués avant le 1er octobre pour les bouteilles de 4 kg et sur la vente de gaz en détail GAZ'NAKA, des produits censés être les plus accessibles pour la majorité de la population malagasy, ceci dès le lundi 18 octobre prochain. Toutefois, compte tenu du contexte international et la volonté du ministre de tutelle, Vitogaz convient de se réunir autour d'une table avec ce dernier pour discuter d'un lissage progressif des prix sur les  bouteilles de 9 kg, 12.5 kg et 39 kg », explique l'entreprise.

Concrètement, alors oui et non, le prix baissera pour une partie des produits de la société mais restera aussi sur cette tendance haussière pour d'autres produits, et cela dans la mesure où Vitogaz ne peut se permettre de faire fi du contexte international du marché du gaz combustible qui se penche, à l'heure actuelle, inexorablement vers une tendance haussière. Le retour des anciens prix s'appliquera uniquement pour les produits les plus accessibles pour les ménages à revenu moyen, tandis que les autres produits subiront inévitablement une augmentation tôt ou tard.

Lissage des prix

Afin de préserver les intérêts des consommateurs, la société appliquera le système de lissage qui consiste à reporter ultérieurement une partie des variations de la vérité des prix. De plus, Vitogaz s'engage à ce que tout changement de prix futur se fera en concertation avec le ministère de d'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation (MICC) et le ministère de l'Energie et des Hydrocarbures (MEH), tout cela afin d'éviter que pareille situation comme ce qui se passe maintenant se reproduise. Autrement dit, actuellement, tout le monde y trouve son compte. D'un côté, la population peut encore jouir du prix - plus ou moins abordable - du gaz au détail. Mais de l'autre, Vitogaz maintiendra le prix de certains de ses produits à la hausse et enfin le ministère qui a obtenu gain de cause en obtenant un retour aux prix appliqués avant le 1er octobre pour une partie des produits de cette entreprise.

Pour rappel, depuis le 1er mars 2021, le prix d'une bouteille verte de 9 kg à Antananarivo était de 51 800 ariary contre 57 000 ariary auparavant, soit une baisse d'environ 9 % pour ensuite subir une nouvelle hausse de 16 % depuis le début du mois. Une décision qui, selon la société, résulte de la hausse des cours mondiaux du gaz butane. En effet, malgré la volonté de la société Vitogaz de maintenir le prix du gaz à son niveau actuel (la dernière hausse a eu lieu au mois de février 2020), les augmentations ininterrompues du cours du produit sur le marché international depuis plusieurs mois ont contraint le distributeur malagasy à revoir ses prix à la hausse.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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